Grand remue ménage dans nos loges, déménagements et nettoyages dans nos petits appartements intimes, et emménagement des nouvelles recrues : on profite de notre quartier libre pour mettre nos stats ailleurs et ne conserver que nos petites aventures RP...
Mais nos loges, seuls les membres du clan peuvent les voir... ainsi vous ne verrez ni celle de Vashna le fou qui bouge ses meubles tout le temps, ni celle de Saskia qui voit tous les bôs goss débarquer, ni la loge souterraine de la froide Aikoletacla, ni le grenier transformé en jardin par Sark... LadyDeath qui sort toute la panoplie dans l'intention de se marier un jeune mi-démon... et j'en passe et des meilleures... dommage mais tant pis, c'est comme ça !
... mais pour celle d'Emrys, je trouvais important de vous faire profiter des dernières lubricités du viock, car rire, ça fait toujours beaucoup de bien
Voici donc ce qui se passe en ce moment dans le
Cabinet d'Emrys :
emrys a écrit:
Mimi la mygale
Traverse la salle,
Monte l'escalier,
S'arrête au palier,
Où veut-elle aller ?
Dormir au grenier !!
Mais çà pue tellement là-bas dedans, que Mimi est morte sur le coup. Net. A peine une patte avait franchi la porte du cabinet que son minuscule cerveau ne supporta pas la quantité d'informations olfactives qui lui tomba dessus.
*scrichscrounch*
La sandale du vieillard écrasa mollement la cadavresque Mygale.
Confite dans les relents atmosphériques innommables du cabinet (qui portait sympatiquement bien son nom), la pauvre Mimi collait désormais à la semelle d'Emrys qui souleva son pied avec une mine dégoutée.
Une substance gluante épaisse et noirâtre s'étirait entre les planches pourries de son plancher et ses godasses miteuses. Et plus Emrys soulevait le pied, plus le confit de cadavre de mygale s'allongeait. Jusqu'à ce que son pied soit trop haut pour son centre de gravité et pour ses vieilles articulations... et qu'il tombe sur le cul, dans un bruit de coussin péteur.
Rallant, pestant et jurant en sept langues (dont certaines connues de lui seul), il se releva après avoir retiré sa sandale.
Vingt sept mouches qui voletaient dans la pièce tombèrent raides mortes sur le coup, créant une petite pluie de mouche cliquetant qaiement au sol.
Ignorant totalement le cynisme drosophylesque, le vieux s'évertua à gratter avec des ongles marrons, la substance incriminée dans sa chute. Après quelques minutes d'efforts, il se retrouva avec une boulette collante entre les doigts qu'il regarda quelques secondes intensément puis qu'il enfouran, le regard vide, dans la bouche, d'un geste sec.
Et il se mit à machonner.
S'en suivit une quinzaine d'heures durant lesquelles il retourna son cabinet. Il vida tous ses coffres, toutes ses besaces ; renifla toutes ses fioles, tous ses pots ; gouta toutes ses marmites, tous ses ongents ; vidangea sa penderie ; démonta son lit ; ouvrit ses fenêtres (pour les refermer aussitôt, sous les cris indignés des passants)... en vain.
Il ne trouva rien.
Que dalle.
Nada.
Walou.
Nib.
Zobie.
C'était la loose.
Pas une thune dans tout le cabinet.
Il s'arrêta au milieu de son bazar et se mit à gratter frénétiquement sa barbe en mâchonnant sa boulette.
Quatre cochenilles, deux escargots, une famille de musaraignes et neuf... trucs en tombèrent.
Les rongeurs partirent en galopant comme des tarés en direction de la sortie de la pièce ; les escargots et les cochenilles pulvérisèrent les records de vitesse pour rejoindre les rebords de fenêtres ; et huit des neufs trucs passèrent à travers les lattes du plancher ; tous heureux d'enfin échapper à l'enfer sur terre.
