Amonli naquis dans le village de Kazalhan, aux pieds des monts de pierre, d’un père armurier de son état, et d’une mère dont jamais l’identité ne lui fut révélée jusqu’à présent.
Dès son plus jeune âge, il fut instruit au maniement des armes, par des éducateurs de l’Alliance comme tous ses camarades d’alors. Il passa des années à s’entraîner ainsi auprès d’instructeurs et mentors toujours plus exigeants et tenaces. Ce fut une période difficile de sa vie, mais il réussit brillamment les examens de sortie.
Le cadeau de son père, à son départ pour le front, une fois sa formation achevée, fut une épée courte de fort bonne facture. Il l’avait acquise à grands frais, mais se faisait une joie de l’offrir à son fils unique.
Très vite, Amonli se retrouva sur le front. Dès les premiers contacts avec l’ennemi, il fit connaissance avec la peur, et la mort qui étaient omniprésentes sur les champs de bataille. Il vit les atrocités de la guerre : le sang, les cadavres, les bûchers mortuaires, les pendaisons… Il prit rapidement conscience que cette lutte n’était pas faite pour lui. Elle serait trop longue, trop ardue et éprouvante, et il la pensait d’ores et déjà veine et perdue, notamment parce que les soldats de la Horde étaient plus expérimentés et plus organisés, aucun d’eux ne discutant jamais les ordres de leurs officiers.
Le premier soir, à la fin de la bataille, il fit la connaissance d’un elfe dénommé Ronin, alors que ce dernier pansait ses blessures de la journée : entailles multiples, bosses, hématomes, mais rien de très grave comparé à l’état de ceux que l’on entendait gémir dans le baraquement des soigneurs.
A la reprise de la bataille, le lendemain matin à l’aube, Amonli comprit que son avenir n’était pas là. Il en était dorénavant totalement convaincu. Lorsque le massacre et les atrocités reprirent, il erra un moment dans la mêlée, évitant tant bien que mal le combat, ne tuant que par nécessité. Ainsi rejoignit-il le groupe des assistants soigneurs, afin de ne pas participer directement aux combats. Plus tard, il rencontra de nouveau Ronin, et décida de déserter avec son compagnon de fortune, qui, lui aussi, était horrifié par cette guerre sans merci. La guerre ne faisait que monter les hommes les uns contre les autres ne leur laissant plus le choix face à l’ennemi et obligeant ces derniers à ne plus se nourrir d’autres sentiments que celui de la vengeance et de la haine. Amonli et Ronin en étaient dégoûtés.
La nuit, ils se reposèrent dans une clairière non loin des combats qui encore faisaient rage, et s’assoupirent très rapidement, laissant leur feu se consumer doucement alors qu’il refaisaient connaissance avec le domaine des songes et des rêves.
Au réveil, ils tombèrent nez à nez avec un troll. Reculant du fait de la surprise, Amonli dégaina tant bien que mal son épée, tandis que Ronin s’apprêtait à lancer un sort. A ce moment, le troll leur sourit et s’exclama :
- « Paix mes frères ! Je ne vous veux aucun mal », leur dit-il. « Je suis Pro666, troll pacifiste et écologiste, et je vous invite à trouver refuge chez mon maître, Barbeverte. Il serait ravi de voir des voyageurs en quête de sagesse, en son logis. Venir à sa rencontre vous permettrait aussi, au moins un temps, de fuir ces combats meurtriers qui sévissent en ces temps plus que troublés en Lorndor. »
Nous acceptâmes la proposition, ce troll semblant sympathique et sincère et les bruits des combats reprenant de plus belle, atteignant à présent l’orée de la belle clairière où nous avions alors trouvé refuge.
Très vite, nous nous habituâmes tellement à la demeure de notre hôte, que nous rejoignîmes son clan (Les forces de la nature [NATURE]).
Ronin y était particulièrement à l’aise, si bien qu’il fut nommé Gestionnaire officiel du clan. Son rôle étant d’enseigner et d’aider les nouveaux écologistes aux sciences de la vie. Nous y restâmes un longtemps. Pro666 devint quant à lui président de la Ligue d’Argent. Ronin et moi-même n’avions pas participé à la création de cette entente pacifiste entre plusieurs clans, mais nous étions fiers d’en faire partie. Tout allait pour le mieux… Nous faisions de grandes excursions, aidions la population locale lorsqu’elle avait des problèmes, allions déguster diverses boissons dans les tavernes, notamment celle de la Ligue d’Argent où pro666 avait pour habitude de s’y faire servir des « aqueducs ». Bref nous vivions une petite idylle dans notre calme paradis lorndorien. Mais, Dieu sait pourquoi, les choses ne sont pas restées tel quel.
