Forum Heroes' Chronicles

Earwen trouna la tête vers Shandra. Puis elle pris fermement son baton, l'arranchant des mains de l'humain. Le renard précédait toujours l'Elfe qui utilisait cette fois son baton pour reconnaitre le sol. Elle se replaça près d'un des bassins et souffla.

Se détendre... c'est vrai qu'elle se sentait vidée de tout cela... Se détendre et ne penser à rien de grave... C'était une belle idée... Elle enleva alors ses bottes, remonta son pentalon jusqu'aux cuisses et se retourna pour mettre les pieds dans le bassin...

Oui.. juste se détendre...

Helioss était restée très discrète. Cette montée d'étage, cette compagnie, tout cela l'assomait. Joindre une compagnie dans une quête avec objectif dérisoire qu'est de nettoyer son futur foyer. Stupide. A chacun ses goûts... pensa Helioss, tout en scrutant les murs ternes et usés. L'elfe noire jeta un regard furtif au Prince Noir, en train de s'amuser follement avec son elfe.

Elle pouvait percevoir leur aura, à tous. Il n'y avait aucune peur. Chacun était si différent. Ils semblaient idiots, et inférieurs, mais ils recelaient tous quelquechose en eux. Qui ne l'interessa guère d'ailleurs. Aucun ne pouvait retenir son attention. La seule chose qu'elle pouvait éprouver à leur égard, était l'indifférence totale. Excepté le Prince Noir. N'est-ce donc pas pour lui qu'elle était venu? Ce qu'on racontait à son propos était impressionant. Mais l'être qu'elle voyait, adoptait un caractère assez... humain, par moment. Tout comme parfois, il l'intriguait. Elle aurait ce qu'elle voulait, un jour ou l'autre. Le temps ne lui manquait pas. La réponse flottait sous ses yeux, mais dès qu'elle tentait de s'en saisir, elle lui glissait des mains comme de l'eau...

Justement, en parlant d'eau, la petite compagnie semblait prête à de nouveaux moments de détente. Bientôt ils seraient tous en petit couple en train de se masser bêtement dans l'eau.

Une volée de gouttes l'aspergea. Helioss resta calme, mais déjà, elle fit un pas vers Glorfindel. Elle serait très bien parvenue jusqu'à lui, si quelqu'un ne la retint pas pas le bras. Et ce quelqu'un...

(Ombre-de-Nuit... Ce n'est que de l'eau... Quelle importance)

La démone observa l'elfe d'un oeil peu commode.

(Tu as raison. Tu peux me lâcher maintenant ?)

Le tigre ouvrit son énorme gueule et relâcha le bras de son amie. Soucieuse pour son manteau de cuir, Helioss épousseta sa manche d'un air offusquée. S'il l'avait déchiré, elle lui aurait fait passer un mauvais quart d'heure!

Elyra se laissait aller sous les mains sûres de son époux. Petit à petit toute pensée quittait son esprit. C'était agréable...

Puis, un mouvement. Cachée derrière les ailes de Thanos elle ne pouvait voir de qui il s'agissait, mais cela l'avait sortie de sa torpeur. Alors que son mari tentait de la calmer à nouveau avec ses massages, elle se tourna pour le regarder, posa une main sur son épaule et dit, légèrement inquiète:

- Thanos il y a quelque chose qui ne va pas, tu ne penses pas? Imagines tu une seule seconde une trêve pareille en pleine guerre? Tu vois des milliers de soldats s'arrêter d'un commun accord dans le bit de faire une sieste? Ce n'est pas possible! Quelque chose cloche! Et si ... euh... l'eau produisait une vapeur toxique qui nous faisait oublier pourquoi nous sommes là? Tu ne crois pas? c'est possible non?

Elle commençait à paniquer. Elle ne comprenait pas cette situation qui était folle et loin de toute logique.
Puis elle regarda Thanos intensément, le poussa à l'épaule pour l'allonger sur le dos... et, posant ses lèvres sur les siennes, l'embrassa... longuement...

Michael recula et tomba à l’eau, Junon n’eut même pas le temps de faire un geste pour le retenir puis il sortit de l’eau la mine piteuse, ce qui fit sourire Junon.

* Qu’il est mignon *

Ensuite, il enleva son haut et s’installa pour la séance de massage. C’est à ce moment-là qu’elle remarqua qu’elle aussi était trempée.

