Forum Heroes' Chronicles


Nous sommes actuellement le Dim 06 Oct, 2024 5:23

Heures au format UTC + 1 heure





Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 436 messages ]  Aller à la page Précédent  1 ... 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 ... 30  Suivant

Quel est votre régime alimentaire ?
Omnivore 79%  79%  [ 85 ]
Omnivore BIO 8%  8%  [ 9 ]
Omnivore excluant la viande, tout en autorisant le poisson 3%  3%  [ 3 ]
VégétaRien 4%  4%  [ 4 ]
VégétaRien BIO 0%  0%  [ 0 ]
VégétaLien BIO 1%  1%  [ 1 ]
Autre (précisez) 6%  6%  [ 6 ]
Nombre total de votes : 108
Auteur Message
 Sujet du message:
MessagePublié: Mer 11 Fév, 2009 17:43 
Hors-ligne
Héros Mythique
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscrit le: Sam 19 Juil, 2008 19:54
Messages: 617
Suffirait de moins produire et de priviligier la qualité sur la quantité. Abandonner tout les engrais et le tralala pour faire du bio.
Pis, certes les rendements diminueraient et que donc les prix augmenteraient mais on moins on détruira pas l'agriculture des autre pays avec not' bouffe...


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Mer 11 Fév, 2009 18:06 
Hors-ligne
Héros Floodeur
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscrit le: Ven 12 Août, 2005 10:36
Messages: 2246
Bah c'est la PAC (Politique Agricole Commune) qu'a foutu l'bordel à ce niveau là...

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Mer 11 Fév, 2009 21:50 
Hors-ligne
Charogneur de niveaux 42
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscrit le: Mer 24 Nov, 2004 19:06
Messages: 8891
Localisation: joue à la balle
[FK]Jcette a écrit:
chatissimus a écrit:
prouve moi que cela représente 90% des cas :-)


Il suffit de regarder les rapports du Ministère de l’Agriculture et de la pêche pour avoir les statistiques :
http://agreste.agriculture.gouv.fr/them ... index.html

Pour la France métropolitaine :
2007 - Principaux cheptels selon leur effectif (exploitations professionnelles) :
http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/ ... 8T13-3.pdf

Pour les exploitations professionnelles :
Bovins : 18 594 696, dont 1 220 485 dans des exploitations de 1 à 49 têtes soit 93 % > 49 têtes.
Porcs : 7 632 218, dont 59 310 dans des exploitations de 1 à 49 têtes soit 99 % > 49 têtes.
Poulets de chair : 118 109 725, dont 318 731 dans des exploitations de 1 à 99 têtes soit 99,7 % > 99 têtes.


(je continue ma formation : ) )

ce sont des stats françaises donc , à moins que tu en apporte la preuve, pas forcement représentative des stats mondiales. (on parle quand même d'un doc américain)

ensuite tu mets en corrélation le nombre de tête et la qualité de l'élevage, vu que tu exclues des "standards industriels" la première tranche de ces stats. Peux tu prouver que les exploitations des autre tranche sont obligatoirement dans les "standard industriel" montrés dans le film ?

donc tout ca pour dire que ses superbes stats n'ont rien a voir avec l'affirmation précédente.

_________________
°
*͌l* ̴ı̴̴ ͡|̲̲̲͡͡͡ ̲▫̲͡ ̲̲̲͡͡π̲̲͡͡ ̲̲͡▫̲̲͡͡ ̲| ̴ı̴ *͌l*


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Mer 11 Fév, 2009 22:01 
Hors-ligne
Héros Légendaire
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscrit le: Jeu 08 Sep, 2005 10:49
Messages: 1587
Et encore, vous plaignez pas, le bœuf aux hormones, c'est pas chez nous !


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Sam 14 Fév, 2009 12:23 
Hors-ligne
Héros Important
 Profil

Inscrit le: Lun 06 Fév, 2006 11:51
Messages: 159
Localisation: [MG]
omnivore à tendance carnivore. Je mange aussi des patates quoi.

_________________
Pour la Gloire de la Meute !


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Sam 14 Fév, 2009 13:04 
Hors-ligne
Mendiante
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscrit le: Ven 13 Fév, 2009 18:25
Messages: 265
Localisation: [MG]
Omnivoreuh :P

Je préfère la viande mais il parait qu'il faut manger les estomacs d'elfes remplis de feuilles pour un repas "sain et équilibré"

:roll:

_________________
Mes Hommes à Fleurs Image
## Minou !!! Minou !!! Où es-tu mon Chaton ?! Ah te voilà Chatissimus !!! (Joke :P) ##


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Sam 14 Fév, 2009 14:10 
Hors-ligne
Croqueuse de Chroniques
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscrit le: Ven 11 Mars, 2005 17:53
Messages: 4806
Localisation: Sous Terre
La question de la conscience animale semble être encore objet de débats sans avoir résolu le souci de manque de preuves.
Le problème majeur provient du fait que quels que soient les arguments, ils tombent sous le coup de l'anthropomorphisme : les conclusions seront réduites du fait même que les observations et hypothèses qui les motivent ou en découlent ne se font que du point de vue humain.

