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J'y suis...
La route a été longue, mais j'ai fini par y arriver.. Laisse moi te le raconter.
Cet homme qu'on avait jeté dans ma cellule ne voulut jamais me dire son nom, mais je finis par apprendre qu'il était second sur un navire.. Une goellette d'un roi dont je n'avais même jamais entendu parler.
Mais là où vraiment il commença à m'interresser, c'est quand il me dit qu'il avait un plan pour s'échapper!
Je ne sais toujours pas comment il s'y prit, mais, au cours d'une nuit, il me réveilla pour m'anoncer que c'était terminé, et que nous allions partir : on avait plus qu'à récupérer son équipage et à s'enfuir à bord de l'Aurélie des mers, son bateau..
Malheureusement pour lui, il s'étais confié à la mauvaise personne. Alors qu'il fouillait le cadavre de la gardienne qui avait été assignée à notre cellule pour y trouver une arme, j'aggripais une chaîne qui pendit au mur, me rapprochait de lui et l'étranglait sans autre forme de procès. Je me penchais pour ramasser la dague qu'il avait extirpé à l'amazone, abandonnant l'arc de celle-ci, trop grand pour moi. J'en profitais pour récupérer la veste du marin, qui, si elle m'arrivait en dessous des genoux, aurait au moins pour mérite de me tenir chaud..
Puis je trainais les deux corps dans la cellule et la refermais à l'aide des clef de notre gardienne...
Je réfléchis alors au meilleur moyen de m'enfuir, et finis par élabore une drôle d'entreprise.
J'arpentais lentement les couloirs à la recherche d'une sortie, et une fois celle ci repérée, je retournais au coeur du batiment.
Je descendis profondemment dans les geoles pour trouver une cellule rempli d'hommes qui me semblaient être ceux que je cherchais... À travers la grille, je leur exposais mon marché. Je leur expliquais que leur captitaine, ou plutôt le second de celui ci m'avait permis de m'enfuir, mais qu'hélas, une amazone dissimulée avait eu raison de lui... En échange de la liberté, ils devraient m'accueillir sur leur bateau et me conduire sur les Terres de Lorndor que j'avais abandonnées depuis trop longtemps. L'idée de ne pas mourir ici leur parut suffisante pour accepter.
Et c'est ainsi que je tournais la clef dans leur grille et les laissais se deverser en silence dans le chateau.
Comme je l'avais espéré, leurs premièrs pas les portèrent vers la salle des gardes. Une fois la salle "nettoyée", je m'introduit à l'intérieur pour y chercher une arbalette et un carquois.
À peine fus-je armé que je faussais compagnie à mes marins pour courir vers la sortie..
Je me mis à crier à plein poumon au coeur de la nuit, afin de réveiller les habitantes... Je me cachais sur le toit d'un petit batiment et attendais patiemment...¨Les feux ne furent pas long à s'allumer, et très vite la ville fut remplie d'effervescence. Toutes se précipitèrent vers la pyramide. Le sort des hommes que j'avais liberés était cellé.. Elles étaient trop nombreuse et connaissait le terrain.
Dès que les premières clameurs de combats remontèrent à la surface, je descendais de ma cachette, l'arbalette prête à faire feu.
Je dus m'en servir à deux reprise, mais sortit finalement en vie de la cité.
La nuit était clémente et douce, alors que tant d'homme et d'amazones allaient mourir.. Par ma faute. Et pourtant, d'où venait que je me sentais si heureux de les condamner..
Enfin me parurent les effluves familières de la mer... La forêt s'était lentement clairsemée pour laisser place à une côte escarpée.
Comme me l'avait dit mon ancien compagnon de cellule, un navire se trouvait ancré dans une petite crique, et un campement était diposé sur la plage. Un quart de l'équipage était resté sur place pour garder le navire et le capitaine qui, à l'époque, était bléssé. Le jour commençait à percer.
J'avançais dans le campement, et me demandais à voir le capitaine... Je prétendais venir de la part du second.
On me fit monter à bord... Et venir dans la loge du capitaine.
Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que celle-ci était en réalité une femme... Jouant de tous mes charmes, je tentais de la séduire.. Et si elle ne semblait pas dupe à mes flatteries, au moins ne me repoussait-elle pas.
Elle me questionna longement sur ce qu'il était advennu de ses hommes et me fit servir du vin. Le temps passé au cachot, la fatigue et le vin eurent vite raison de moi, et je devins plus menteur que ne l'aurait voulu la raison... Ayant trop exagéré la bataille qui s'était déroulée, durant laquelle des centaines d'amazones encerclaient ses hommes, et où son capitaine finit par me désigner moi (qui habitait la région et lui avait servi de guide) pour aller vous porter la nouvelle de leur défaite... Je narrais mes exploits, la manière quasi titanesque dont j'avais traversé les lignes ennemis... Et plus je mentais, plus je m'emportais à inventer toujours plus.
Elle ne me faisait pas confiance, c'était évident.
Pourtant, le lendemain, on était en train de plier bagage. Le camps à terre se repliait, et l'on faisaitmonter de l'eau et des vivres à bord. Quand je demandais à l'un des hommes pourquoi partions nous, il m'expliquais que moitié des hommes du capitaine avait été retrouvé morts, percés de flêches, près de la lisière de la forêt.
Je fus heureux d'entedre cela, et de pouvoir enfin quitter ces lieux.
Après trois jours en mer, on m'apprit cependant que deux hommes avaient été retrouvé vivants dans les bois, inconscient, mais vivant. Le premier n'avait pas survécu, mais le deuxième avait repris connaissance il y a peu, et qu'il demandait à voir le capitaine en privé.
Sentant que le vent tournait pour moi, je descendais dans le navire et enclouait les canons de tribord. Puis, je remontais précipitemment vers le pont. Je devais avoir l'air anxieu car l'un des marins tenta de m'intepeler. Je lui assenais un coup de point dans le bas-ventre, et couru jusqu'à la partie tribord pont. Une fois arrivé, je coupais les bout qui maintenaient l'un des canots et sautait dedans... Le temps que l'alerte soit donnée, j'avais déjà ramé hors de portée des flêches, et leurs canons étaient hors d'usage.
Cependant, je n'avais pas d'eau et pas de vivre...
JE finis par sombrer dans une sorte de léthargie...
Jah le Père devait m'avoir à la bonne, car c'est sur ces côtes que j'ai échoué. Un homme m'a receuilli et soigné, et, après l'avoir tué pour que jamais il ne révèle m'avoir vu, je m'aventurais enfin sur les terres de ma patrie.
Ma quête est finie...
Et Jah seul sait ce qu'elle m'a couté.