Hahahaha…
Cela faisait longtemps. Cela faisait longtemps qu’une petite guerre n’avait pas éclaté entre les deux pôles. Il faut dire que cela couvait, mais hormis quelques petites escarmouches, rien de sérieux n’avait eu lieu en Lorndor depuis des lustres.
Tout à commencé avec l’implantation du palais Paladin au sud du Royaume elfe. Ce n’est pas comme si je n’avais pas mis en garde contre la fougue, l’impétuosité, l’avidité même de Arrak.
S’installer au sud du Royaume elfe sans demander préalablement aux clans monoraciaux elfes était, selon moi, soit une bêtise monumentale, soit un acte de génie.
En l’occurrence, je pencherai davantage pour l’acte de génie actuellement. Les Paladins font parler d’eux. Arrak est cité de partout, même chez les hordeux où il a longtemps servi (nous rappellerons aux historiens attentifs que Arrak a longtemps fait partie des némésis, à présent RISE, qui attaquent actuellement « l’Alliance »). En plus d’être un sophiste exceptionnel, il semble aussi pouvoir exceller en stratégie à présent. Et dire que je n’aurais pas assez longtemps vécu pour voir toutes ses foutues facettes facétieuses de notre bon Arrak.
Mais reprenons…
Arrak s’est donc installé au sud du Royaume elfe (je ne parlerai pas ici des ex-empereur, nouveaux impérial n’ayant jamais eu la joie de converser de mon vivant avec son actuel chef) sans demandé l’avis de clans comme les Sylves, les Eldar ou encore les Ombre (si j’ai bien suivi), clans dont le RP se pose comme défenseur du Royaume elfique. (nous ne parlerons pas ici des drow, ces derniers étant souvent les premiers à se prétendre les défenseurs de leur race, mais qui appellent sans difficulté en renfort toute l’engeance hordeuse et chaotique qui d’ordinaire envahi le Royaume. D’ailleurs, Pat69 souligne lui-même qu’il n’aura aucune difficulté à tuer des elfes une fois cette guerre terminée si les Sylves sont de la partie : « Intervenir, en prenant le risque que, une fois le palais Paladin détruit, les hordeux aient leur attention attirée par les Elfes. »).
Des pourparlers ont eu lieu en vue de trouver une solution au problème. Les pourparlers ont échoués. Arrak était au centre des discussions. N’était-ce pas lui qui avait eu cette brillante idée de construire à cet endroit précis ? (en fait non, c’était Keyzer, mais il ne faut pas le dire, Arrak était encore hordeux à cette époque) Tous les regards se tournent donc bel et bien vers Arrak et les Paladins. Et force est de constatée que les pourparlers n’ont pas échouer à cause d’eux, Arrak jouant parfaitement les conciliateurs et les… rassembleurs.
Arrak fut au centre de cette polémique, et maintenant le voilà au centre de cette guerre. Et n’est-ce donc pas merveilleux de voir que les sylves sont même prêts à stopper leurs attaques sur les Paladins pour bouter hors des frontières elfiques les gueux de bases qui s’y agglutinent ?
Le palais Paladins devient pour quelques heures ou jours le centre de l’Alliance en Lorndor. Je trouve cela magnifique… Je trouve cela pathétique. Car nul doute que tout cela a été mûrement réfléchi, Arrak n’agissant jamais que pour son propre intérêt, comme son Maître, Wildfar, le lui a si bien appris à l’époque. Si certains voient dans le fait que les Paladins se trouvent au centre de tous les intérêts allianceux être une coïncidence, il se fourvoient, faisant simplement preuve d’une bêtise ou naïveté sans pareille.
J’opte donc pour l’acte de génie.
_________________ Au jeu d'échec, les fous sont les plus près du Roi.
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