cairn a écrit:
Voilà je suis un vieux joueur (4 ans de jeu quand même !) retraité qui vient vous présenter un art urbain: LE PARKOUR
Je suis un peu sceptique sur le vocable d'art urbain…
Certes, il y a une dextérité en jeu, comme art martial, il y a le placement du corps dans l'espace et une esthétique du placement, comme danse, etc
Mais éthymologiquement et physiquement PARKOUR est un dérivé du parcours du combattant, donc c'est pas spécifiquement urbain même si le lieu de prédilection, sous sa forme non militaire, est devenu la ville.
Ça me paraît tout même contestable de le qualifier d'art urbain, au niveau du résultat : en effet, les parcours empruntés ne sont absolument pas conçus pour un tel usage, et parler d'art et d'esthétisme concernant l'usure et les dégradations résultantes… moyen, même si l'esthétisme est, théoriquement, un concept qui peut être très large.
Les tags et graffitis, oui, on peut parler d'art urbain : on aime ou on aime pas mais la trace laissée relève de la recherche esthétique.
Tandis que des gens qui salissent et dégradent un mur à force de l'escalader, qui sautent sur des toits terrasse non ouverts au trafic, et qui utilisent du mobilier urbain non prévus pour réceptionner une masse en mlouvement de 60 à 80 Kg…
C'est les professionnels du BTP qui doivent se frotter les mains (comme les garagistes qui sont bien contents quand des voitures sont dégradées).
Mais les collectivités locales doivent apprécier moyen, surtout que l'éthique de l'amateur de Parkour incite à utilkiser les espaces "publics" et non pas privés. Sans compter les habitants de l'appart qui se trouve sous le toit terrasse juste sous l'endroit où des gars on pris l'habitude de sauter…
Donc à un moment ou un autre ça risque de coincer ou d'être canalisé (des parcs à Parkour, comme il y a des skateparcs, rollerparcs et autres bacs à sable…)