Forum Heroes' Chronicles

Peuvent pas dire oui comme tout le monde, ceux là!

*Les mots de Molière semblaient calme et son ton était avenant, mais les muscles de son visage étaient crispés, et son regard, d'un gris de brume, n'inspirait pas la confiance*

"Ba tu les connais , ils sont incapable de faire simple sans franfreluches et tout le barda a la limite du melodrame pitoyablement pathétique ... Mais bon manifestement ils vont avoir une belle fête à préparer et ils auront sans doute besoin de nous"


L'elfe leva sa choppe en direction de Titoc et Butterfly et la vida d'un trais.

" Et puis si ça peut leur faire plaisir.. C'est l'essentiel non ? "

Oui ! Tu as dit oui !

*Titoc avait le regard perdu dans la profondeur des yeux de Butterfly, jamais il n'avait été aussi heureux. Une profonde joie le submergeai. Au dela des mots, il ne sut quoi lui dire. Deja sa vue s'embrouillais de larmes, la joie était trop forte.

Les clients presents dans l'auberge l'avaient bien compris d'ailleurs, ils commencaient deja a se servir sans attendre la reponse de l'aubergiste.

Et bien allez y, servez vous, c'est ma tournée.

Esperant un moment de repis pendant que les saoulards assoifés se jetaient vers le comptoir, bousculant au passage Imdeo qui lui n'avait pas attendu la permission de l'aubergiste, Titoc s'assit calmement por profiter de cet instant de bonheur

vous trouvez pas qu'il fait frisquet ici
michael se dirigea vers la porte et regarda dehors
Venez voir vite
dehors on ne voyait que du blanc de neige et seulement un magasin semblant venir d'émerger du sol
michael y entra

l'intérieur était chaud et sec il y avit de tout
des armes des sorts des guirlandes ect
son regard fut attirée par une épée accroché au mur
longue affutée et enroulée dans des bandages pour une raison mistérieuses
combien pour cette lame?
40 po
je prend
il acheta aussi 2 objets pour les nouveaux fiancés puis sortit et rentra dans l'auberge pour annoncer qu'une super boutique venait d'ouvrir mais quand il se retourna elle avait disparu
bizarre mais bon apres tout ce qui s'est passé
tenez lez tourteraux mes cadeaus de noces
[i]il revint a sa table et montra sa nouvelle épée au tauren et en lui promettant d'apprendre a se servir d'arme autre que ces poings[i]

Tout le monde buvait tout en lançant des louanges aux deux jeunes épris. La salle était bruyante et joyeuse. Il fallait jouer des coudes pour atteindre le comptoir.

Kruel en était à sa troisième choppe quand son regard fut attiré par la fenêtre. Le ciel était bien sombre pour l'heure, les prairies d'habitude verdoyantes et fleuries n'étaient désormais qu'une vaste étendue blanche, les quelques arbres disséminés dans la prairie étaient agités violemment par les bourrasques de vent glacé.

Le troll n'a jamais connu la glace sur son île et pourtant il sentait une affinité particulière pour celle-ci, malgré qu'il ne soit couvert que d'un pagne.

Perdu dans ses pensées, le troll fut bousculé par surprise par un nain assoiffé et il tomba au sol et se fit piétiner par le groupe de soiffards.
Dans sa chute, Kruel se coinça la tête dans sa choppe. On put ainsi voir le troll déambuler dans l'auberge, essayant desespérément de retirer la choppe en faisant de grands gestes.
-"MPPFFFFFFFFFF!!!!!!!!!!!!.... MPPFFFFFFFFF!!!!!!!!!!!!!......."

Devant le beau bout de métal, le jeune Tauren n'eut qu'une seule envie, de la toucher... Il dirigea donc sa main vers la lame et alors qu'il aurait surrement pu se blesser michael retira l'arme d'un geste rapide

"Touches pas ce côté ! C'est tranchant !"