Et que chaque fois qu'il est déterminé que ce qui fait l'originalité des êtres humains permettrait d'en déduire que les autres espèces en étant soi-disant dépourvue serait tout aussi privées de conscience, de nouvelles découvertes sur le comportement animal réfutent ces théories.
Ainsi pour le langage, les cachalots expriment bien plus de phonèmes que nous et ont des dialectes différents selon leurs tribus alors que rien génétiquement les différencie.
On découvre aussi qu'au niveau de l'apprentissage, (l'animal serait incapable d'assimiler de nouvelles techniques ou de les transmettre), des baleines venant d'autres contrées et utilisant un chant différent ont transmis leur technique aux baleines qu'elles ont rejointes.
Et on ne sait pas si leur "langage" ou mode d'expression utilise un vocabulaire et une grammaire, tant qu'on n'a pas décodé.
Chez les singes on a vu des parents montrer à leur petits comment se servir d'une enclume et d'un support pour casser des noix, si le petit faisait erreur la mère lui montrait le bon sens de positionnement de la branche et sa progéniture en tenait compte ensuite, rectifiant son erreur.

Ce qui fait par la même occasion remettre en question le fait que l'homme serait seul capable de se servir d'outils : même les oiseaux lancent des appâts pour pêcher. Les singes mettent à leur disposition des tiges pour attraper les termites, des feuilles pour boire etc... d'autres savent tailler des silex et laver leurs aliments dans l'eau.
Alors on va affirmer que le "propre" de l'homme est de savoir créer des outils, ce qui marquerait sa supériorité et sa conscience culturelle par rapport aux autres animaux...
...jusqu'à la découverte de chimpanzés se fabriquant des armes pour chasser.
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article686
Quoique le corbeau affûte aussi ses harpons.

Alors il reste quoi de "propre" à l'homme ? Le rire, le sourire, la reconnaissance de soi dans un miroir (les chiens, orques, dauphins, singes auraient passé le teste positivement, par contre pour les chats cela me surprend car je pensais qu'ils évitaient de regarder l'autre dans les yeux =>agression, ce qui rendrait le test du miroir caduc), le rêve, l'imagination, le jeu, l'empathie, la joie et la tristesse, l'espoir, la conscience de faire mal ou plaisir, la tromperie, la conscience du danger, de la mort, les activités sexuelles en dehors des périodes de fécondation ?
Là aussi les observations scientifiques ont démontré que l'homme n'en était pas le seul dépositaire.
On dirait qu'il y a comme une évolution de la conscience humaine à ce sujet : plus il observe dans de bonnes conditions, moins il fait de l'anthropocentrisme, plus il cherche, plus il découvre qu'il n'est pas le seul à disposer des "qualités" qui font sa gloire.

Il y a p-e d'autres arguments, j'en connais un : l'animal ne serait pas capable de se projeter à longue échéance dans l'avenir.
Ce n'est pas encore prouvé, car déjà il manifeste les capacités à se projeter dans un proche avenir, mais pour l'instant tout porterait à croire qu'il n'est sensible qu'au futur immédiat, si quelqu'un en sait plus là dessus...
Alors du coup je dis "ouf !" car qu'utiliserait alors l'homme comme prétexte pour transgresser les droits des animaux ?

Cependant tout cela sert-il à quelque chose quand la productivité et la richesse économiques passent au-dessus des réalités de la conscience et la sensibilité animale. Les abattoirs industriels sont encore élaborés sans en tenir compte. Que ce soit par les conditions de transports (sans boire ni manger et se piétinant à mort), de parcage ("cage à lapins" prend tout son sens), d'abattage (il faut faire du rendement, alors peu importe si le pourcentage d'une population animale n'est pas étourdie -électrocution inefficace- avant la saignée, et si cela se passe sous les yeux des autres animaux).

Pourtant il y a une loi. Qui reconnait l'animal en tant qu'être sensible, et dont les mesures qui en découlent sanctionnent les pratiques qui le font souffrir (voir l'article L-214). Et dernièrement, une enquête menée sur l'abattage des lapins a décidé certains pays européens à boycotter le marché des lapins en provenance de France et d'Italie car les pratiques d'abattages posent un réel problème sur les conditions minimales
de bien-être des lapins avant leur abattage.
C'est déjà une goutte dans l'océan des pratiques cruelles sur des êtres qui sont bien plus que "sensibles".