Il jeta quelques coups d'oeil distraits à sa collection de parchemino-montage d'elfes dénudées aux poitrines opulentes qu'il avait retrouvé sous son lit ; puis attrapa son bâton de marche.
Le crâne miniature qui surmontait le pommeau était fendu. Et c'était moche.
Forcément, à vouloir l'utiliser pour combattre un Troll...
Il fallait qu'il en change.
Il avait vu une superbe réalisation chez un marchand itinérant. Un beau baton sur lequel il allait pouvoir appuyer sa vieille carcasse. Mais ce voleur en demandait 400 PO !!!!!
Emrys palpa sa bourse d'une main tout en se grattant les autres de l'autre.
Il lui fallait environ 200 PO pour pouvoir l'acheter. Comment pouvait-il récupérer une telle somme ?....
Il y avait bien cet orque qui lui avait demandé de tuer un élémentaire de feu qui lui avait fait des misères... En mendiant, il gagnerait quelques petites choses... En chassant, il pourrait peut-être dépouiller quelques cadavres....
Il sortit de son cabinet, tout penaud, et laissa une petite missive à qui la lirait :
"Ai perdu 200 PO dans une jolie bourse en peau de Glourk. Si vous les retrouvez, pensez à moi. Signé : Emrys."
drizzt a écrit:
drizzt avait remarqué le remue ménage qui s'opérait du côté de l'aile du cabaret que tous avaient désertés...là où on avait isolé [strike]la bete[/strike] emrys
s'étant dejà faite piégée à venir le saluer directement dans son cabinet, elle choisit de prendre cette fois ses distances...
en arrivant sous la fenêtre elle se remémora une vieille histoire d'amour impossible entre quelqu'un qui déclarait sa flamme en bas d'un balcon...
pouff, elle sortit a temps de ses pensées
a quoi suis-je en train de penser?
mais ca va pas non!
ressaisit toi ma belle, tu vas juste rendre visite à emrys...
de cette histoire elle ne décida de garder que "l'amour impossible"...
elle s'éclaircit la voie avant de crier:
emrys!emrys!
personne!
elle regarda tout de meme à tous les coins de rue des environs histoire de voir s'il n'y avait pas quelqu'un assis par terre habillé comme un crève misère (dédicace pour un chanteur coup de coeur) la main tendue...
résolue à devoir affronter un moment difficile, elle s'avanca et grimpa les escaliers en direction de....l'antre
je vais devoir entrer
elle prit sa respiration, rammassa un rat qui s'était évanoui à l'entrée de la pièce et le bloqua contre son nez si sensible
en entrant, elle ne vit personne...
prise d'une panique soudaine provoquée par des picotements de peau, de narines ou autres...qui la tenallaient, elle fut prise d'un instinct de survie et courut vers la sortie quand elle découvrit la lettre...
cette lettre collait et drizzt retrouva une espèce de substance gluante verdatre qu'elle évitait le plus possible en parcourant la lettre...
encore a la desch le vieux schnock, faudrait que je pense à lui proposer une petite aide pécunière...
elle s'enfuit en titubant, et écrivit sur son carnet:
"tuer un gnoll pour me faire un nouveau sac à main"
[strike]"visite annuelle du cabinet d'emrys"[/strike]"
"acheter de la poudre blanche pour me refaire une beauté"
"acheter un nouveau tapis pour la chambre de reptichou"
hrp: j'ai oublié de signaler ma joie immense de pouvoir me replonger dans les RP de notre Emrys chéri! je suis ta plus grande fan :amour03:
Seytahn a écrit:
Nan c'est moi sa plus grande fan d'abord, c'était mon filleul à moi Emrys !
En faisant un clin d'oeil complice à Drizzt, Seytahn placarda sur la porte du viock :
Citer:
C'est quand tu veux Emrys
Signé : Seytahn
emrys a écrit:
mmmmmh... seythaaaaaan.... aaaaaaaaaah.... mmmmmmh..... c'est bon.... mmmmmh.... ta bouche.... aaaaaaah.... ta langue.... mmmmh... ton... euh... haleine de... de... de cheval !!!!
