- Qu’est ce que tu fais avec un sac ene ? On dirai que tu part je ne sais ou !
- Mais je part tu ne sais ou ! Et qu’est ce que tu fais debout toi ?
- Moi j’avais soif. Mais tu vas ou comme ça ?
- Vers mes souvenirs.
- Tu recommences à parler comme dans un livre, c’est pas bon signe ! Bon, attend moi, je me prépare.
- Mais tu…
- J’veux pas le savoir je viens.
- Bon, ok.
En attendant enek qui se préparait, ene vit enec se diriger vers elle.
- Vous vous donner rendez-vous dans les couloirs le soir ou quoi ?
Enelrac, pas très réveillée lui dit :
- Hein ? De quoi tu parles ? Et tu vas ou toi ?
- Heu…
Ene hésitait, connaissant sa sœur, elle voudrai sûrement venir aussi mais elle ne trouva pas d’excuse, de plus enec était une bien meilleur menteuse qu’elle quand elles étaient petites et qu’il fallait trouver des excuses lorsqu’elles faisaient des bêtises, et de ce fait, elle savait aussi très bien repérer les mensonges.
- Je vais voyager un peu. Enfin tu verras bien. Dépêches-toi de te préparer et viens avec moi.
Enelrac, toujours aussi peu réveillée était prise de court.
- Heu… ok. Mais je dis quoi à Itihal ?
- Laisse lui un mot, mais ne le réveille surtout pas.
Ainsi les trois sœurs partirent avant le lever du jour, aucune ne sachant vraiment ou elle allait, pas même ene, qui ne savait ce qu’elle y trouverai.
Ce retour en arrière, marcher sur les traces passées rappelait des souvenirs à ene. Même si certains détails avaient changés, elle se rappelait cette route comme si elle l’avait faite la veille.
- Alors enec, cette discutions avec ffff… heu, avec Ithial hier ?
Enelrac devint toute rouge et eu un large sourire qui en disait long.
- Et bas hier, j’y suis aller, je suis restée 3 minutes devant la porte, à chaque fois à deux doigts de frapper mais je m’imaginait lui parler et je savais pas ce que j’allais dire. Enfin bref, après je me suis décidée, j’ai fermée les yeux, j’avais le cœur qui battait à cent à l’heure et j’ai frappé. Là il ouvert, et en me voyant il m’a sourit. Je dois dire que ça m’a un peu soulagée de le voir sourire mais prise dans mes pensées j’en avait carrément oublié de parler, enfin heureusement pour moi il m’a dit « salut enec, heureux de te voir, tu voulais quelque chose ? ». Alors là je suis revenue à moi, et je bégayais presque, je lui ai demandé « Heu, oui, oui, heu, je peux rentré j’ai quelque, heu, quelque chose à te dire. » Il m’a répondu « Oui bien sûr entre assis toi si tu veux », alors je suis rentrée je me suis assise, j’étais stressée comme ya pas. Il s’est assis en face de moi, et j’ai pas pu tenir longtemps, ya pas un mot qu’est sorti mais il était tout près de moi alors je l’ai embrassé.
Ene et enek regardaient leur sœur, qui était toujours aussi rouge, abasourdies par ce récit. Enec qui était déjà gênée, se sentit d’autant plus gênée voyant ses sœurs la fixer sans rien dire et ne savait plus ou se mettre puis après un court silence ene dit :
- Heu… bas, bravo enec, tu m’impressionnes là !
- Merci ! Dit-elle avec un petit rire. Mais c’est grâce à toi ene, sinon j’y serais sans doute pas allée.
- Dis pas de bêtises, et puis même si t’y était pas allée, lui il serais venu te voir, j’en suis certaine.
- Oui, peut-être.
Enek elle, n’en était toujours pas revenue. Déjà, étant peu observatrice, sûrement son principal défaut, elle n’avait même pas remarqué qu’Itihal et enec passaient tout leur temps ensemble, mais elle venait de s’en rendre compte. Ensuite, le récit de sa sœur venait de la surprendre à un point… Elle savait que sa sœur était assez extravertie, mais face aux hommes, elle avait sûrement toujours été la plus timide des trois.
Après quelques jours de marches, les trois sœurs arrivèrent devant une auberge.
- Ils l’ont reconstruite ! S’étonna ene. Elle est exactement comme avant…
Seul un détail avait changé. A la place de l’ancien écriteaux bleu ou était écrit en blanc « Auberge des voyageurs », un nouvel écriteaux, couleur rouge et jaune, indiquait d’une écriture noir « l’Auberge Brûlée ».
« Non… Qu’ai-je fait ! »
- Heu… Ene ? Maintenant qu’on s’est arrêtées devant une auberge, pourrais-tu nous dire ce qu’on est venu y faire ?
- A oui, excusez-moi.
Ene cachait se secret depuis trop longtemps, elle n’en avait jamais parlé à qui que ce soit. Mais cette fois-ci, elle était bien obligée de le dire à ses sœurs. Elle leur raconta alors l’histoire qui c’était passé il y a très longtemps, dans les moindres détails. Les regards des deux sœurs étaient différents, enelrak semblait compatissante pour sa sœur, tandis que enelrac avait un regard horrifié.
- Mon dieu, c’est horrible ! Mais pourquoi nous avoir caché ça si longtemps ene ? Nous sommes tes sœurs ! S’indigna enec.
- Je ne voulais pas que vous me preniez pour un monstre. Regarde, tu me fixe comme si j’en était un, c’est exactement ce que je redoutais.
Le regard d’enec changea.
- Non ene ! Non ! Je ne te prends pas pour un monstre ! Ca aurait très bien pu m’arriver tu sais. Je ne suis pas si différente de toi. Mais j’aurais voulu que tu m’en parles, peut-être te serais-tu un peu alléger de se poids que tu as dû garder tout ce temps.