Le Tauren fut très surpris de la réaction de michael et eut donc un effet de recul, pensant qu'il avait fais quelque chose de mal, comme quand sa mère le disputait

EDIT: Le tauren vis ensuite le pauvre Kruel qui était coincé dans sa chope et d'un geste vif puissant et précis, il donna un bon coup de poings dans celle-ci alors que Kruel était de profil. la chope vola s'éclater contre le mur alors que Kruel n'avait apparement rien, sinon de l'alcool plein le visage

t'inquiete mais regarde
il sortit un baton de sa poche le mit sur la table et le trancha en 2
tu vois si tu avais touché ce coté t'aurais encore eu du sang
pfff kruel est quand meme un sacré rigolo
michael lui retira sa cruche et lui demanda dans quel clan il était

*Molière traversa la salle avec trois caisses de crus de vin rouge divers*

"C'est ma tournée" il a dit, je monte ça dans la chambre 12 en vue des pénuries

*Le gnome réiterra la maneuvre une deuxième phois avec d'autres séries de bouteilles poussiéreuses.. Quand enfin il reparrut, il posa ces yeux cendreux empreints de pholie sur son fils*

*A une troisième reprise il prit le chemin de la cave, et en vérouilla la porte par un loquet, empêchant par là à quiconque d'en franchir le seuil... Après un court moment, des bris de verre se firent entendre, qui n'auguraient rien de bon quant à la bouteille dont il provenaient, puis un étrange rire se fit entendre!*

Jah me pardonne!

*Le rire se fit de nouveau entendre, suivit de près par le son d'une deuxième bouteille brisée*

il est spécial moliere vous trouvez pas
eh moustik si tu veus je t'apprendrais a te servir d'arme diverses tu es d'accord?

Alors que Molière vidait intégralement la cave de son fils, le jeune Tauren se tourna vers michael en le regardant d'un air étonné

"Moustik ?? Seul maman m'appeler comme ça, vrai prénom moi être Grobeu ! Et moi ravi savoir taper avec armes, toi très gentil avec moi !"

Le jeune Tauren avait l'air très ému par ce que lui avait dit michael, il avait les yeux tristes et le souvenir de sa mère qui était parti depuis peu revint tourner autour de lui tel une épée de Damoclès prête à faire déverser une nouvelle série de larmes

Titoc et Butterfly se tenaient l'un contre l'autre assis près de la fenêtre, le tête dans les nuages. Ils admiraient la neige tomber doucement et profitaient de la douce chaleur de leur corps serrés tendrement.

Leurs émotions passées, ils se retournèrent vers le spectacle qu'offrait la foule de l'auberge. Butterfly rit beaucoup au cadeau de Michael : un collier de nouilles, quelle drôle d'idée ! Elle rit d'autant plus en voyant les gesticulations de Kruel qui lui rapellaient les farces de son enfance (vous savez, le coup du tonnelet d'eau au-dessus de la porte !). Elle riait aussi en observant Grobeu, le Tauren le plus affectueusement bête qu'elle eut connu.

Cette journée s'apprêtait à être gravée dans la mémoire de Butterfly comme la plus heureuse de sa vie. Mais les actes de Molière commençait à l'inquiéter sérieusement...

Titoc, ne devrions-nous pas nous interesser de plus près à ce cher Molière ? Son cas semble s'agraver. Certaine de ces réactions me font craindre pour la santé de ta clientèle ! Et puis son idée de s'enfermer dans la chambre 12 avec ces nombreuses bouteilles...

Les fiancés se levèrent et se dirigèrent vers la porte de la cave...

d'ailleur je risque de me servir de cette épée si sa tourne mal avec moliere
tu vois l'épee peut servir a tuer mais aussi a assomer en frappant avec le plat de la lame

"..."

Le jeune Tauren avait l'air de ne rien y comprendre, il ne voyais pas comment un bout de fer pouvait faire plus de dégats que son poing droit... En plus une arme double-fonction : il devait tout retenir même si au fond de lui il savait qu'il en aurait l'utilité en temps voulu.

"Euh... Toi avoir hache ?"

Il se mit à sourir bêtement, le mot hache le faisait sourir à cause de son père qui un jour avait chassé des gnolls qui rôdaient autour d'eux...

"Hahahahaha..."

Le troll s'essuya le visage dans la barbe d'un nain. Ce dernier avait du mal à réagir, tant il avait bu.
Kruel regarda les deux amoureux monter les marches en se tenant la main.
-"Héhé...Y'en a qui ne perdent pas de temps on dirait! Ils ont bien raison héhéhé."

Une fois de plus intrigué par la tempète glacière qui faisait rage au dehors, le troll prit sa pipe et courru à l'extérieur sans même prendre le temps de fermer la porte d'entrée. Dans la précipitation, Kruel a involontairement coincé son pagne qui pendait à présent à la poignée de la porte.
C'est ainsi qu'on puit voir un troll nu sauter en chantant dans la tempête de neige jusqu'à se que son ombre disparaisse dans le manteau de brouillard.