Emrys ouvrit les yeux brusquement et son regard plongea dans une paire de grands yeux ronds. Son visage était recouvert d'une substance gluante rappelant la bave épaisse et chargée du ruminant en rut.
-"CANABIS !!!!"
Le fabuleux destrier sembla sourire, se permettant un dernier coup de langue fantomatique sur le nez de son propriétaire et agrémentant le tout d'un "Hi-Han" bien placé.
Assénant une grande taloche derrière les oreilles de l'âne Royal (Emrys se demandait encore à quel Roi cette bourrique avait bien pu appartenir) revenu d'entre les morts, il sortit du bosquet où il s'était assoupi après une chasse à l'élémentaire plus qu'infructueuse.
De retour au Cabaret, il tomba sur la note de la Succube Lilithieuse... et attrapa immédiatement la gaule que Corwin lui avait prété après une sortie de pêche.
Il fallait qu'il prépare un dîner des plus somptueux pour sa belle : quoi de mieux que du poisson frais et cru ?... 5 litres de sang chaud encore dans les veines d'une victime humaine ?...
Oué, d'accord...
Mais pour attraper un humain à la canne à pêche, çà risquait d'être chaud...
Emrys secoua la tête. Non, non, il fallait une meilleure idée... Des seins... euh... du sang : trop difficile... Des fess... euh... des fèves : trop végétarien... Des jambes, longues, fines, musclées, se.... euh... Du jambon ! Non, mieux : un cochon ! Un petit porcelet en apéritif : 1 litre, 1 litre et demi de sang presque humain.
Et après ?....
Emrys grattait son crâne dégarni sur le dessus...
Il pourrait peut-être récupérer un clodo qui trainait et l'arranger un peu... Il devait bien y avoir un déguisement d'aristo qui trainait dans le cabaret...
Et pis en dessert un petit bébé... enfin un gros, passque dans le clodo il ne devait surement pas y avoir grand chose à sucer...
Emrys sourit toutes dents jaunâtres dehors : sa Belle allait voir de quel bois le vieux se chauffait...
Il relut le message : "C'est quand tu veux Emrys".
Il était chaud bouillant comme la braise... çà allait être sa fête à la Cheffe...
Il ne pensait même plus à son joli baton vorpale à 400 PO...
Ni à Freedom, d'ailleurs...
Quelques heures plus tard, une chauve-souris-express avait été envoyée à Seythan, lui donnant rendez-vous.
Emrys attendant sa Succube, baigné, coiffé, rasé, puant, à côté d'une table dressée aux chandelles, d'un porcinet couinant attaché à la table, d'un clodo déguisé bourré attaché à une chaise et d'un landau (vide, Emrys tablant tout sur l'alcoolémie élevée du plat de résistance pour arriver plus vite à ses fins).
Nan et pis faut pas déconner.... un bébé...
Un bébé !!
On n'est pas des monstres...
Seytahn a écrit:
Seytahn, alléchée par les bonnes odeurs qui sortaient de la Loge d'Emrys, alla voir par curiosité ce qui se tramait : d'habitude ça pue, c'est pas normal que ces effluves lui chatouillent si agréablement les narines et lui tritouillent l'estomac.
C'est alors que sa chauve-souris lui apporta l'invitation d'Emrys... encore plus surprise, elle hâta le pas, entra chez le viock, et éberluée s'exclama :
Oh mais Emrys, il ne fallait pas me remercier de la sorte pour le prêt que je vais te faire, c'est normal de s'aider entre nous.
Ceci dit elle regardait quand-même les victuailles avec une gourmandise peu dissimulable, non sans se demander les raisons de la présence d'un drôle de pantin et d'un landeau.
emrys a écrit:
Le Prêt ?.... Formidable : Freedom consentait enfin à ce que quelqu'un s'occupe de la libido du vieillard. Il prêtait sa femme pour marquer le coup...
