alainglandu a écrit:
Freedom a écrit:
Sachant qu'il a été élu, son projet est approuvé par les français.
Non ^^
Il a été élu par 53% des votants français, dont je pense que malheureusement, tous n'ont pas porté une attention particulière à son programme. Je ne me sens pas représentée par un tel Président, et j'approuve encore moins son projet, et pourtant, il a été élu. C'est le jeu démocratique, je le respecte. Mais je n'adhère pas pour autant à son programme. Il me semble donc tout à fait normal que certains montrent leurs désaccords avec son projet puisqu'il n'a pas été élu par 100% des français mais bien par 53% des votants. La différence est large quand même non ?
Comme ce qui a été dit au-dessus, les violences et émeutes qui se déclarent sont à mon sens non pas un moyen d'affaiblir Sarkozy, mais malheureusement de le renforcer, et de conforter l'opinion de ceux qui ont voté pour lui. Mais quand je vois le nombre de voitures de flics que j'ai croisées dimanche en rentrant chez moi (dans une ville de province plutôt calme, je précise...) je pense que la provocation vient des deux côtés ... (cf
cet article du monde)
Pour la limite à 2 quinquenats, ce n'est pas tout à fait symbolique effectivement, mais ni Chirac ni Mitterrand n'ont effectué plus de deux mandats. C'est vrai que là les candidats sont plus jeunes, donc on pourrait imaginer qu'ils restent plus longtemps dans le jeu politique, mais sincèrement, je doute que cette mesure serve beaucoup, et je pense (mais je peux me tromper) qu'elle est quand même majoritairement symbolique ...
Je n'ai pas dit que 100% des français appouvaient, fort heureusement ce n'est pas le cas.
Mais il faut savoir ce que l'on veut. On se plaint souvent que les hommes politiques ne tiennent pas leurs promesses, encore faut-il leur en laisser la possibilité.
Personnellement, si les mesures qu'il a annoncé ne sont pas mises à execution, je me sentirais lésé, puisque ces mesures ont été approuvées à la majorité.
Celà ne signifie évidement pas qu'il faut fermer les yeux et le laisser appliquer son programme à la lettre pendant 5 ans, mais les grandes ligne s sont à garder. Le reste est à négocier.
C'est la manière dont est abordé, entre autres, le service minimum : il l'a promis, il doit le faire. Mais il a toujours dit que les modalités étaient à voir, ce qui laisse une marge de manoeuvre gigantesque. Et c'est là le role des partenaires sociaux. Le président donne une orientation, et les syndicats, supposés plus proches du peuple, doivent aider à concrétiser cette orientation de la meilleure manière qui soit.
Ensuite, venons en à sa légitimité : elle est incontestable. 53%, 31% dès le premier tour. Vote d'adhésion en majorité, et qui plus est avec un taux de participation très élevé. Tout celà fait, je pense, qu'il est bien en droit de rester sur la ligne de conduite de son programme.