Un beau jour de printemps, alors que les fleurs commençaient tout juste à percer la neige encore présente en quantité, qu’un certain CrocLeBo (Chef de la triade d’Hadès [Triade]) vint parler avec Ronin. Leur conversation fut longue et, à la fin de leur entretien, je sentis que mon vieux compagnon de route ne resterait plus très longtemps avec Barbeverte. Il négligea d’ailleurs ses rendez-vous de l’après midi, pour aller se promener dans la forêt environnante. Je retournai alors dans la taverne des NATURE, en espérant que ça ne soit pas la dernière fois que j’y dégusterais cette fameuse bière.
Malheureusement, le jour suivant, il m’apprit sa décision de quitter le clan de la Nature pour aller retrouver CrocLeBo. Ce dernier lui avait prédit un avenir héroïque dans sa fameuse et ô combien glorieuse Triade d’alors. Cette nouvelle m’attrista et je me demandai ce qui me retenait chez pro666. A ce moment là, je m’aperçu que ma destinée n’était pas en ces lieux que le bonheur semblait finalement déserter, et je partis seul, en pleine période de doute durant laquelle j’étudiai les Nathrezims, les serviteurs de la légion ardente.
Après plusieurs jours voire même plusieurs semaines de recherches et de documentation, je concentrai un tel savoir dans ce domaine que cette nouvelle culture eut sur moi un effet tel que je décidai, après avoir mûrement réfléchis, de créer ce qui allait être l’école des Nathrezims.
Je passai alors plusieurs semaines à essayer de trouver des élèves dans les différents royaumes, quand, un beau jour, au détour d’un chemin fort peu fréquenté, je rencontrai Ronin.
Ce dernier avait tellement changé que, s’il ne m’avait pas interpellé, je ne l’aurai pas reconnu. Je lui fis rapidement part de mon échec dans ma recherche d’élèves. Mes paroles faisaient peur à la plupart des gens ; plusieurs fois je m’étais fais expulser d’une ville par les habitants craintifs ou furieux. Il m’annonça deux jours plus tard que mon cas avait été étudié par son chef, et qu’il était disposé à m’intégrer dans sa tribu, le temps que je trouve ma voie. Cette nouvelle me rassura et, très bientôt, je rejoignis la triade d’Hadès où je m’intégrai sans difficulté apparente.
Avec mes nouveaux compagnons, je retrouvai mes amis de la Ligue d’Argent. Leurs idéaux n’avaient guère changé, mais le nombre de gens participant à édification de ce Royaume de paix avait augmenté. Les voyageurs qui le traversaient ne craignaient plus rien. Les ogres, autrefois nombreux dans la région, étaient abattus sitôt la nuit tombée. Les assassins, dont la renommée avait été grande, traqués, même passées les limites de nos terres.
Un mois après ma venue en ce nouveau lieu, j’exposai à Ronin ce que je souhaitai faire à présent que je pensais avoir trouvé ma voie.
- « Maintenant que je me suis revigoré et que mon moral est au beau fixe, je vais me replonger dans l’étude des sciences occultes, car je sais que mon avenir est là, bien qu’il paraisse moins heureux que le tien », lui annonçai-je.
Je repartis donc, à sa grande déception, et très vite je subis un nouvel échec dans ma recherche d’acolytes. La guerre était lancée, et tous les villages visités étaient soit pillés, soit vidés de la jeunesse qui les emplissait encore deux mois auparavant ; les sergents instructeurs des deux camps avaient fait du « bon boulot ».
Mais cette fois-ci, fort de mes expériences précédentes, je ne sombrai pas dans le désespoir et la mélancolie, et je me mis à l’étude de la nature des démons. Ces recherches me prirent plusieurs semaines. Une fois terminées mes longues et fastidieuses lectures, je décidai de me remettre, encore, à la recherche d’élèves. Cette fois-ci, ma recherche aboutit, et je fus rejoins par un Nain répondant au nom de Gimli.
Plus tard, lors d’une reconnaissance de terrain pour la construction d’une idole, je fus attiré dans une caverne où, une fois à l’intérieur, je perdis connaissance.
[/HRP]A cet instant mon perso fut supprimé par un bug, ou une maladresse d'admin, on ne le saura jamais... Toujours est-il que j'ai du recommencer du début. [/HRP]
_________________
Dernière édition par Amonli le Lun 27 Août, 2007 8:26, édité 2 fois au total.
|