Emrys étudia longuement Seythan : elle portait des vêtements habituels, rien de bien nouveau pour une si grande occasion. Qu'importait : c'était ainsi qu'il voyait et fantasmait la Succube tous les jours. Maline, elle avait du se dire qu'il préfèrerait çà aux artifices...
Il sourit à la belle.
-"Oui oui, c'est normal, mais je pense qu'on devrait s'entre-aider comme çà plus souvent... non ?"
N'attendant pas vraiment de réponse, il enchaina.
-"Tu es très en beauté ce soir... C'est... Stimulant..."
Sans s'en rendre compte, il commençait à se frotter contre la chaise derrière laquelle il était posté, faisant tanguer le clodo d'avant en arrière...
Seytahn a écrit:
En voyant le personnage bizarre affublé de vêtements aristocratiques bouger de la sorte, Seytahn se dit qu'Emrys devait expérimenter ses derniers fantasmes lubriques et étranges... D'ailleurs, elle l'avait toujours soupçonné de liens plus que rapprochés avec sa monture, l'âne Canabis, mais préféra ne pas aborder le sujet épineux de la sexualité de son filleul et ses penchants curieux... non, par délicatesse tout d'abord, et puis parce que l'occasion de se retrouver en tête à tête avec le viock se faisait si rare qu'elle avait plein d'autres sujets de conversation à lui soumettre.
Elle toussota en lançant des regards appuyés sur Emrys afin qu'il cesse de se frotter ainsi devant elle, s'étira en souriant et commença à lui parler de ses coapins et copines :
Corwin dont elle n'avait plus trop de nouvelles, Oihana dont elle savait qu'elle était en train de choisir un cercueil de glace pour sa prochaine et peut-être longue hibernation...
Et lui-même : le lien qui les avait lié du temps du parainage était assez fort pour qu'elle s'inquiète de ses besoins financiers. Il n'osait apparemment pas parler de son problème, quoiqu'elle ait vu sa petite missive à propos de la perte de ses 200 PO, alors elle prit l'initiative de le faire à sa place.
- c'est gentil de me complimenter ainsi Emrys...
Elle sortit 75 pièces d'Or de son balluchon.
- Voici ce que j'ai déjà sur moi, et je te donnerai le reste dés que je pourrai convertir mes gemmes chez un marchand, tu sais que tu peux tout demander à ta marraine qui se fera un plaisir de réaliser tes attentes...
emrys a écrit:
Le vioque avait bien remarqué les coups d'oeil insistants de sa marraine... Emrys regardait la bourse que Sey lui tendit avec un air circonspect... Elle le payait ?... Pour passer la nuit avec lui ????
Le vieillard fut prit d'un élan d'égocentrisme exacerbé.
En fait toutes les filles du clan devaient rêver de passer des moments intimes avec lui. Elles devaient se battre pour savoir qui allait avoir l'honneur de....
- ...tu peux tout demander à ta marraine qui se fera un plaisir de réaliser tes attentes...
Pris dans ses pensées lubriques, il n'entendit pas le début de la phrase... Mais la fin était ce qui comptait le plus...
Quel idiot il avait fait : le sang hautement alcoolisé du clodo n'allait servir à rien puisque Seythan était plus que consentante... Tout son corps bouillait d'impatience. Il ne savait pas par quoi comment.
-"Euh... oui... euh... pfffffiou... çà fait beaucoup d'un coup là comme çà... euh.... qu'est-ce qui me ferait plaisir... Nan passque si çà te fait plaisir à toi, autant que çà me fasse plaisir à moi.... euh... Je te sers quelquechose à boire avant ? Du sang de porcelet ?"
Seythan eut un sourire timide.
-"Juste un doigt."
Emrys se sentit défaillir : c'était trop beau.
-"T'es sur que tu veux pas un verre de sang d'abord ?"