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Une Histoire, Une Vie : Le Pouvoir de DEMAS
 La Naissance d’un idéal
Le nain porteur du pouvoir de DEMAS
Les lames se fracassaient, des hommes tombaient, des rivières de sang ruisselaient, des cadavres jonchaient le sol. Dans le désarroi de cette guerre, deux clans rivaux s’affrontaient pour assouvir leur soif de destruction. De monstrueux trolls écrasaient de pauvres elfes, le marteau d’un petit gnome aux cheveux longs explosa le crâne d’un orc.
Dans ce chaos le plus total, bataillait un nain, un petit être à longue barbe. Il portait une cotte de mailles elfiques cousue sur une fourrure d’ours blanc, et une magnifique hache forgée par ses ancêtres. Il guerroyait ivre, une chope fermement tenue dans sa main libre. Il vit un squelette à quatre pattes sur un humain, il l’étripait, il s’acharnait sur ce qu’il restait du corps du soldat. Le nain, ivre, prit dans un élan de dégoût, se précipita sur le squelette, lui coupa le radus/cubitus et le tibia. Le mi-mort, mi-vivant s’effondra, mais les tessons de bouteilles, qui lui servaient d’arme se plantèrent dans le pied du nain. Un cri de douleur retentit, il se cambra et s’écrasa sur le sol. La tête du nain heurta le crâne du squelette. Il ne vit plus rien, ses yeux se révulsèrent, et il tomba dans un sommeil profond.
Il se tenait debout dans une grotte, simplement habillé d’une robe rouge et jaune cousue de fil d’or. Il marcha pendant quelques temps pour trouver une sortie, mais bien vite il abandonna toute idée d’évasion. Il déambula sans but précis. Et il atteint une porte, une simple porte en bois, coincée entre les parois de la grotte. Il l’ouvrit et entra. La porte se referma derrière lui. C’était une pièce toute blanche, tellement blanche que les murs ne se différenciaient ni des plafonds, ni du plancher. La porte disparu. Il se retrouva au milieu du vide blanc. Il ressenti la pesante sensation d’être observé. Dans son dos, un étrange craquement retentit, le nain se retourna d’un sursaut : une chaise avait apparu. Il s’assit. Une fois sur la chaise, une table apparue devant lui, puis une chaise, puis un échiquier. Une voix retentit :
-Noir ou blanc ?
-Blanc ! Répondit le nain.
-Bien…
De magnifiques pions apparurent sur l’échiquier. Le nain bougea sa première pièce. En face, "les noirs" bougeaient tout seul. La partie commença, "les noirs" prirent rapidement l’avantage. Au bout de quelques minutes le roi blanc bascula à la renverse…
Il perdit lamentablement. L’échiquier disparut. Le nain, épuisé, et un peu déçu, pensa qu’une bonne bière lui ferait du bien et, sur la table, une magnifique choppe bière apparut. Il la but d’une traite, et la voix reprit :
-Noble guerrier tu t’es bien battu, même si tu as perdu. Tu as réussi le test, la façon de se défendre aux échecs révèle les capacités et les valeurs d’un guerrier.
Je suis DEMAS, et je t’ai choisi toi, guerrier. Je veux que tu écoutes attentivement mes très saintes paroles !
En ce beau monde créé par les dieux, les croisades dite saintes éclatent ici ou là. Ils se battent au nom d’idéaux, aujourd’hui perdus. La réelle cause de tous ceci est l’ignorance. Chacun a une vision erronée des choses.
Retiens bien ceci mon ami. Je t’ai choisi pour accomplir une tache. Tu devras rectifier cette ignorance, et installer dans ce monde la réelle idéologie : le pouvoir de DEMAS.
La paix éternelle ne sera possible que lorsque les infidèles, les "sous-hommes", seront terrassés !
Certaines tribus auront un but commun au nôtre : installer la paix. Mais ce sont, autant que les autres, des hérétiques ! Ils prônent une égalité totale des individus, mais la paix n’est possible si certains individus sont présents. Ainsi les moyens qu’ils mettent en œuvre pour atteindre leur but, n’est qu’autre que la conversion, ils veulent convertirent à leur cause, même les plus hérétiques des hommes, ABBERATION. De plus, ils pensent qu’une fois la paix instaurée dans se monde, elle y restera. C’est totalement faux.