Pourtant, ceci reste toujours d'actualité :
Citer:
La viande doit rester gaie, le plaisir de manger dégagé de toute inquiétude empathique, comme la publicité ne cesse de nous le rappeler par des images festives.(...)
La pitié pour l’opaque misère des animaux de rente s’estompe vite, dès lors que le spectacle de leur souffrance est caché, et leur exploitation justifiée par la force des arguments économiques. Du calvaire de l’animal, le consommateur ne sait rien et ne veut rien savoir : les lieux de mise à mort sont d’ailleurs distincts des lieux de vente, et celui qui tue n’est plus celui qui vend.(...)
On ne peut déplorer les conditions de vie et de mort des animaux de boucherie et, en même temps, cautionner ces conditions par une consommation quotidienne de viande

L'Oubli de l'Animal Florence Burgat. Le MOnde Diplomatique.

_________________
Sondage : Quelles sont vos séries préférées ?
The the : Armageddon Days are Here (Again)
Image


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Sam 14 Fév, 2009 14:42 
Hors-ligne
Héros Mythique
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscrit le: Sam 19 Juil, 2008 19:54
Messages: 617
On arrive meme pas à arreter de se massacrer entre etre humains alors pour les betes, c'est pas demain la veille...


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Sam 14 Fév, 2009 15:03 
Hors-ligne
Charogneur de niveaux 42
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscrit le: Mer 24 Nov, 2004 19:06
Messages: 8891
Localisation: joue à la balle
@Seytahn
si tu arrive a prouver qu'il n'y a aucune différence entre un homme et un animal, cela sera la preuve irréfutable qu'il n'y a aucune raison pour que l'homme ne se comporte pas comme un animal.
Autrement dit si ton argumentaire est bon tu réfutes tes conclusions.


Le fait que tu te soucies du bien être d'autre êtres, d'autant plus d'être d'une autre espèce voir de ce qu'une autre personne peut faire a un être d'une autre espèce de différencie des animaux.

Crois tu vraiment que le félin X ce soucie des souffrances du gibier Y quand il entraine ses petits à la chasse ? elle s'en fout elle recommencera tant qu'il faudra.
Crois tu vraiment qu'un autre félin Z à l'autre bout de la planète a conscience que le félin X fait souffrir le gibier Y ?

_________________
°
*͌l* ̴ı̴̴ ͡|̲̲̲͡͡͡ ̲▫̲͡ ̲̲̲͡͡π̲̲͡͡ ̲̲͡▫̲̲͡͡ ̲| ̴ı̴ *͌l*


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Sam 14 Fév, 2009 17:20 
Hors-ligne
Prophète
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscrit le: Mer 11 Jan, 2006 11:08
Messages: 2351
Y a-t-il encore des gens qui doutent du fait que l'homme est un animal?
Certes, la notion de respect des autres êtres vivants est belle, mais utopique à mon sens.
Car si on commence à se préoccuper des conditions dans lesquelles on supprime la vie pour se nourrir, autant l'élargir à toutes les formes de vie, douées de conscience ou pas (car je ne vois pas ce que ça change, du point de vue éthique). Les animaux, les plantes, les champignons, bactéries et virus. Mais là, pour se nourrir, c'est le cauchemar.
C'est sûr que l'abattage à la chaine, ça me débecte, mais on ne peut pas "tuer gentiment".
Notre seul moyen de revenir à quelque chose de moins industriel serait de revenir à des sources de production locales, mais tant que tout le monde fera ses courses au supermarché, que nos sols seront ultra pollués, que nos politiques ne souhaiteront pas une agriculture moins productiviste mais plus respectueuse des sols, ça n'arrivera pas.
(Et avec les OGM, on a des brevets sur le vivant, maintenant. ça devrait être interdit, aussi, ça)

Donc on ne doit pas faire n'importe quoi, certes, mais la nature est comme ça depuis des millions d'années, c'est manger ou se faire manger.


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Sam 14 Fév, 2009 18:04 
Hors-ligne
Croqueuse de Chroniques
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscrit le: Ven 11 Mars, 2005 17:53
Messages: 4806
Localisation: Sous Terre
Non ce n'est pas du tout dans le sens de prouver que l'homme est un animal comme les autres animaux que j'ai posé mon raisonnement, puisque déjà les animaux entre eux ont des points communs et des différences. C'est dans le sens où l'homme se sert du prétexte de sa suprématie en tant qu'unique être capable de conscience pour justifier ses exploitations sur l'autre animal= tous les autres animaux (et même si cela le fait souffrir alors qu'il serait au moins possible de l'éviter), cet "autre" qui serait sensé en être dépourvu... alors qu'il n'existe pas un autre animal mais de nombreuses espèces...
Et qu'en plus cela sous-entendrait que l'homme, soit, à l'instar des animaux, assez doué de conscience pour faire souffrir l'animal : quelle incohérence !
La polémique sur la conscience était en réponse aux arguments qui ont été postés sur ce topic : grosso modo "l'animal n'a pas de conscience".

