Forum Heroes' Chronicles

[hrp]Dans ma hate d'écrire, je t'ai tutoyer au lieu de te vouvoyer quelle impolitesse ! ^^[/hrp]

Symbelmyne déposa un baiser sur son front puis sortit, pourtant elle le sent encore derrière la porte. Il ne lui a pas laissé le temps de lui répondre :

- Ma forme première est celle humaine... J'aurais certainement des questions à vous poser... Mais je le ferais après le bain... Sauf si ...

Elle hésita, elle ne pouvait tout de même pas lui demander de venir se détendre avec elle... Et pourquoi pas ? Pourquoi n'était-il pas parti au lieu de rester derrière la porte ?

Sentir un coeur battre, un corps chaud contre le sien... Et puis elle aimerait tant lui poser les questions qui lui trottait dans la tête depuis qu'elle l'avait vu...

- ... Si vous voulez vous détendre avec moi ? Enfin bien sur, je ne m'offusquerais pas, si c'est un refus, après tout, nous ne nous connaissons que depuis quelques heures..., rajoute-t-elle précipitamment.

Tout cela, bien sur, transmit par la pensée. Saarielle attendit la réponse avec impatience...

[hrp]C'est vrai ça, tu n'as pas honte ? [/hrp]

Les pensées de Saarielle fusèrent dans l'esprit de Symbel qui se mit à rougir de plus belle. Reprends-toi, mon grand... Le Drow tourna les talons et marcha vers la porte de la chambre où se trouvait Saarielle. Il s'apprêta à poser la main sur la poignée, puis se ravisa. Qu'est-ce que je fabrique au juste ? Elle ne me connaît que depuis une heure à peine... Que peut-elle voir en moi ? Au bout de quelques secondes, il baissa lentement la poignée, entrebâilla la porte, passa la tête dans l'ouverture ; chercha les yeux violets avec les siens.

Leurs yeux se rencontrèrent. Il finit par se décider à entrer complètement, puis referma la porte derrière lui. Il marcha à pas lents vers Saarielle, sans prononcer un mot, mais en pensant toujours à ce qu'une si belle femme pouvait chercher en lui.

jecht buvait depuis un moment déjà... nombreux sont ceux qui pensaient qu'il buvait pour oublier, mais non. Rien de tout cela, il buvait juste pasqu'il aimait ça (outch, ça sonne mal !) et que bizarrement les bières passaient d'elles-même, comme du ptit lait...

- gnuuuu muuhuhu >_< me fgnèe d'l'effet cette bière !

... mais malheureusement, le ptit lait faisait moins de dégâts sur le corps d'un homme...

- uuuuurk o_o

l'elfe se leva à toute vitesse, tel un gnome poursuivit par un tauren, et se précipita à l'extérieur de l'auberge... il chercha rapidement du regard un endroit propice et s'y précipita. Ce fut un vieux tonneau l'heureux élu qui eut la joie d'accueillir la substance régurgitée...

de longues minutes passèrent (ba oui, 35 bières, ça fait une belle quantité tout de même) et jecht pu enfin se relever sans chavirer de nouveau... il avait passé quelque temps au dessus du tonneau, mais son esprit était de nouveau clair et rapide tel le fennec.

Il retourna donc dans l'auberge et s'étonna lorsqu'il l'a vit sous ce nouveau jour (gueule de bois toussa)... elle lui sembla si... vide alors que toutes les tables étaient occupées... à croire que les gens ne vivait pas...
Il se reprit, mettant ça sous l'effet de l'alcool et rejoignit le comptoir pour y prendre 5 cafés cul sec.
Une fois les doux breuvages avalés, il rejoignit sa table où l'attendait son fils, Mikau, qui sirotait un verre d'un liquide quelconque.

- ça va mieux Père?
- nettement mieux, oui. ce café est une merveille.
- Tant mieux alors, votre état m'inquiétait.
- Ne te fais pas de soucis. Tiens... mais où est Symbel? ça fait un moment que je ne l'ai vu...

il parcouru l'auberge du regard mais ne vit trace de son frère...

Le tauren buvait tranquillement, l'esprit ailleurs, quand soudain, son Père se leva et courut à toute vitesse en dehors de l'auberge. Devinant ce qui venait d'arriver, le tauren se gaussa intérieurement, puis quelques instants plus tard, jecht réapparut, en meilleur forme. Après un bref échange, les deux parents se rendirent compte de l'absence d'un trosième acolyte : Symbelmyne, fils de Mikäu et frère de jecht manquait à l'appel. Il ne semblait pas se trouver dans la salle principale...

- Il est peut être à l'étage, on va voir ?

Et sur ces mots, il posa un genoux à terre, présentant son dos à jecht :

- Venez, père.

Malgré qu'elle l'ait défendu contre les assiduités du sieur Azriel, Le jeune drow n'avait pas daigné la remercier ni même lui jeter un regard. Ce peuple n'était pas très reconnaissant.

Du mouvement. Un elfe qui sort. Le même qui rentre. Un grand être à cornes qui se baisse. Rhadya s'approche et effleure la corne d'un doigt tout léger.
Elle fixe l'être cornu de ses yeux dorés de rapace et demande:

- Et vous? Qu'êtes vous?

Mirage avait voulu jouer l'homme pour impressionner... et le résultat n'était pas joli à voir. Lorsque l'elfe partit en courant, il voulut se lever, mais le sol refusait de rester en place. Il tituba un moment sans rien dire, fit quelque tour sur lui-même sans faire attention à ce qui se passait autour de lui. Il buta dans quelque chose...
S'efforçant de faire du regard la mise au point, il crut distinguer un dos de tauren... Serait-ce un rêve? Des hallucinations? Dans ce cas, autant aller jusqu'au bout.

