guu_sama a écrit:
Surement une des batailles les plus sanglante pour la DTC... mais nous sommes fier d'avoir tenu jusqu'au bout.
J'espère que Chatissimus nous laissera nous reposer un peu avant la prochaine quête
Sûrement... Et encore, c'est pas ce qui est le plus sûr... Ce qui est le plus sûr, c'est que c'est sans doute la plus drôle... Assez exceptionnel, cet échange d'amabilités méprisantes et/ou haineuses répétées sur à peu près tous les tons pendant une quinzaine de pages... D'ailleurs:
Arkaïn a écrit:
guu_sama a écrit:
le fun avant la prise de tête !
Aujourd'hui, ce que je vois, ce sont des joueurs qui rabaissent d'autres joueurs, des joueurs qui essayent de défendre d'autres joueurs, des joueurs qui insultent d'autres joueurs, des joueurs qui essayent de pourrir le jeu d'autres joueurs. Et ce dans tout les camps bien sur.
Moi c'est pas ca que j'appelle du fun. Peut-etre que chez les DTC tout va bien, on est les meilleurs, ya pas de prise de tête, mais c'est clair que c'est pas comme ca partout, ya juste a regarder un peu les messages du forum pour s'en rendre compte. Certains joueurs pourrissent l'ambiance et c'est pas fun du tout.
Et je peux même pas citer de noms puisque ces gens la vont ensuite venir se défendre a coup d'argument et de contre arguments vaseux...
Tu as tout à fait tort, cher brasseur... J'ai rarement eu l'occasion de lire quelque chose d'aussi divertissant et "fun"! ...
Voilà qui m'a ouvert de nouveaux horizons sur la compréhension du geek frustré (de quelque affiliation qu'il soit) qui ne sait plus qu'il est devant un écran sur lequel résulte le résultat de lignes de code qui n'ont d'autre but de le divertir, lui et une communauté de joueurs, en bonne intelligence...
On aurait remis de vraies épées à ces messieurs, à la place de souris, je gage que ça aurait été encore plus drôle... Quoi que c'est plus facile d'être méprisant et haineux derrière une écran que devant un type armée d'une arme tranchante...
Bref, le mieux à faire est d'en rire, et à gorge déployée, tant cet exemple de ce que peut produire la nature humaine est tout ironie pleine d'enseignements.
Et, pour conclure, une morale pleine d'enseignements:
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Au rythme déchaîné des tambours tribaux, sauvages combattants trolls, bestiaux guerriers orcs, imposants chamans taurens, ténébreux sorciers deux fois nés, sournoises prêtresses drows, marchaient désormais vers un nouveau palais dont leur avant-garde assaillait déjà les murailles.
Alors qu'ils avançaient, un chaman orc plaça ses mains griffues en visière pour observer les défenseurs en haut des murailles. Certes, il remarqua des oreilles pointues d'elfes qui dépassaient, mais il vit tout autant d'imposantes silhouettes cornues de taurens, ou de grands corps dégingandés de trolls... Il se tourna vers l'un de ses frères de race, un guerrier dont l'oeil gauche avait été emporté des années plus tôt. "C't'un palais d'Zallianceux, là?"
L'autre haussa ses épaules revêtues d'imposantes plates que l'armurier, pour satisfaire son barbare client, avait garnies de pointes. "Nop! J'crois pas. Ce sont les Vil'n goret que'qu'chose...
- Ben, 'lors, pourquoi qu'on les attaque, ces ceusses là, et pas ceux d'la colline d'l'aut' côté?"
Et l'orc indiqua du doigt l'important rassemblement d'humains, d'elfes, de nains, et d'autres boustifailles inférieures (bé oui, quoi! c'est le point d'vue d'un orc, hein!) dont les étendards arboraient fièrement les couleurs chatoyantes de l'Alliance.
Et le borgne de lui répondre: "Ben, y sont sur le ch'min, les Vil'n goret bidules, non? Pis, souviens toi c'que disait l'boss, l'aut' jour..."
Et il se mit doctement à réciter, en essayant au mieux d'imiter la voix de papy Oberon: "La Horde pénètre sur des terres étrangères, elle tue les défenseurs, détruit bastions et châteaux, pille les richesses, fait des veuves et des orphelins, viole les veuves et dévore les orphelins qu'elle vient de faire, et se repose pour la nuit.
Puis elle recommence un peu plus loin le lendemain..."
Nouveau haussement d'épaules. "Bref, pour les Zallianceux, ça s'ra pour d'main... Tant qu'on peut tuer et piller, 'près tout... Y aura t'jours des nèfles à bouffer dans l'tas."