Si j'ai l'impression que plus l'homme avance dans ses observations objectives, plus il peut être amené à reconnaitre que les points sur lesquels il croyait pouvoir s'appuyer pour se distinguer en tant qu'animal supérieur s'ébranlent les uns après les autres... je ne pense pas pour autant qu'il devrait en conclure qu'il est un animal comme les autres (sachant ces "autres" déjà différents entre eux).
Ce serait encore une fois tout ramener à nos pommes d'humains, que nous soyons semblables ou complètement distincts reste une monopolisation de l'anthropocentrisme : il s'agit juste d'accepter et des points communs, et des différences, sans passer par les caricatures réductrices qui nous arrangent et dont nous avons monté un système de croyance au même titre que le racisme entre humains.
Découvrir des points communs auxquels nous ne nous attendions pas n'aboutit pas forcément à une nouvelle théorie tout aussi limitative qui serait que nous sommes de ce fait identiques.
En tous les cas, je n'ai jamais voulu dire ça.
On pourrait même découvrir avec certaines similitudes, des différences qui nous mettent sur le cul.
C'est une supposition lancée comme ça. Il y a trop de diversités au niveau des espèces pour faire un schéma Homme VS autres espèces, non ? Surtout qu'en ce qui concerne le fonctionnement humain et ses possibilités rien n'est encore déterminé.
De plus, Chatissimus, le souci du bien-être d'une autre espèce n'est pas non plus l'apanage des humains. Les panthères, Lions et chats qui se sentent sans danger face à un être d'une autre espèce (et voudront jouer) savent rétracter leurs griffes tandis que d'autres vont faire preuve d'une étonnante délicatesse vis à vis des enfants d'hommes ou autres progénitures d'autres espèces. D'après le commentaire d'un reportage paru sur France 5 l'été dernier, les scientifiques cherchent à comprendre pourquoi tant d'espèces différentes adoptent d'autres espèces (une lionne adopte un petit oryx etc...)
Citer:
Dans la nature, où seuls survivent ceux qui sont les mieux adaptés et où l'égoïsme est la principale des motivations, adopter la progéniture d'autres animaux semble en totale contradiction avec la théorie darwinienne de l'évolution !


Et pourtant, chez d'autres espèces, comme les babouins, les dauphins, les goélands, les insectes sociaux et quelques autres, l'adoption est un phénomène régulièrement observé.


En tous les cas pour l'homme on peut déjà remarquer que s'il est conscient à un moment donné de l'exploitation massive avec son lot d'horreurs qu'il génère et sur sa propre espèce et sur d'autres (mémorial de victimes de génocide... en général il semble en être conscient quand c'est déjà trop tard, alors qu'il serait capable de se projeter dans un futur lointain...), il en paraît inconscient à un autre moment ou au même instant et ailleurs. Voir par exemple les massacres "indirects" par la délocalisation des usines d'anti-biotiques occidentales implantées en Inde (j'ai entendu ça aux infos hier).
Conscience de ce que les déchets pourraient produire de nuisible sur leur environnement immédiat, mais "inconscience" dés lors que d'autres en récolteraient les effets toxiques ? Oo.
Une conscience très spéciale qui va faire "oublier" qu'il n'y a ni d'animaux-machines ni d'hommes-machine en réalité...

L'argumentation qui compare l'être humain en tant que prédateur cruel et sans scrupule aux animaux chasseurs ne tient pas la route lorsqu'on se trouve face à un comportement d abattages massifs aussi inutiles dans leur raison d'être que par les souffrances par milliards qu'elles infligent.
Car la robotisation à grande échelle de ce genre de pratique est en elle-même une injure à cette prétendue "loi naturelle" qui ne sert de référence qu'à ce qui nous arrange :
"C'est la nature" lorsqu'on sent qu'on abuse (ton condescendant et enjoué), ce sont de "bas instincts" lorsqu'on se sent abusé (ton horrifié).

