Forum Heroes' Chronicles

[hrp] le raton-laveur était occupé [/hrp]

Curuwendë s'était agenouillé pour prendre Charlotte dans ses bras et la rassurer, lui expliquant qu'elle connaissait un endroit ou la bière est encore meilleure et qu'elle l'y emmenerait peut-être un jour. C'est à ce moment que Randor s'attela à la lourde tâche qu'il s'était fixé. Trop lourde peut-être.

Une fois la jeune Elfe consolée de ce gros chagrin, elle se contenta de l'observer œuvrer. Elle avait encore beaucoup à apprendre dans la voie des arcannes pour atteindre un tel degré de maîtrise. Lorsqu'il s'évanouit à la suite de cet effort intense, osant montrer la limite de son pouvoir pour ce qui n'était après tout qu'une vulgaire bâtisse, elle se précipita pour le rattraper dans sa chute. Trop tard. Il s'écroula mollement et les genoux de l'Elfe rousse ne touchèrent terre qu'après lui. Inquiète, elle prit son pouls à la gorge. Il était faible mais régulier et le soulagement put se lire sur ses traits.

Relevant la tête, elle lut la consternation sur les visage qui s'étaient assemblés en cercle autour du mage inconscient. Elle voyait les mines réjouies se déconfire lorsqu'elles joignaient la ronde.

« Apportez-moi de l'eau claire.

Glissant délicatement la main sous la nuque de Randor, elle lui souleva la tête et les épaules. Elle entrouvrit le col du mage et se saisit de la gourde ouverte qu'on lui tendait, la huma. Posant délicatement le goulot sur les lèvres de Randor, elle les humectait. Un doux chant naquit dans sa gorge et se repandit comme une onde apaisante à peine articulée. Le liquide pénétrait les lèvres entr'ouvertes du mage et la tension de l'effort se dilua dans le corps de ce dernier.

Mais cela ne suffit. La conscience de l'imprudent refusait de refaire surface. Curuwendë se mit donc à la recherche de volontaires pour confectionner un brancard. Ce fut rapidement chose faite et elle le fit installer dessus, à la traine de son cheval.

- Je ramène le seigneur Randor en sa demeure, commenta-t-elle en remontant son tigre.

Et elle reprit encore une fois la route, menant le cheval à la bride, sans prendre garde si d'autres comptaient les accompagner, afin qu'il trouvât meilleur repos et pût assister à la prochaine cérémonie, le cas échéant.

Ph4les venait d'assister, médusé, à la reconstruction de la Taverne. Il avait du mal à croire ce qui venait de se passer sous ses yeux. Il lui arrivait bien souvent de voir des choses bizarres aux alentours des tavernes qu'il fréquentait, mais jusque là, c'était toujours quand il en sortait, et non avant même d'y rentrer...

Bon... hé bien, j'ai pas été bien utile dans la reconstruction, mais au moins c'est plus rapide comme cela. Voyons voir ce qu'ils servent à boire dans c'te rade...

Le troll entra, et s'apprétait à héler le tavernier comme à son habitude, mais il resta sans voie.

Un ba... un baton? comme Tavernier???

Le fier guerrier, qui comme tout guerrier, avait beaucoup d'apréhension vis à vis des choses de la magie préféra se renseigner avant de passer pour un idiot devant toute l'assemblée. Il s'approcha de la table à laquelle siégeait Hebinokage. Malgré sa répulsion envers les magiciens, si il y avait une personne à s'adresser pour en savoir plus, c'était bien lui.
Il articula sans pouvoir s'empêcher de grimacer :

Heu... scuzez m'sieur, euh! Je veux dire, pardonnez moi seigneur, pouvez-moi m'indiquer les modalités d'usage de cet établissement pour prendre commande d'une bonne mousse?



[HRP]


L'infaillibilité des statistiques gnomesques pourrait-elle être remise en cause? J'ai pu voir des taverniers rebondis au visage rougeaud bien avant les 587ans indiqués par l'étude! :p[/HRP]

[HRP] ^^ Ph4les, c'est un peu compliqué lorsque l'on a pas tout suivi dans l'auberge (d'autant qu'il y a eu un peu de chamboulement), mais Hebinokage, actuellement appelé Hebi-le-bâton (à deux têtes sculptées portant chacune leur personnalité propre) (en d'autres termes moi-même ^^) est justement le tavernier (c'est une looooongue histoire)

et pour l'aspect des taverniers, c'est évidemment la durée maximale de changement qui s'effectue lorsque l'on a pas du tout la morphologie adaptée au départ fait attention à ce que tu dis surtout, si un gnôme entendait que tu oses douter d'un de leur résultat de recherche, je ne donnerais pas cher de ta peau [/HRP]


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Sans crier "gare" (parce qu'il aurait eut l'air particulièrement stupide s'il avait hurlé ce mot incongru dans l'auberge de toute façon), le bâton flotta jusqu'à l'aventurier à l'air un peu perdu.