La paix doit être installée de force, et être maintenue d’une main de fer !
La paix sera installée par ta force, et elle sera maintenue grâce à ta main de fer !
Tue les infidèles ! Et installe la nation à l’idéal doré !
Ce que je te dis te semble encore trouble, c’est tout à fait normal. Tu dois apprendre par toi-même. Tu découvriras la réelle signification de ceci.
Et n’oublie surtout pas. Seul le pouvoir de DEMAS survivra !
Tu es désormais l’héritier du pouvoir de DEMAS !
-Mais…
Le Nain n’eu pas le temps de dire quoi que se soit, que sa vision devint trouble, puis il ne vu plus rien. L’immense salle blanche était devenue noire. Il sentit le sol disparaître sous ces pieds, et il tomba, il tomba dans le vide, une chute interminable.
Il se retrouva là ou il c’était endormi. Les combats semblaient finis. Seuls des cadavres jonchaient encore le sol du champ de bataille. Le nain ne savait plus quoi penser. Etait-ce un rêve ? Devait-il suivre les indications, pas très précises, qu’il avait reçues.
Ce fut la tête pleine de questions qu’il partit à la recherche... D’une bonne Bière.
Qui De Nous ?
Flamme de l’enfer : camp de vacances offert aux hérétiques
L’héritier nain, marcha pendant quelques heures quand il aperçut la première marque de civilisation, il chercha rapidement du regard l’auberge du village, et s’y dirigea d’un pas pressé. Il entra discrètement, commanda une bière, et s’assit dans un coin. Réflexion intérieure :
"Qui pouvaient bien être les infidèles ? -Aucune idée !
Je dois rassembler des hommes pour prôner le pouvoir de DEMAS, je dois faire brûler dans les flammes de l’enfer les hérétiques. OK. Mais bordel, qui sont les hérétiques ?"
-Tavernier… Une autre bière !
-Tout de suite Monsieur
"slurp !"-plus de bière. Lumière : "Ce sont tous les autres, Ceux qui ne croient pas au pouvoir de DEMAS, tous ceux qui ne veulent pas se rallier à la cause. Je dois monter une armée, seuls ceux qui me rejoindront seront sauvés, seuls eux connaîtront la réelle signification d’un monde de paix, car seuls eux seront encore en vie pour pouvoir maintenir l’ordre et la paix. Les autres mourront. Les infidèles sont tous ceux qui ne soutiennent pas ma cause.
Je dois rassembler tout le Lorndor pour instaurer la paix. Finies les guerres aux idéaux perdus."
...
Le Rassemblement
La damnation des infidèles ne fait que commencer
Nous ne somme pas des tueurs sans scrupule, ni des voleurs de bas étages !
Nous sommes l’élite de cette nation, prêts à terrasser la haine et la guerre en ce bas monde !
Seulement ralliés à nous. Vous survivrez, nous ferons la guerre pour instaurer la paix !
Nous tuerons sans hésiter femmes et enfants qui s’opposeront à nous !
Seuls les héritiers du pouvoir de DEMAS survivront !
Depuis quelques temps déjà, ces phrases étaient prononcées par le nain. Il cherchait de solides combattants pour rejoindre sa cause. Il avait déjà convaincu d’anciens camarades de le suivre.
A présent, il était face à un orc, une proie facile. Quoi de plus bête qu’un orc (sauf peut-être un troll) ? Mais quoi de plus fort et robuste (sauf peut-être un troll) ? :
-Mon ami, notre but est simple, nous instaurerons la paix par tous les moyens possibles.
-Niark ! bluu ! grrr ! cé nul pé ! ‘’bave’’ ‘’bave’’
-Ne réagis pas comme ça mon ami, je t’explique. Nous avons besoin de toi, nous avons besoin de tes superbes qualités de combat. La paix ne peut être instaurée que par la force, et ta force est des plus impressionnantes qui soient. Tes talents aux combats seront, je te le promets, toujours utilisés. Nous tuerons les infidèles. Tu tueras les infidèles. Et une fois que nous serons au sommet du Lorndor, une fois que nous dominerons le Lorndor, ta force sera toujours mise à contribution pour maintenir l’ordre. Tu feras la guerre, tu te bâtras, comme avant, mais au nom du pouvoir de DEMAS.
