korax a écrit:
Ce dont je parle, c'est les victimes civiles automatique dans une zone dense, que tu la considères comme une ville ou un camp de concentration ne change rien à ce que je raconte...
Je ne joue pas sur les mots.
La différence c'est que s'ils sont entassés c'est qu'ils n'ont pas le choix, c'est tirer sur des prisonniers, des personnes déjà démunies et en état de détresse depuis l'élaboration de ces murs en barbelés tranchants ou en béton de hauteur de 8 mètres.
Dans les villes à fortes densités les civils
peuvent fuir, ici ce n'est pas le cas, et ils n'ont nulle part où se protéger dans Gaza.
Dans ce cas on ne peut même pas dire que c'est automatique comme ailleurs car c'est carrément fatal. Ce n'est donc pas comparable à mon avis.
Un documentaire célèbre avait été fait sur le "mur" :
Citer:
Mur, un film de Simone Bitton
publié le samedi 19 mars 2005
Le documentaire israélien est devenu désormais l’un des rares espaces de transgression, voire de subversion, dans le milieu artistique et intellectuel de ce pays(...)
Le film Mur, sorti en salles en octobre et signé par Simone Bitton, réalisatrice qui revendique depuis longtemps une double culture, juive et arabe, est le dernier exemple de cette « nouvelle vague » israélienne.
(...)
Le parti pris de Simone Bitton est celui de la « méditation cinématographique personnelle sur le conflit israélo-palestinien ». C’est la caméra elle-même qui devient le sujet émotionnel, en ce retournement du regard objectif (de l’objet technique) en subjectif (le sujet qui braque son regard sur le réel extérieur et se l’approprie) : aucun commentaire, aucun effet émotionnel ne veut empêcher ce travail d’observation. « Ce mur que j’ai filmé fait partie de moi-même comme il fait partie de l’horizon mental et humain de mes personnages. Il est, en quelque sorte, le constat de notre échec. Mur est un film politique car tout est politique, mais il ne parle pas de politique. Il parle de moi, de nous », a-t-elle expliqué. Ces regards subjectifs, de la cinéaste, des femmes, des hommes, sont les vrais acteurs de ce film. Sceptiques à l’égard de l’efficacité de ce mur honteux (« Nous nous suicidons avec les Palestiniens », affirme un Israélien), déchirés, révoltés - 95 % du tracé du mur est à l’intérieur de la Cisjordanie - ces femmes et ces hommes parlent facilement à la réalisatrice qui s’exprime, elle, alternativement en arabe et en hébreu. Les paysages parlent aussi. Les terres semées d’oliviers balafrées par les barbelés, les villages coupés en deux : un très beau et très long plan-séquence nous montre un morceau du mur en construction au milieu du village d’Abou Dis et les habitants qui le franchissent par des passages étroits dans un sens, puis dans l’autre, les voiles des femmes le long des barbelés, un homme, son bébé dans les bras, hésitant, un bras de l’autre côté qui prend le bébé pour l’aider. Ainsi l’humanité gagne sur la barbarie. Aucune trace du conflit armé dans le film. Même les check-points sont en marge, mais l’on montre le long chemin des ouvriers, dès l’aube, pour les contourner et pouvoir se rendre au travail. C’est le choix de la réalisatrice. « J’étais soldate en Israël pendant la guerre de 1973 : j’ai vu la mort et cela m’a rendue pacifiste pour la vie. »
http://www.france-palestine.org/article1169.htmlElle ne disait pourtant pas que les israeliens étaient méchants, elle n'a fait que montrer les murs et les réactions, et actuellement en étant bombardés ils font comment les Gazaoui ?
Voici une
video qui raconte l'expansion de ce mur à travers l'histoire et son impact...
Une
autre où l'on voit des palestiniens s'exprimer à propos de ce mur.
Certes la motivation et le prétexte étaient la peur des attentats suicides et ce mur est appelé barrière de sécurité côté israel, mais c'est une pratique illégale extrémiste qui ne fait que durcir les répliques extrémistes de l'autre camp.
korax a écrit:
Par ailleurs, comme ça a déjà été précisé, la Palestine n'était pas un état avant la création d'Israël...
Que veux-tu dire par là ? La Palestine n'a jamais été un état et ne l'est toujours pas.
Citer:
Dans la langue française, le terme « Palestine » est utilisé depuis plusieurs siècles pour désigner le territoire situé géographiquement entre la mer Méditerranée et le fleuve du Jourdain.
(...)
Le nom « Palestine » dérivé de celui des Philistins, peuple qui a vécu sur une partie de la bande côtière de la Méditerranée du sud-est, entre la fin de l'Âge du Bronze et le début de l'Âge du Fer. Les Philistins sont mal connus, car ils n'utilisaient pas l'écriture. On dispose de références à ce peuple dans des documents égyptiens (qui en font l'un des « Peuples de la mer » envahisseurs de l'Égypte sous Ramsès III) et désigne par « Peleset » (P-l-s-t) la région qu'ils habitent
(...)
Démographie
Une partie de la population, d'origine arabe, qui habitait en Palestine avant le début du conflit israélo-arabe a pris, dans l'histoire moderne[réf. nécessaire], le nom de « peuple palestinien », en référence à cette appellation, bien qu'un état palestinien n'ait à proprement parlé jamais existé.
http://fr.wikipedia.org/wiki/PalestineKorax a écrit:
Comprendre une logique ou un raisonnement ne revient pas du tout au même que cautionner, mais permet d'avoir une vision moins étriquée et est indispensable quand il s'agit de réfléchir sur le sujet.
Oui, il y a toujours une logique, une raison valable, mais les réactions sont si abusives (murs, privations, bombardements) que je crains qu'un raisonnement relativiste noie le poisson et fasse complètement oublier l'illégitimité de ce qui se passe.
Si les Israeliens ont pu faire ce qu'ils font, en bref qu'ils se le soient permis malgré les dénonciations d'actions illégales c'est aussi parce que ça en arrange d'autres... d'où les tiédeurs de leurs réactions.