Mais d'autres expliquent mieux que moi pourquoi il y a une grosse différence entre une action prédatrice déterminée comme "naturelle" par les animaux et une action prédatrice à grande échelle et systématique qui s'y réfère... par les hommes.
Citer:
Si la prédation et l’entre-dévoration des espèces entre elles à des fins vitales constitue, dans la plupart des cas, une « loi naturelle », la démesure à laquelle nous nous livrons au moyen des modes de production industriels engendre une différence de nature, et non de degré, avec des pratiques de chasse de survie qui comportaient, et comportent encore, pour les populations démunies de ressources alimentaires, un principe de limite. Le fait de tuer l’animal pour s’en nourrir devait conserver un caractère exceptionnel et transgressif, demeurer un acte grave. Ce que, précisément, l’élevage et l’abattage industriels ont balayé comme une superstition, une attitude poétique ou prélogique, non rationnelle, en somme. En pensant que des herbivores pourraient s’accommoder d’une alimentation carnée, on est allé un cran plus loin dans la réduction de l’animal à une machine. N’y a-t-il pas là de quoi méditer sur une agriculture qui a proprement quitté le sol, dérobant aux bêtes l’air et la terre, les rivant au seul temps de l’engraissement dans des bâtiments clos, le corps entravé ?

L'Oubli de l'Animal Florence Burgat. Le MOnde Diplomatique.


ou encore, déjà posté sur ce forum ( l'article entier est ici) :
Citer:
4. Nature et spécisme :

Il existe un domaine dans lequel l’opinion majoritaire ne peut être expliquée autrement que par l’adhésion à ces deux postulats, bien que ceux qui la partagent en aient rarement conscience. Il s’agit de la définition des êtres dont nous devrions nous soucier (les « patients moraux »). Qui devrait-on « ne pas tuer », « ne pas faire souffrir », « ne pas traiter comme un simple moyen pour parvenir à nos fins » ? Généralement, la réponse est : les êtres humains, alors qu’elle devrait logiquement être : tous ceux pouvant pâtir de ces comportements. Il y a peu de sujets où une « différence naturelle », en l’occurrence d’espèce, est utilisée avec aussi peu de précautions comme frontière morale. Pour ceux que l’on a ainsi exclus, on admet non seulement que leur bien se confond avec « ce que la nature a prévu pour eux », mais on l’assimile au besoin avec ce à quoi ils nous servent : les chats sont faits pour attraper les souris, les moutons pour être tondus et les poulets pour être rôtis.
Y a-t-il donc un ou des caractères naturels qui justifient de façon évidente que l’ensemble des patients moraux se confonde avec l’espèce humaine ? Le simple fait de poser la question est souvent jugé sacrilège. Pourtant, si l’on considère les membres concrets de l’espèce, on a le plus grand mal à trouver un caractère qui soit à la fois exclusivement humain et présent chez tous les humains. Les traits distinctifs généralement invoqués n’appartiennent pas à tous les humains. Ils caractérisent l’humain-type que l’on a établit pour les besoins de la cause. De surcroît surgit alors une seconde difficulté : les traits mis en avant (l’intelligence, la raison, la liberté, le fait d’être « sortis de la nature », etc.) ne semblent pas avoir de rapport avec ce qu’ils sont sensés justifier.
Jeremy Bentham formulait en ces termes les objections que soulève une telle attitude :
« Les Français ont déjà découvert que la noirceur de la peau n’est en rien une raison pour qu’un être humain soit abandonné sans recours au caprice d’un bourreau. On reconnaîtra peut être un jour que le nombre de pattes, la pilosité de la peau, ou la façon dont se termine le sacrum sont des raisons tout aussi insuffisantes pour abandonner un être sensible au même sort. Et quel autre critère devrait tracer la ligne infranchissable ? Est-ce la faculté de raisonner, ou peut-être celle de discourir ? Mais un cheval ou un chien adulte sont des animaux incomparablement plus rationnels et aussi plus causants qu’un enfant d’un jour, d’une semaine, ou même d’un mois. Mais s’ils ne l’étaient pas, qu’est-ce que cela changerait? La question n’est pas : peuvent-il raisonner ? ni : peuvent-ils parler ? mais : peuvent-ils souffrir ? »

(...)