* Hum ! Il va falloir que j’enlève mes vêtements si je ne veux pas attraper froid. L’immortalité ne veut pas forcément dire ne pas tomber malade. Il faut aussi que je m’installe sur quelque chose qui me permette d’être assise un peu plus haut que lui. *

Junon regarda autour d’elle pour voir si elle trouvait quelque chose pour s’asseoir dessus

* Peut-être un morceau de bois, mais ça voudrait dire retourner à l’étage en dessous… Trop long… *

Elle remarqua un bassin d’eau chaude qui faisait des bulles et surtout les marches y menant

* Et bien voilà ! Mais avant ça… Retirer ses fichus vêtements qui commence à me faire grelotter ! *

Elle plaça la fiole d’huile entre ses seins laissant ainsi ses mains un peu libre. La brune se mit donc à délasser son mini-haut, ce qui lui prit quelques minutes, à cause du faite que le lien était mouillé. Un espèce de bandage lui entoure la poitrine, cachant ce qu’il y a à cacher. Elle retira ses bottes mais hésita à retirer son pantalon. Elle plia les jambes de son pantalon jusqu’à mi-cuisse, le faisant ainsi devenir un mini-short.

* Et voilà ! Donc emmenons se jeune homme jusqu’à l’autre bassin ! *

Elle se mit devant lui :

- Excuse moi mais on va devoir bouger ! dit elle en lui prenant la main et en l’emmenant jusqu’au nouveau bassin.

Elle le fit s’asseoir sur la seconde marche se qui lui permit de s’asseoir sur la première marche, la mettant ainsi un peu plus en hauteur que lui. Junon mit ses pieds au niveau des cuisses du blondinet :

- Bon j’espère que je n’ai pas perdu la main, ça fait quelques siècles que je n’ai pas masser quelqu’un.

L’image du temple d’Arès, de son bassin et de Iolaos lui traversa furtivement l’esprit, qu’elle s’empressa rapidement de chasser. Elle mit un peu d’huile dans la paume de sa main puis l’étala sur son autre main, chauffant ainsi l’huile.
Junon posa ses mains sur les épaules de Michael et commença à le masser, se dirigea ensuite vers la nuque massant doucement vers le sommet du crane, puis suivit la colonne vertébrale jusqu’à la chute de rein et revint au niveau de la nuque et des épaules…

hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

C'était certainement un bruit qu'on ne s'attendait pas à entender, au milieu de ce rare moment de quiétude qu'était devenu la "pause massage". La source du bruit en question étant plutôt mystérieuse, chacun oublia quelques secondes ce qu'il était en train de faire pour observer la chute à grande vitesse -et apparamment de très très haut- d'une boule gesticulante qui ressemblait à Bès, particulièrement à cause du truc rouge que la boule essayait de maintenir sur son crane.

*PLAOOUUF*

Ce bruit là paraissait déjà plus à sa place, dans la salle d'eau. Bien que la masse du truc gesticulant soit très faible, son contact avec l'un des bassins s'assorti mystérieusement d'une éclaboussure -qui mériterait plus le nom de vague- qui arrosa copieusement toutes les personnes présentes dans la pièces, demi-dieux, gros chats, elfes et démones compris.
Apparut bientôt à la surface du bassin la pointe du machin rouge cité plus haut, qui semblait dériver sans but précis.

Thanos, que ses ailes avaient plus ou moins protégé -enfin, surtout Elyra-, n'attendit pas que les autres reviennent de leur surprise et s'approcha du bassin d'un air nonchalent. D'une main ferme, il saisi le tissu rouge tout détrempé et tira vers le haut d'un coup sec. C'est sans grande surprise qu'il découvrit, sous le chapeau, le lutin gigottant et s'accrochant déséspérément à son couvre-chef.

Hum, jolie pèche. Ceci dit, je doute que ce genre de prise soit comestible. Sauf peut-être, pour les gros matous mouillés...

Se disant cela, il jetta un regard vers le matou en question, complètement trempé, sa fourrure dégoulinante plaquée sur son corps qui paraissait avoir perdu un bon tiers de son volume. Laissant échapper un large sourire devant la mine du félin, Thanos continua à l'adresse du "poisson".

Je suis sûr qu'il adorerait croquer du génie...

Shandra baissa les yeux sur sa... "chemise de bain" qui, une fois détrempée, se trouvait être particulièrement suggestive, puis lâcha un soupir.

- "Croquer du génie" ? Le pauvre...

Son ton compatissant lui attira un ou deux regards surpris.

- Ne me regardez pas d'un air aussi inquiet. Je parlais du tigre. Le mien dévore absolument tout ce qui passe à sa portée - il a failli s'étouffer avec un type en armure, une fois -, mais je crois que même lui n'en voudrait pas.

Sur ce, l'elfe entreprit de s'extirper du bassin, opération rendue fort périlleuse tant par l'état glissant des bords que par la malheureuse chemise qui, à défaut de laisser voir quelque chose, laissait tout deviner de sa personne...

Recevoir une vague d'eau sur la figure réveilla Earwen de sa léthargie. Elle clignait des yeux et réalisa qu'elle distinguait maintenant des formes. Elle devinait les colonnes et ses compagnons. Une forme ailée tenait une silhouette petite et se débattant...