Mon ami, je vais changer ta vie, rejoins-nous !
-Plup ! plup ! bien batre, moi taper, moi chef, moi aimé pé ! ‘’bave’’ ‘’bave’’
Avec ce grunt de plus, une petite armée, déjà, avait était montée. Ils n’étaient pas beaucoup, mais ils étaient fiers et robustes.
La Bataille De Macdabenca
Le bruit courait qu’un nain montait son armée. Les grands seigneurs des domaines avoisinants eurent, à leur tour, par de cette rumeur.
Saybond, un grand humain à la musculature développée, était un de ces seigneurs. Il régnait sur son domaine d’une main de fer (lui au moins il utilise les bonnes méthodes). Son royaume se rapprochait de l’enfer, les paysans étaient volés, rackettés, passé à tabac, tués, leurs femmes étaient violées par la garde du Seigneur, les enfants étaient les cibles des marchands d’esclaves (mais la cause à laquelle ces méthodes étaient dévouées est hérétique, pourquoi se donner autant de mal pour instaurer le chaos ?).
Arogg était un autre de ces seigneurs. Le troll magicien était ce qu’on qualifiait de pacifiste, il prônait la paix (quelle belle cause, la paix est réellement l’utopie absolue, lui au moins l’avait compris). Mais pour instaurer cette paix, il ne faisait rien, ne réprimander ni les assassins, ni aucune personne sorti du droit chemin. Les forts dominaient les faibles, les paysans ne se faisaient non pas agresser par la garde du roi, mais se volaient entre eux. Aucune personne n’était là pour instaurer l’ordre.
Saybond et Arogg se détestaient cordialement, mais tous les deux ne voulaient pas qu’une autre puissance, quelle que soit son objectif, perturbe l’ordre déjà mis en place. Ils ne se rencontraient que très rarement, mais cette armée leur faisait à tous les deux très peur. Ils fallaient qu’ils changent cela. Ils se réunirent donc en territoire neutre, Saybond et son garde du corps attendaient déjà Arogg à l’arrière d’une taverne. Ce dernier arriva avec un peu de retard accompagné d’un petit elfe encapuchonné.
-Vous êtes en retard Arogg ! Bon passons. Vous avez, tout comme moi, eu connaissance de ces rumeurs. On ne peut pas laisser cette action impunie. Je vais les écraser, mon armée est déjà prête. Vas-tu m’aider ? Sais-tu où ils se trouvent ? Commença Saybond.
-Je vais être bref, je ne veux pas qu’on me voie en votre présence. Voyez-vous, cet elfe se nomme Aron. C’est un espion… que j’ai moi-même introduit dans leur organisation. Il te donnera tout ce dont tu as besoin. En échange tu me les tues tous, tous sans exception. Tu gardes leur magot, je te l’offre, mais il n’y aura aucun survivant, n’est-ce pas ? Sans attendre réellement de réponse le troll continua.
Aron reste avec lui. Donne lui tous les renseignements dont il a besoin et retourne auprès d’eux.
Au revoir Saybond…
-Mais tout le plaisir fut pour moi ! Répondit-il avec un sourire narquois aux lèvres.
L’armée de DEMAS s’était regroupée dans leur repère, une petite auberge achetée par le nain quelques jours plus tôt. Ils étaient une petite quinzaine, autour d’une bonne bière naine à chantonner des chants de guerre et, à discuter ce qu’ils allaient faire le lendemain. Une ambiance bonne enfant régnait dans l’auberge. Un peu en recul, un petit elfe encapuchonné semblait pressé. Il regardait par la fenêtre, on aurait dit qu’il attendait quelque chose.
Gling ! Les vitres explosèrent en morceaus, une flèche se planta sur le tonneau de bière qui explosa, la bière se répandue sur le parquet.
-Tous à vos postes, prenez une arbalète ou un arcs. Repoussez les ! Qui qu’ils soient, ils ne doivent pas nous atteindre. Toi, barricade la porte, et toi sors les boucliers et les lances, on va en avoir besoin.
Le nain criait les instructions. Il pris à son tour une arbalète, visa a travers une fenêtre. Shling ! La flèche partit à une allure folle, et alla se coincer entre les deux yeux d’un elfe. Mais déjà les assaillants étaient arrivés à leur hauteur.