6. En finir avec l'idée de nature, revenir à l’éthique et à la politique

La règle « obéir à la nature » est vide de sens. La « respecter » est du même tonneau : pourquoi respecter ce qui existe, simplement parce que ça existe ? Beaucoup de littérature a été consacrée à prétendre fonder une « réflexion » éthique sur l’obéissance aux lois de la nature, au prix d’amalgames (notamment le glissement illégitime entre deux sens parfaitement distincts du mot « loi », qui désigne soit une régularité soit un commandement), ou sur un « respect » de l’« ordre naturel ». En revenir à cette idée de nature, c’est effectivement un retour à l’ordre, voire, un rappel à l’ordre.
Les idées reçues se propagent en échappant à tout questionnement critique. Mais les propositions creuses ou fausses ne deviennent pas vraies à force de répétition. Elles constituent un danger parce qu’elles offrent une ligne de conduite illusoire ou erronée face à des problèmes bien réels. Les invocations de la nature en lieu et place de principes clairs de jugement comptent hélas parmi les infirmités majeures qui handicapent les mouvements qui voudraient changer le monde pour quelque chose de mieux.
Pour revenir à nos moutons transgéniques ou clonés : le problème n’est pas de savoir si les produits de notre société sont naturels ou artificiels, s’ils « violent des lois de la nature » (s’ils « transgressent des frontières naturelles » comme est censée l’être la frontière d’espèce), mais de savoir si ils sont nuisibles ou non, dangereux ou non, et pour qui. Le problème n’est pas à poser en termes mystiques (une science artificielle industrielle moderne mauvaise qui s'opposerait à une sagesse naturelle artisanale traditionnelle bonne), mais de raisonner en termes éthiques et politiques : quelles sont possiblement les conséquences de notre mode de société, au bénéfice et au détriment de qui ? Où nous mènent-elle ? Qui risque d’en pâtir ? Qu’accepter, que refuser ? Comment changer de cap ?
Les usages programmés des biotechnologies expriment par exemple bien une logique capitaliste qui aspire à rendre toute chose appropriable et dès lors profitable. Les intérêts qu’elles servent sont ceux du profit (et qui plus est du profit d’une classe restreinte), et nullement le bonheur commun, le bonheur de tous. Elles sont un instrument de puissance qui n’est accessible qu’aux puissants ; or, on voit aujourd’hui que les autres types de technologies complexes dont le contrôle échappe complètement aux populations servent des intérêts qui ne sont pas les leurs, et sont aux mains de groupes ou d’États dont l’histoire a clairement montré qu’on ne doit pas leur faire confiance : scandale du sang contaminé ; pollutions radioactives diverses ; accidents à Toulouse, Seveso, Bhopal, naufrages répétés de navires pétroliers, etc., etc.
Mais le problème fondamental ne réside pas simplement dans ces technologies : même les technologies automobiles, par exemple, pourraient sans doute trouver des débouchés utiles dans des sociétés soucieuses des intérêts de tous, bien qu’aujourd’hui elles suscitent des catastrophes massives (innombrables morts et blessés humains ou non, « pollutions » massives, guerres pour l’appropriation du carburant…). Les populations ont pourtant un certain pouvoir d’action à ce niveau, et pourraient refuser le tout-automobile. Elles ne s’en soucient pas le moins du monde. Le problème est bien que nous vivons dans des sociétés de domination et d’exploitation, et que notre conscience est de ce fait une conscience dominée. Dans de telles sociétés, la confiance n’est pas de mise.
Et ce n’est pas l’idée de Nature qui va nous aider : beaucoup de gens ressentent la crise écologique actuelle en termes naturalistes : c’est notre espèce (vue comme groupe biologique) qui poserait problème en elle-même, l’humanité serait en quelque sorte maudite et ne pourrait par essence que « détruire la nature ». Cette façon de poser les problèmes escamote une fois de plus la question des rapports sociaux (c’est bien là le rôle de l’invocation de la nature) : à l’évidence, ce ne sont pourtant pas tous les humains ni toutes les activités sociales qui pèsent d’un même poids destructif sur notre environnement et sur nos vies… Quant à croire que les peuples « premiers », prétendument « proches de la nature », (pourquoi ne pas dire simplement, comme au bon temps des colonies : « peuples primitifs » ou « naturels » ?) pourraient nous aider en nous délivrant une sorte de « sagesse originelle »… Ne serait-il pas plus utile de reparler des rapports sociaux de domination, qu'ils soient capitalistes, patriarcaux ou spécistes ?
Nous préférons hélas soupirer mythiquement après un « âge d’or » ou des « modes de vie traditionnels harmonieux » qui n’ont jamais existé, plutôt que nous battre aujourd’hui et maintenant contre les divers (et nombreux) rapports sociaux de domination, pour l’avènement enfin de mondes qui se soucient des autres mondes, de tous les autres. Eh bien, pourtant, ce n’est pas une fatalité, ce n’est pas dans notre « nature » de persévérer dans des niaiseries dangereuses !!!
Yves Bonnardel, Lyon, janvier 2005
POUR EN FINIR AVEC L'IDEE DE NATURE... ET POUR REPRENDRE AVEC L’ETHIQUE ET LA POLITIQUE

_________________
Sondage : Quelles sont vos séries préférées ?
The the : Armageddon Days are Here (Again)
Image


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Sam 14 Fév, 2009 23:01 
Hors-ligne
Héros Adoré
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscrit le: Mar 01 Fév, 2005 16:47
Messages: 4683
Localisation: Hérault de l'Internationale des Humbles
[Vamps]Seytahn a écrit:
Chez les singes on a vu des parents montrer à leur petits comment se servir d'une enclume et d'un support pour casser des noix, si le petit faisait erreur la mère lui montrait le bon sens de positionnement de la branche et sa progéniture en tenait compte ensuite, rectifiant son erreur.