- Bien le bonjour messire!
- Seriez-vous nouveau en ces lieux?
- Si vous voulez une bière, ce n'est pas compliqué!
- Il suffit de nous le demander, nous sommes ici pour vous exaucer!
- Qu'est-ce qui vous ferait plaisir?
- Notre cave est très bien fournie... nous vous déconseillons toutefois les cuvées naines si votre estomac n'est pas bien accroché.
- Après, à vous de choisir, le client est roi!
- Comptez-vous rester longtemps parmi nous? Il nous reste un grand nombre de chambres libres.

Le troll était de plus en plus mal à l'aise. Lui qui ne voulait pas se faire remarquer en s'adressant directement au tavernier venait de se tromper d'interlocuteur... Mais avant même que celui-ci puisse lui répondre, le "baton-tavernier" s'était plaçé devant lui et avait répondu tout naturellement à ses questions. Ses deux têtes, car il venait de s'apercevoir que ce dernier arborait deux têtes se répondaient entre elles...
Cette vision lui donna des vertiges. Tant de magie, ajoutée à sa déshydratation (ou désalcoolisation plus exactement)... Sentant ses jambes fléchir, il essaya de s'assoir de la façon la plus naturelle possible.

Cependant, lorsqu'il entendit le tavernier prononcer les mots "nous vous le déconseillons toutefois si votre estomac n'est pas pas bien accroché", il prit la mouche aussitôt, le feu son orgueil trollesque immédiatement attisé par ce qu'il prenait pour un défi.

De la Bière naine ouai! servez moi cela, heu... je vous prie Seigneur Ba.. heu... Tavernier. Et de la corsée! Il me faudra bien cela pour me remonter.

Il prit alors le temps d'observer l'intérieur de la Taverne. Il ne semblait ne pas y avoir grand monde, sans doute à cause de la reconstruction récente. N'y avait-il personne avec qui discuter?

Un tout jeune drow aux cheveux aussi noirs que sa peau poussa la porte de l'Auberge, le pas assuré comme s'il y était un habitué. Il scruta la salle dans l'espoir d'y retrouver de nombreux visages connus, mais la salle était presque vide. Derrière le comptoir s'affairait le tavernier, aussi s'y dirigea-t-il. S'approchant d'un haut tabouret qu'il ne dépassait que de deux têtes à peine, il peina à s'y installer. Une fois assis, il s'efforça de ne pas trop tanguer sur son siège, puis salua le bâton comme il se devait.

- Bonjour, Hebi-le-bâton. Tu ne dois probablement pas me reconnaître sous cette apparence... mais essaye toujours, dit-il avec un éclair de malice dans ses grands yeux verts.

- De la bière naine vous êtes sûr?
- Si vous y tenez messire troll... enfin, vous ne pourrez pas dire qu'on ne vous a pas prévenu
- Nous vous avertissons dors et déjà: les vomissements, c'est dehors.

Après avoir apporté sa commande à Ph4les, Hebi retourna derrière le comptoir et fut presque aussitôt hélé par un Drow inconnu à l'air légèrement suffisant, qui n'avait pas du traverser beaucoup de printemps... Pourtant il lui parlait comme s'ils se côtoyaient depuis longtemps...

- Hum, j'ai droit à combien d'essais?
- Parce qu'honnêtement, comme ça à brûle-pourpoint je ne vous remet pas.

Déçu mais point trop étonné par cette réaction, le Drow haussa un sourcil et répliqua :

- Voyons, avec un indice aussi facile tu devrais trouver : je suis en partie responsable de la pagaille qui a récemment eu lieu ici. Je suis mort mais mon âme est revenue, par un procédé que tu connais plutôt bien, par ailleurs. Je suis, je suis... ?

- Symbelmyne! Espèce de vaurien de la pire espèce! Tu nous as fait une de ces frayeurs!

Si les bâtons avaient eu des bras, celui-ci n'aurait su s'il devait y serrer le drow ou lui mettre un coup de poing en pleine figure.
Pour l'heure, tout son bois était parcouru d'une frénétique vibration d'émotion.

- Et bien ça alors, si je m'attendais... Allez, explique donc ce qui t'a pris, en espérant que tu aies une excuse valable pour tout ce chambardement. Et pendant ce temps, on va voir si ce nouveau corps à l'air si jeune tient aussi bien l'alcool que l'ancien...