-Chef, la porte va lâcher, on fait quoi ?
-Laissez vos arcs, prenez une arme et un bouclier ! Mes frères, nous allons livrer une grande bataille ! Je ne sais comment ils nous ont trouvé, mais cela importe peu ! Car je veux entendre le son de vos lames briser leurs os ! Les hérétiques sont à nos portes, c’est le moment de leur prouver qui nous sommes. Mes amis… L’heure a sonné… L’heure de nous battre ! Seuls les héritiers du pouvoir de DEMAS survivront ! Pour notre honneur. Pour DEMAS !...
La porte vola en éclat. Un soldat entra, mais il fut arrêté net, un orc de DEMAS souleva un énorme marteau qui atterrit sur la tête du soldat, sous le poids de l’arme, la tête du soldat éclata, puis il s’effondra. Un Tauren de DEMAS chargea les assaillants qui gênaient l’entrée, la porte fut complètement dégagée.
- CHAAAAAAAAARGEZ !
Les huit héritiers restant se ruèrent à l’extérieur, arme au poing. Quel ne fut pas leur étonnement quand ils virent une centaine d’hommes face à eux, l’armée de Saybond. N’écoutant que leur courage, les huit héros chargèrent, sachant pertinemment qu’ils n’auraient aucune chance. Sliong, Sliong, deux flèches abattirent le gnome et le Troll de DEMAS. Déjà les six autres combattants entamèrent le corps à corps.
Le tauren brandit sa hache. Il la fit tournoyer autour de lui, il coupa les deux jambes d’un humain et la tête d’un nain. Le tauren fut rapidement pris de cours, une dizaine de morts vivants lui sautèrent dessus. Il bascula à la renverse poussant un cri de douleur sous les coups et morsures des créatures. Dans sa chute, il écrasa le vampire de DEMAS.
L’humain sortit son épée. Il la planta dans le ventre du premier venu. L’orc, ne comprenant ce qu’il se passait, tapait sans réfléchir sur tous ceux qui passaient sous ses yeux. Il embrocha plusieurs soldats, mais par inattention, ou crétinerie, il détruisit l’humain de DEMAS. L’orc continua dans sa frénésie, il tournoyait projetant les soldats les uns après les autres. Mais, même un orc ne peut, tout seul, combattre face à une armée, rapidement il perdit l’avantage. « L’orc reçut le coup en plein flanc. Pas le temps de reprendre son souffle qu’une autre attaque, frontale cette fois, l’envoya au tapis. Il n’avait plus qu’à se mettre en boule, se rassembler au maximum, laisser pleuvoir, attendre que ça passe, tout en sachant que ça ne passera pas. » [hrp]Citation de Daniel Pennac "Au bonheur des ogres" réadapter[/hrp] Battu à mort l’orc bascula dans le royaume des ombres…
Ils n’étaient plus que deux : le nain et le petit elfe à capuche. Le nain bataillait, sa hache et sa magnifique armure, il rentrait dans le tas, il coupa une tête, explosa les jambes d’un tauren.
Puis, il s’arrêta net. Il sentit un métal froid dans le bas de son dos, lâcha ses armes, et tomba à genoux. Un souffle glacé emplit tout son corps. Le nain toucha sa plaie, un doux liquide rouge lui coulait sur les doigts. Il se retourna et vit un petit elfe encapuchonné, une dague à la main.
-Mécréant ! C’est toi qui nous as trahi. Tu fais honte à ta race. HERETIQUE ! Comme vous tous ! SEULS LES HERITIERS DU POUVOIR DE DEMAS SURVIVRONT !
Le nain s’écroula… Mort…
Tous les premiers héritiers sont morts. Mais le pouvoir de DEMAS, lui, n’est pas mort. De nobles héros ont perpétué le pouvoir de DEMAS. Rejoignez-nous pour combattre les infidèles et les hérétiques. Seuls les héritiers du pouvoir de DEMAS survivront.
Seuls les membres du clan DEMAS, et leurs alliés proches sont considérés comme non-hérétiques. Les infidèles sont donc tous les autres !
Nous sommes neutre dans le conflit Horde/Alliance. Chacun de nos membres est libre de défendre son château de race... Ou pas.
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