Ce "poisson" n'a pas l'air ravi de cette nouvelle Thanos....

Les yeux de la pretresse commençait a retrouver une couleur normale bien qu'un voile sombre restait visible.

Tandis que la chose continuait de gigoter en se raccrochant désespéremment à son chapeau détrempé, Thanos, tout en écoutant les remarques des deux elfes, secoua davantage encore l'ensemble, histoire d'attirer son attention A moins que ce ne soit simplement un pretexte pour faire tourner le génie en bourrique, lui qui passait son temps à les narguer.

La remarque d'Earwen le fit d'ailleurs sciller, et il lanca un regard en coin à la prétresse -tout en essayant de ne pas regarder l'autre elfe. Il lanca par dessus son épaule -non pas le génie, quoique ça n'allait sans doute pas tarder-, mais quelques mots, sur un ton enjoué :

Ravi de savoir que tes yeux vont mieux !

Puis, cessant de secouer l'olibrius à bout de bras, il le leva à hauteur de son visage, et repris d'un ton doucereux :

Bien, et maintenant, peut-on savoir quelle est la suite du programme ? Et, avant cela, que nous vaut une telle entrée ?

Hum.

Maintenant que la grosse brute ne le secouait plus, Bès pu remettre un peu ses idées dans l'ordre. Il commença donc par recentrer son regard sur la brute en question. Tout ceci, bien sûr, sans lacher son chapeau.

Voudriez-vous commencer par me lacher le chapeau ? Il va finir par se déchirer. Et puis, c'est le mien.

Amusé par le ton rageur du lutin, Thanos fini par le lacher, toujours au dessus du bassin, et esperant d'ailleurs qu'il y retomberait sans faire de vagues. Le génie tomba en effet, mais se reçu souplement sur la surface de l'eau, tout comme si elle n'était en fait qu'une plaque de verre merveilleusement décorée. Et comme s'il n'était pas passé au travers deux minutes plus tôt.

Comme si c'était parfaitement naturel, il remit d'un geste rageur son chapeau détrempé, l'enfonçant jusqu'aux yeux. Avisant Malice qui, sous sa forme d'oiseau, observait la scène depuis un perchoir en hauteur, il gégni avec véhémence.

Ha non ! Je vous interdis de tricher ! Malice, t'as pas le droit ! Tu dois jouer le jeu, toi aussi, sinon... sinon.... heu... Bref.

Puis, pointa un index aussi rageur que minuscule sur la poitrine carapaçonnée du Prince :

Et vous là ! C'est quoi cette histoire ? Où croyez vous avoir eu la permission d'utiliser ces bassins ? Nanmého ! Bande de... de... d'aventuriers !

Sur ces mots pleins de bon sens, il croisa les bras d'un geste qui se voulait toujours rageur, et laça de sous le rebord mouillé de son chapeau un regard courroucé à la ronde, tandis que Malice émettait un son entre le hénissement et le rire, ce qui donnait un résultat assez surprenant lorsque venant de la gorge d'un oiseau.

Désormrais habitué aux éclats du génie, Thanos observa, imperturbable :

-Tu n'as pas répondu.

Ce qui déclancha derechef une seconde moue boudeuse de la part de la trogne à moitié cachée sous le chapeau.

J'réponds si je veux !

Avec un soupir, Thanos, se détourna du minuscule être, et lanca à la cantonade :

Une idée de ce qu'on pourrait faire de lui ?

Mieux... oui... même si j'ai l'impression d'avoir lesyeux d'une taupe ayant une gueule de bois...

Puis, quelques instent après, le voile sombre de ses yeux s'embrasa a l'invitation de Thanos

J'ai plein d'idées... et j'ai une dague qui va finir par rouiller...

Un sourir carnassier se dessina sur les lèvre de la pretresse moins aveugle.

Bès lacha alors un grognement dédaigneux, sans quiter son air boudeur accentué par le chapeau enfoncé jusqu'aux yeux.

Pfeu. Même pas peur.


Ce fut ce moment que Malice choisi pour intervenir directement. Il semblait s'amuser, mais bon, les mauvaises têtes, il en avait un peu marre. Il quitta donc son perchoir d'un gracieux saut et aterri avec douceur à côté du lutin, non sans prendre garde à lui mettre un vigoureux coup d'aile, au passage.

-Aïe ! Bon Dez !

Ne sachant apparamment s'exprimer autrement -chose qui devait être difficile sous cette forme- , Malice entama un long laïus sur le mode télépathique, de façon à ce que tout le monde puisse "entendre" dans la pièce.