- Oui. Peut-être que tu as raison. Je m’en veux de ne pas vous l’avoir dit.
- Arrêtes de t’en vouloir pour tout ene, viens, rentrons et allons chercher tes réponses.
Toutes les trois entrèrent dans l’auberge. Les clients qui étaient assis à boire un verre ne tardèrent pas de les remarquer. Des triplées dans le Lorndor, ce n’était pas si courant, et les buveurs étant tous des hommes, des elfettes dans le coin n’étaient pas pour leur déplaire. Ene se dirigea vers le comptoir suivi de ses deux sœurs, et demanda au barman.
- Heu… bonjour, vous êtes le patron de l’auberge ?
- Oui, pour vous servir jeunes demoiselles.
- Bonjour. Je fais partis du clan [Alliance] et je suis la rédactrice en chef d’une gazette que j’ai moi-même créé. Ayant vu beaucoup d’Auberge dans le Lorndor, je voulais faire un article sur les différents noms des Auberges, est-ce que cela vous dérangerais de me parler de la votre ?
Ene avait bien créé cette gazette, mais elle n’avait jamais eu l’intention de faire ce genre d’article. Elle avait inventé cela car elle ne se voyait pas dire « Bonjour, j’ai fait cramé l’ancienne auberge, pourriez-vous m’en dire plus ? »
- Bien sûr jeune demoiselle. Suivez-moi, on va aller dans la pièce à côté.
Ene et ses trois sœurs s’installèrent sur des tabourets et l’aubergiste s’installa en face.
- Et bien pour tout vous dire, Anciennement, notre auberge s’appelait l’Auberge des voyageurs, en raison du fait que l’auberge est un peu à l’écart du centre commercial du Lorndor, et que seuls les voyageurs ont l’habitude de passer par ici. A l’époque, ce n’était pas moi qui tenait l’auberge, mais mon père. Mais un jour l’auberge à prit feu, d’ailleurs on a jamais vraiment su pourquoi. Seulement, après l’évacuation de tous les clients, une femme tauren hurla que son bébé était encore à l’intérieur, mais personne ne pu le sauver. Après cette tragédie, et son auberge en cendres, mon père ne voulait plus rebâtir l’auberge. Mais cette auberge, j’y avais aidé mon père pendant mon enfance et c’était bien trop de souvenirs pour moi. Donc j’ai décidé de rebâtir l’auberge moi-même et de la tenir avec ma femme, j’ai alors décidé de l’appelée l’auberge brûlée, en mémoire de cette tragédie.
Ene notait des mots sur un carnet pour faire semblant de travailler son article. Elle n’en avait pas appris beaucoup plus. Tout ça, elle le savait déjà, elle avait juste appris des détails de la vie de l’aubergiste, mais rien qui ne puisse l’aider. Il devait y avoir quelque chose ! Pourquoi ces cauchemars ? Pourquoi maintenant ?
- Depuis combien de temps avez-vous rebâti l’auberge ? Demanda enec.
- Environ trois semaines.
Trois semaines ? Ene avait enfin une réponse. Ses cauchemars avaient commencés lors de la reconstruction.
- Il c’est passé un temps considérable entre le moment ou l’auberge avait brûlé et le moment ou on l’a reconstruit, mais on manquait de sous. J’ai du travailler dûr pour trouver de quoi la rebâtir.
Ene savait qu’il y avait autre chose. « Dis m’en plus ! Dis m’en plus ! » Avait-elle envie d’hurler.
- Aussi… Je ne pas si j’ai vraiment le droit de vous le dire mais… Bon, il faudra que ça reste entre nous.
« Oui ? Que veux-tu nous dire ? »
- En faites, pour l’incendie, mon père a fait appel à des spécialistes des incendies. Il n’ont pas trouvés grand-chose certes, mais il en ont déduis l’hypothèse que ça puisse être un mage du feu qui aurais fait ça. Volontairement ou involontairement on ne le saura jamais, mais je sais que mon père n’avait pas beaucoup d’ennemis. Cependant, le lendemain de l’incendie, mon père à reçu une lettre. Cette lettre disait que le roi du royaume tauren lui-même, viendrai voir l’auberge brûlée dans l’après-midi. Vous pensez bien, mon père s’est posé des questions, en plus, le roi tauren n’est pas connu pour être gentil ou indulgent, c’est sûrement l’un des plus barbare du Lorndor. J’ai connu beaucoup de tauren, plus ou moins sympathiques, mais le roi tauren c’est vraiment un monstre. Enfin bref, dans l’après-midi, comme prévu, il arrive pour voir les cendres et à la grande surprise de mon père, à côté de lui, se tenait la femme qui avait perdu son fils dans l’incendie. Le roi lui explique alors que sa femme et son fils venaient le rejoindre sur un champ de bataille quand ils se sont arrêtés à cette Auberge, ou son fils a péri. Entre nous, peut-être que ce n’est pas plus mal qu’il soit mort, qui sait quel monstre son père en aurait fait. Donc pour en revenir aux spécialistes, le roi avait demandé qu’ils lui disent ce qu’ils pensaient. Il a alors appris que son fils était probablement mort à cause d’un magicien, et il à juré depuis de trouver la trace de celui ou celle qui avait pu faire ça. Dommage pour lui, je crois que jamais personne ne saura qui c’était, d’autant plus que mon père est mort quelques semaines après l’incendie.
C’était donc ça. Ene avait tué le futur prince tauren… Mais elle savait aussi à présent que son père était à ses trousses, bien que les chances qu’il sache qu’elle était derrière tout ça étaient très faibles.