Ayant cessé de trembler, Hebi s'inclina légèrement, et un verre se posa devant l'ex-Symbel.

Saarielle entra dans l’auberge, sous sa forme humaine, et se dirigea vers le comptoir, son grelot tintant à chacun de ses pas.
Arrivée au bar, elle posa ses yeux violets sur le jeune drow aux magnifiques yeux verts qui y était installé, elle lui sourit et se tourna ensuite ver le baton-tavernier :

- Bonjour, sir, hum ! Hebinokage, si je ne me trompe pas. Auriez-vous quelque chose de fort et si possible de rouge ? lui demanda-t-elle tout en s’installant à côté du jeune drow.

Aryllan franchit le seuil de l'Auberge du Rêveur d'un pas habitué. Elle était joyeuse de retrouver la ville et toute en hâte à l'idée de reprendre ses bonnes vieilles habitudes, comme les tournées des auberges le soir et les jolis garçons la nuit. Elle revenait d'une semaine qui, pour avoir été agréable, reposante et instructive, avait manqué à son goût de rire et de débauche. Son regard enjôleur parcourut la salle voûtée. Elle fit la moue. Il n'y avait là aucun de ses camarades des semaines précédentes. Sa grimace eut tôt fait de disparaître, car après tout, ce genre d'amis se changeait aussi souvent qu'il y avait de soirées. Toujours plantée dans l'entrée, elle ôta sa capuche et laissa ses cheveux châtains boucler sur ses épaules. Un sourire malicieux se logea sur ses traits et elle alla au comptoir. Se tournant vers le bâton-tavernier, elle sourit de toutes ses dents en quémandant une boisson:

« Hebi, une bonne bière bien brune bien brassée s'il vous plaît ! »

Les manières d'Aryllan pouvaient sembler étranges à ceux qui ne la connaissaient point. Elle appelait certains par leurs petits noms tout en les voyant, ou en tutoyait d'autres en leur disant « Mon Sieur », et adorait faire des phrases à thème. Par exemple, elle ne venait pas de commander « une bonne bière bien brune bien brassée » pour boire une bonne bière bien brune bien brassée mais pour faire une phrase en b-.
Et pourtant, sortant de la bouche rose de cette toute jeune fille délurée, les mots paraissaient naturels.
Ses yeux noirs furetèrent à nouveau parmi les tables et les attablés, et elle se dirigea et se posa sans plus attendre auprès d'une troupe de jeunes gens qui lui avaient l'air sympathiques.

« Salut les amis ! On peut boire un coup avec vous ? »

Par ce « on » elle ne désignait bien évidemment qu'elle, ou tout au plus elle et le petit rat qu'elle cachait dans sa poche.

<hrp>C'est pas Glorfindel, c'est son fantôme, c'est le barman, c'est... euh... quelqu'un, quoi... Ou bien Glorfindel mais pas en même temps que dans la tour de Thanos, un peu avant, un peu après... Oh et puis zut. Mais bon, vu qu'il y a personne à l'Auberge, 'faut bien faire vivre un peu, nan?</hrp>



- Laisse-les donc, ces jeunes snobs, ils ont l'air sympathiques comme ça, mais il suffit que la couleur de ton troisième cil en partant de la droite ne leur convienne pas pour qu'ils décident de t'ignorer.

La réflexion venait d'un Elfe assis quelques tables plus loin. Il était posé sur sa chaise, tout à fait décontracté, son manteau ouvert (et déchiré comme par de grosses griffes) laissant voir une jolie collection de lames ainsi qu'une armure de mode ancienne.

- Tu es bien hardie de venir seule ici... Sans vouloir te vexer, tu n'as pas l'air taillée pour l'aventure. Ta science des allitérations ne te suffira pas sur ces terres.

Les yeux de l'Elfe se plissèrent de malice pendant qu'il portait à ses lèvres sa chope de Guinaiz, une variété de bière de la couleur d'un diamant noir.

Le bâton-tavernier aux deux têtes parlantes s'anima soudain. Une inconnue! Il réalisa soudain qu'il avait totalement laissé de côté la commande de Saarielle, et que le nouveau Symbelmyne n'avait pas ouvert la bouche depuis un bon moment, se dérobant aux explications demandées... *Tant pis, s'en tirera pas comme ça, on lui tirera plus tard les vers du nez à ce drow de malheur. Occupons-nous plutôt des clients*
Quelques rotations erratiques, quelques traits de magie colorés (couleurs tout à fait inutiles bien entendu, mais un peu d'esthétique dans le service ne pouvait faire de mal)... Verres et bouteilles s'activèrent, et vinrent d'eux-mêmes se placer face à leur destinataire, lévitant même au besoin, pendant que les deux visages gravés à chaque extrêmité du bâton prenaient la parole tour à tour

- Pour vous mademoiselle féline aux yeux violets pétillants de malice, voici ce que l'on appelle un Blaoudi Mäyri, je pense que cela devrait convenir à vos appétits.