Je ne sais plus où j'ai lu ça mais il y a même un chimpanzé femmelle a qui on a appris, je ne sais pas si c'est à parler ou a communiquer au moyen de phonèmes humains, et qui a transmise ce savoir a son rejeton.

[Vamps]Seytahn a écrit:
les activités sexuelles en dehors des périodes de fécondation ?


Moi je croyais que ce qui différenciait les humains des autres mamifères c'est que les femelles n'ont pas des périodes de chaleur, mais c'est pas ça. Les cycle de reproduction des humaines est mensuel tout comme beaucoup de primates. Et il est relativement irrégulier, c'est la pilule qui le régularise ou le fait de vivre ensemble : mettez plusieurs femmes sous une même toit et elles finirons par avoir leurs règles toutes en même temps (c'est lié aux phénoromones, on l'a démontré en faisant humer des cotons tiges enduits de sueur d'aiselles…)

La période de non fécondation est relativement courte chez la femme et qui plus est variable d'un individu à l'autre d'où les difficultés de contraception avant l'avènement de la pilule. Et chez les singes ils ne nickent pas uniquement quand la femelle est féconde.

Exar a écrit:
Notre seul moyen de revenir à quelque chose de moins industriel serait de revenir à des sources de production locales, mais tant que tout le monde fera ses courses au supermarché, que nos sols seront ultra pollués, que nos politiques ne souhaiteront pas une agriculture moins productiviste mais plus respectueuse des sols, ça n'arrivera pas.


Tu reviens sans avancer sur un élément sur lequel il a été déjà débattu :
chatissimus a écrit:

dans nos latitudes (et si on a une démarche écologique on se nourri de ce qui a été produit dans une zone géographique proche) en faisant une culture raisonnée, tu suis des cycles de production très strict et tu es très dépendant des aléas climatique ce qui nécessite une très bonne gestion du stockage. ( sans entretient il est beaucoup plus facile de perdre un silo de blé que de faire crever un troupeau de bœuf)


J'ajouterais que se nourrir local c'est bannir, sous nos latitudes, les avocats, les oranges, les ananas, les kiwi, le saumon, les fruits de mer, etc… etc…

Sans ajouter que si c'est concevable pour une ville de 10 000 âmes, on fait comment pour une agglomération qui en fait 8 millions ?

_________________
Haro sur le Pacte Noir : http://pn-hc.forumn.net
Steve Jobs own a Blackberry (that's why he died) : viewtopic.php?t=5217
Pour une charte de la modération : viewtopic.php?t=18434


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Sam 14 Fév, 2009 23:05 
Hors-ligne
Prophète
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscrit le: Mer 11 Jan, 2006 11:08
Messages: 2351
Citer:
Si la prédation et l’entre-dévoration des espèces entre elles à des fins vitales constitue, dans la plupart des cas, une « loi naturelle », la démesure à laquelle nous nous livrons au moyen des modes de production industriels engendre une différence de nature, et non de degré, avec des pratiques de chasse de survie qui comportaient, et comportent encore, pour les populations démunies de ressources alimentaires, un principe de limite. Le fait de tuer l’animal pour s’en nourrir devait conserver un caractère exceptionnel et transgressif, demeurer un acte grave. Ce que, précisément, l’élevage et l’abattage industriels ont balayé comme une superstition, une attitude poétique ou prélogique, non rationnelle, en somme. En pensant que des herbivores pourraient s’accommoder d’une alimentation carnée, on est allé un cran plus loin dans la réduction de l’animal à une machine. N’y a-t-il pas là de quoi méditer sur une agriculture qui a proprement quitté le sol, dérobant aux bêtes l’air et la terre, les rivant au seul temps de l’engraissement dans des bâtiments clos, le corps entravé ?


Super intéressant ^^
Mais quand on parle d'élevage, on est plus vraiment dans la prédation à proprement parler.
Ce que je ne comprends pas, c'est en quoi tuer pour se nourrir devait conserver un caractère "transgressif". Le mot me parait apporter une connotation de moralité qui me semble déplacée ici.
Quand aux herbivores qu'on a nourri avec des farines animales, fallait juste avoir un peu de bon sens pour se douter que ça collerait pas. L'inverse me parait donc tout aussi douteux, l'homme est une espèce carnivore, inadaptée à une alimentation exclusivement herbivore.
quant aux quatre dernières lignes, je ne peux qu'appuyer ce qui est dit.
Même généraliser, car les problèmes ne se limitent pas à l'élevage, c'est à nos sols qu'on doit faire attention si on veut pouvoir cultiver.