*Bon, Bès, ça commence à bien faire. Non seulement t'as pas été fichu de faire ton boulot de gardien et t'as laissé des tas de trucs maléfiques pénétrer le Naernamarth, mais en plus tu les as laissé s'installer. Je sais que le maître est parti, mais étant donné qu'il n'as pas prévu de retour et que ça fait maintenant quelques siècles, ça m'étonnerait fortement qu'il revienne. Alors je suis sûr que tu t'amuse beaucoup, mais moi j'en ai par dessus la crinière de ces histoires.*

Bès lanca un regard qui se voulait méchant au volatile, de toute évidence plus froissé par le contenu des paroles que par le langage frustre -mais adapté à la personnalité du lutin- de Malice.

Heu... Ouai ! za va, hein ! du va pas de bettre à be brouter le chapeau, toi auzi ! za commence à bien faire ! Ze d'ai bas vu faire grand chose, doi non plus !

*Je ne suis pas le gardien. Ce n'est pas mon travail, contrairement à toi.*

Grmbl ! Et alors !

*Et alors ça ne change rien au fait que tu n'ai en rien empêché l'installation de parasites.*

Ouai, bon. Za va, j'ai compris. Gu'est ze gueu du veux gueu ze faze.

*Que tu arrête de mettre des batons dans les roues de ces gens là et que tu les laisse faire leur boulot d'aventurier. Voire même que tu les aide.*

Le lutin fit alors théatralement mine de s'étrangler, livrant une extrordinaire interpretation, allant même jusqu'a devenir tout bleu.

Gueu je les aide ? Mais t'es schtroumph ?

*Que tu leur dise au moins ce qui les attends plus haut. Ce qui nous a valu ton entrée "spectaculaire", d'ailleurs. Et arrête de parler du nez, tu m'énerve.*

Pff.... C'est pas du jeu.

*Ce n'est plus un jeu. Il me semble qu'ils ont rempli avec brio un certain nombre d'épreuves dans les étages précédants, et pour moi, ils ont fait leurs preuves.*

Mouai. D'accord, d'accord.

L'air résigné et toujours un peu boudeur, Bès se tourna vers les aventuriers qui suivaient la scène.

Bon, pour faire clair, il vous reste deux étages : les appartements des invités, puis le labo/biblio/buro/chambredudirlo/poualodo.
Ce qui risque d'être génant, c'est que l'étage au-dessus -les chambres, donc- est envahi. Plein de petites bestioles vicieuses zé voraces. Suffisamment pour vous réduire tous en steack bien saignant, rien que par leur nombre.

La solution se trouve au labo. C'est là haut que le Maître faisait ses expériences, et il est rempli de trucs magiques, le tout renfermant suffisamment de puissance magique pour faire un gros BOUM.

Elyra était perdue dans ses pensées... Elle ne remarqua pas que Thanos la laissait et que Bes était de retour. Elle avait une étrange et désagréable impression, comme si les dernières minutes avaient en fait duré des heures. Alors que le dragon qui distordait le temps avait été terrassé pourtant. Vraiment bizarre.

Elle revint à elle en entendant les dernières paroles du lutin et se leva en fronçant un sourcil.

- Comment? La solution du prochain étage se trouve à l'étage encore au-dessus? Tu es sûre que tu ne te mélanges pas les pinceaux?

Des bestioles qui allaient les dévorer... encore des monstres! Elle regarda tour à tour chaque personne présente, chaque courageaux compagnon et sourit. Bah, elle n'allait pas faire la fine bouche. Personne ne voulait rester sans rien faire de toutes façons alors... autant se lancer... en priant Eternité.

- Alors Bes, dis nous, quelles sont ces bêtes affamées dont tu parles?

Le lutin lança un regard furibond à l'elfe.

J'sais s'que j'dis !
C'est pourtant pas dur à comprendre. Au dessus, il y a les chambres, donc des pièces remplies de meubles et de monstres, mais sans réelle possibilité de se défendre. A part en s'enfermant dans une chambre.
La pièce du dessus, par contre, c'est le labo. Là où le maître faisait des tas d'expérience, en forgeant des armes, en mettant des tas de pouvoirs dans des objets, tout ça.
Donc, pour qui ont un cerveau de gnoll, vous devez traverser l'étage des chambres le plus rapidement possible, pour arriver au labo. Là-bas, vous serez en sécurité, et vous pourrez fouiller dans les artefacts pour trouver quelque chose qui nous débarrasserait de la vermine.

Vu ?

Quand aux bestioles, vous le verrez suffisamment rapidement. Sachez seulement qu'elles sont petites, vertes, pleine de dents et de griffes, et très méchantes. Et loin d'être idiotes, pour couronner le tout....

Son explication achevée, il se mit à taper du pied. Toujours sur l'eau, sans que cela ne provoque d'éclaboussures.

Quoi, vous êtes encore là ? Bougez vous !