- Et pour notre nouvelle arrivante, une chope de la meilleure mousse des montagnes de Mô-Ria.

- Mais nous vous en prions Messire Elfe, poursuivez, poursuivez, nous ne voulions en aucun cas vous déranger.

- Oui, nous aussi nous voudrions savoir quels terribles dangers attendent cette gente demoiselle sur les routes du Lorndor. Nous ne nous lassons jamais de vos récits.

- Si par contre vous pouviez éviter les commentaires susceptibles de déclencher une rixe... c'est que voyez-vous, cet endroit est rebâti depuis peu....

« Laisse-les donc, ces jeunes snobs, ils ont l'air sympathiques comme ça, mais il suffit que la couleur de ton troisième cil en partant de la droite ne leur convienne pas pour qu'ils décident de t'ignorer. »

Une voix surgit derrière Aryllan qui allait s'asseoir. Elle se retourna, curieuse, vers l'elfe qui avait parlé. Un coup d'oeil lui suffit pour le jauger, à son air nonchalant et à la brochette d'armes qui pendait sur son armure.

« Et qu'est-ce qui vous fait penser, bel elfe, que la couleur de mon troisième cil en partant de la droite ne leur plairait pas ? Mes cils sont d'une couleur exquise !»

Amusée, la jeune fille vint s'attabler à côté de l'elfe.

« Tu es bien hardie de venir seule ici... Sans vouloir te vexer, tu n'as pas l'air taillée pour l'aventure. Ta science des allitérations ne te suffira pas sur ces terres. »
« Allité quoi ? Vous me surestimez, je n'ai aucune science ! Mais j'ai par contre l'habitude des villes. »

Elle suivit avec envie le trajet de la chope jusqu'aux lèvres de l'elfe, puis constata avec contentement qu'Hebi le Bâton s'était mis à l'oeuvre, et qu'avec force artifices sa bière allait bientôt arriver. Les verres tintèrent, vinrent saluer, et une chope débordante de mousse se posa devant Ary.

« Et pour notre nouvelle arrivante, une chope de la meilleure mousse des montagnes de Mô-Ria. »
« Nouvelle arrivante, nouvelle arrivante ! Eh, arrêtez de me prendre pour une novice ! Les tavernes, ça me connaît. »

Elle porta la boisson à ses lèvres et but une longue gorgée.

« Fameuse fameuse, cette bière montagneuse. Et pour vous répondre, Messire elfe, quand viendra pour moi le moment de partir à l'aventure, j'y serais toute prête, croyez-le ! Pour l'heure, cette nuit sera frivole. Mais, tout de même, éclairez ma lanterne: que se passe-t-il ici de mauvais ou de triste, de vil ou de sinistre, qui vous fait craindre pour moi que je ne m'en sorte pas ?
Et à vous monsieur Hebinokage, combien dois-je pour ce fin breuvage ?»

Elle fit rebondir une pièce d'argent dans sa main, sortie de quelque part entre ses vestes.
Et tandis qu'elle sirotait sa bière, un petit animal gris foncé et couinant vint se balader sur son épaule. Elle passa mécaniquement sa main dans le poil serré du rongeur, sortant quelques miettes d'une poche pour lui donner à manger.

Olwen, un orc assez imposant qui n'avait rien entendu de la conversation précédente, entra dans cette auberge, la seule ouverte qu'il eut trouver en ce petit village. Il regarda autour de lui, et se rendt compte qu'il avait à faire à des gens de toutes sorte: des nain, des gnomes, des taurens, des orcs...
Il se pressa vers le comptoir où une jolie elfe, qu'il avait bien envie de rentrer dans son ventre d'orc affamé, lui demanda ce qui lui ferait plaisir. Olwen se dit qu'un sceau de bière naine ne serait pas de refus. Il fut servi et alla voir à une table qui lui semblait assez agité.

-Bien le bonjour mes amis, je suis nouveau dans cette ville, pourriez vous me donnez quelques petits conseils s'il vous plaît? Je ne sais même pas si la bière naine servie ici est de qualité, c'est pour dire!




[HRP] Je crois que je me présente un peu tard (a la 200eme page), mais j'avais envie de commncer un peu le RP... [/HRP]