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Lun 16 Fév, 2009 10:53 
Hors-ligne
Boulet Ambulant
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscrit le: Dim 28 Jan, 2007 16:33
Messages: 2480
Localisation: [[WGT]]
10 jours que j'adopte un régime alimentaire végétalienne, j'ai perdu plus de 2kg... pourtant ma nourriture est loin d'être du "vrai" healthy food. :P

PS : le lait de soja, c'est pas vraiment bon.. :?

_________________
Image

________________
[[WGT]] Carmen


Haut
 

 Sujet du message:
MessagePublié: Lun 16 Fév, 2009 11:51 
Hors-ligne
Héros Mythique
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscrit le: Ven 12 Oct, 2007 14:46
Messages: 806
Autant un régime végétarien peut être parfaitement équilibré et sain...
Autant un régime végétalien...

Pour rappel, concernnant la différence entre les 2:
Un régime végétaRien exclue le premier degré de nourritures "animales", c'est à dire, la viande, le poisson, les crustacés etc...
Un régime végétaLien exclue tous les degrés de nourritures "animales", non seulement la viande, le poisson, mais aussi tous les produits découlant directement des animaux, a savoir lait, oeufs, miel, et toutes les formes de graisses animales.


Un régime végétarien peut, s'il est controlé correctement, être tout a fait suffisant pour le corps humain, puisque les protéines normalement présentes dans la viande ou le poisson, et dont le corps a besoin, peuvent être trouvées dans le lait, le fromage, les oeufes etc...

Par contre un régime végétalien est bien plus déséquilibré car il ne permet pas de trouver en quantités suffisantes les protéines nécessaires, et peut conduire à de nombreuses carences (fer notamment)
En marge du danger potentiel d'un tel régime (qui est quand même très fortement déconseillé aux bébés, ados et femmes enceintes) il est très contraignant à suivre, puisque sans oeuf, ni lait, vous pouvez faire une croix sur les desserts, les gateaux, les bonbons, les glaces, les sauces ( comme la mayonnaise), les omelettes, les quiches et autres tartes, la brioche, bref, tout ce qui voit entrer la moindre goutte de lait, le moindre morceau d'oeuf, dans sa préparation...


Une règle simple à retenir et qui m'avait été donnée par un nutritionniste est la suivante:
421 = GPL

ce qui signifie, qu'au court d'un repas, il faut idéalement avoir:
- 4 parts de glucides, qu'ils soient simple ( sucre - fruits - légumes - céréales) ou complexes ( pates - riz - semoule - féculents - pain...)
- 2 parts de protéines ( oeufs, lait, viande, poisson...)
- 1 part de lipide ( en génarl, la simple petite portion d'huile qu'on met dans la poele peut suffir à couvrir les besoins.)


et enfin, rappelons, qu'à la base, dire " je fais un régime" ne signifie pas immédiatement "je veux perdre du poids."
suivre un régime, c'est suivre un ensemble de règles et de principes concernant son alimentation ( mon ami est diabétique et suit un régime, c'est pas pour autant qu'il doit maigrir ;) )


PS: attention aussi aux pertes de kilos trop violentes... il ne faut pas s'enthousiasmer de perdre 6 kg en 1 mois, mais préferer perdre 6 kg en 3 mois...
pourquoi?
Prace qu'il est "facile" de perdre violemement les premiers kilos en privant l'organisme de nourriture, mais une fois la cure finie (supposons, 3 mois de régime) le retour à l'alimentation normale est en général catastrophique, 1° parce qu'on a tendance à se lâcher sur ce qui a été interdit, 2° parce que le corps va naturellement refaire des réserves pour pallier à une prochaine "privation" du même genre...
Pour bien mincir, un conseil, zappez tout ce qui vous promets " -15 kilos en 3 mois garanti"... parce que c'est sûr que vous les perdrez... mais je vous dis pas combien ni en combien de temps vous les verrez revenir, et avec des renforts en plus... :?


Dernière édition par Syhl le Lun 16 Fév, 2009 12:00, édité 2 fois au total.

Haut
 

Afficher les messages publiés depuis:  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 436 messages ]  Aller à la page Précédent  1 ... 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 ... 30  Suivant

Heures au format UTC + 1 heure



Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant actuellement ce forum : Bing [Bot] et 3 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum

Rechercher pour:
Aller vers:  
cron
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  
Design By Poker Bandits     
Updated By Kieron Thwaites (Ron2K)  
Traduction réalisée par Maël Soucaze © 2010 phpBB.fr