Une fois son repas terminé, comme promis, le nain se dirigea vers l'atre, et comme la veille toute l'auberge fit silence et se rapprocha avec délectation du conteur. Il faut tout de même louer leur patience, car ils on attendu toute une journée sans rien savoir de plus que ce qu'il ne leur avait raconté hier. Après une longue gorgée de biere, le nain prend la parole :
Mmmh ! Vraiment excellente cette biere ! ... Bien, reprenons ce récit... Comme je vous l'ai dit hier soir, les gardiens avaient fait place nette dans le chateau mort-vivant. Il me semble avoir hier employé le treme 'nettoyer', mais il n'était pas vraiment approprié, car le chateau était une véritable porcherie. Aussi, nos amis gardiens entreprirent de remettre en ordre le chateau, et sous le commandemant de Tcherno, diplomate en chef et maniaque de la propreté, ils s'armèrent de balais et passèrent le chateau de fond en comble à l'eau de javel, une fois, deux et encore une fois pour être sur qu'il ne restait pas la moindre trace, la moindre particule de saleté. Il y en a même qui disent que Tcherno en à repassé une dernière couche, juste pour le plaisir. Saluons au passage les mages spécialisés dans l'élément aquatique, dont le fameux Elessar, qui ont grandement contribué à ce lavage à grandes eaux !
Une fois cette tache achevé, après avoir distribué les tours de garde, nos amis prirent une bonne nuit de repos. Et ils en avaient bien besoin, car la journée du samedi s'annonçait chargée. En effet sitôt le petit déjeuner avaler, après avoir massacré un ou deux morts-vivants qui avaient eu l'audace de s'approcher un peu trop près de leur chateau, tout le clan se lançait dans la rénovation complète du chateau. Ainsi, suivant les directives de nos deux très compétants architectes (qui ont souhaité anonymes, je puis seulement vous révéler qu'il s'agissait d'un nain et d'un gnome) mais de point de vue parfois divergent, et grace à la force phénoménale de nos dévoués taureens, le taudis qui servait de demeure aux undeads repris peu à peu son allure originelle de palace.
Le repas de midi fut somme toute banal, quoique parfaitement exquis car concocté par notre cuisinier en chef, qui a hérité de ses ancetres trolls un véritable dont pour la cuisine. Mais nue fois le dessert absorbé, un certain Mogrinn lanca un tonitruant "Eh Kordyx, et le discours ?", avec son impertinence habituelle, et en quelques secondes tout le clan reprennait en coeur le slogan "Un discours, un discours !". Cédant devant le nombre, Kordyx, notre vénéré chef en l'absence de Zoul qui à choisi de prendre une retraite bien mérité et de consacrer son temps libre au massacre de mort-vivant, se lève donc et prend la parole. Après les félicitations de rigueur ainsi que les remerciements aux alliés, il nous mis en garde contre la réaction massive et violente plus que probable des undeads, et se lança dans une argumentation longue et ennuyeuse qui fit regretter à beaucoup d'avoir exigé ce discours, mais qui s'articulait sur la remarquable théorie qu'il énonca en ces termes : "Les undeads sont obligés de se battre : pas de bataille, pas de victoire. Pas de victoire, pas de palais. Et pas de palais, ... pas de palais !" Je vous laisse méditer sur cette brillante démonstration.
L'après-midi fut occupé à la décoration du chateau en vue des fêtes de fin d'année, et les elfes, très préoccupés par la nature, s'attelèrent à la lourde tache de soigner la végétation environnante. Ce fut donc une après midi plutôt calme, simplement interrompue peu après le gouter, où l'ont pu s'amuser à renverser de pleins chaudrons d'huile bouillante mitonnés avec amour par notre cuisinier troll sur la tête d'imprudents morts-vivants qui tentaient l'escalade des remparts.
Une fois de plus, le conteur avait parlé tard dans le nuit, emporté par le plaisir de raconter, sans voir le temps passer. Et dans la salle, suspendues à ses lèvre personne n'avait vu non plus s'égrenner les minutes puis les heures. Le nain estima en avoir assez dit pour aujourd'hui, et devant le désappointement de son auditoire, promis de rester un soir encore pour poursuivre son récit...
_________________ Tant que les morts-vivants n'auront pas retraversé le styx, je ne trouverais pas le repos !
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