- Whaou! En voilà une belle monture!

Il commença à escalader maladroitement la masse musculeuse.

À peine Symbel s'était assis pour écouter les questions que Saarielle voulait lui poser, il entendit du chahut dans la grande salle de l'Auberge. Une porte qui claque, par deux fois, puis un bruit de sabots. La Famille s'agitait, en bas... Ils avaient du se lasser de la consommation d'alcool. Cela dit, connaissant la façon dont Jecht tenait sa boisson, le spectacle ne devait pas être triste. Il regarda Saarielle et lui dit tout bas :

- Mon père et mon frère ont l'air de s'agiter, en bas... Je ne saurais que vous conseiller de patienter encore un peu avant de vous plonger dans ce bain, il se pourrait qu'ils décident de me retrouver !

Levant les yeux par la silhouette qui venait de s'approcher de lui, Mikäu fut surprit par sa désinvolture ainsi que sa témerité... Un être si frêle, qui osait un tel geste... Ne cherhant pas les ennuis et étant pressé, le tauren se contenta d'un :

- MikaaaaaAAAAAA...

C'est ce moment précis que choisit Mirage pour monter sur le bovin. Seulement, n'ayant pas beaucoup de talents pour l'escalade de tauren, il mit ses pieds et ses mains un peu n'importe où, ce qui ne laissa pas Mikäu indifférent. Ce dernier releva la tête très rapidement, manquant d'encorner Rhadya au passage, puis se retourna. Mirage, au sol, pétrifié de peur ou assommé, c'est selon, ne bougeait plus. Le tauren se saisit de l'humain, et le posa comme un sac, sur l'une de ses épaules, tandis que jecht escaladait son bras et vint se poser sur l'autre.

Adressant un dernier regard à Rhadya :

- Excusez nous, ma chère...

Et sur ces mots, il se mit à gambader joyeusement en direction de l'escalier.

le tauren lui aussi sous les effets de l'alcool gambadait en effet joyeusement, rappellant ainsi à l'elfe quelques malheureux souvenirs d'il y a quelques instant... Il jeta un bref regard et remarqua que le jeune humain était de la couleur des fesses d'un mort vivant, ainsi il se pencha et sussura à son fils...

- essaye de gambader moins fort Fils, nous risquerions de t'offrir un shampoing peu joyeux...

Le Tauren comprit tout de suite pris une demarche moins sautillant, voyant ainsi le soulagement apparaître sur les visages de ses deux passagers...

Ils continuèrent donc l'assencion des escaliers de l'Auberge, croisant sur le chemin des gens qui avait commencé la montée mais qui n'avait jamais bougé...

- n'est ce pas étrange tous ces gens qui ne bougent pas? s'inquieta à voix haute Mirage
- Je n'y ai jamais porté attention... enchaina Mikau.
- J'ai moi aussi remarqué quelque chose d'étrange dans la grande salle tout à l'heure... mais j'ai du rêver. Finit jecht

perdus dans leurs pensées, ils finirent par atteindre l'étage, révellant ainsi un grand couloir aux multiples portes...

- Symbel doit être derrière l'une de celles ci...
- Oui, je ne vois pas d'autres possibilités !

Le jeune humain s'était un instant senti le coeur au bord des lèvres. Comment est-ce qu'il s'était retrouvé là d'ailleurs? Mais ça allait un peu mieux à présent, même si son esprit lui semblait planer à plusieurs kilomètres de son corps. Et pourquoi les gens étaient-ils immobiles? Il en fit la remarque à haute voix. Après tout, il s'agissait peut-être encore d'hallucinations.
Lorsqu'ils arrivèrent dans le couloir, son malaise s'était tout à fait envolé. Après tout, l'elfe et lui n'étaient-ils pas deux chasseurs invincibles sur leur monture traquant une créature mythologique? Peut-être pas en fait. Mais il ferait comme si.

- Youhou! On va l'attraper s'te bestiole! A mon avis, faut aller là où elle satisfait ses appétits naturels *hips* s'toujours là qu'on chope les animaux. Mais c'est qu'y en a des poortes ic*hips* hé, j'vous avais dit que j'étais un peu magicien? J'vais essayer un truc.

Il leva la main et l'aurait pointée sur une porte si elle n'avait été animée d'une vie propre (quoique un peu moins propre depuis son contact avec le pelage du tauren). Au moment où une petite flamme minable en sortit (manifestement censée être une gigantesque boule de feu) elle se trouvait au-dessus de la tête de Mikau. une odeur de poils grillés monta tandis que le tauren se retrouvait tonsuré.

Maintenant seule à table, Curuwendë nageait dans ses pensées. L'enchaînement des tournées l'avait faite plonger et la pesanteur de leurs effets sur ses compagnons l'entrainait vers les profondeurs insondées de cet abîme.

Elle se tenait assise, le dos au mur, le visage légèrement incliné à la manière des personnes prêtes à somnoler. Ses boucles rousses tombaient délicatement sur ses tempes, venant masquer en partie son visage. On aurait pu dire qu'elle était absorbée par le contenu sa choppe (renversement de situation qu'aucune logique ne saurait expliquer mais pourtant terriblement banal) dans une immobilité fantômatique. Seul son pouce semblait trahissait encore sa conscience, s'animant de lentes caresses hypnotiques sur la hanse de la choppe. Était-ce le récipient qui l'empêchait de sombrer dans la torpeur ou bien elle qui se raccrochait à celui-ci ? Bien avisé celui qui aurait su le dire.


Quoi qu'il en soit elle nage, toujours plus profond dans cet océan de pensées. Mais les courants sont puissants et la destination incertaine. Elle part à la dérive. Rien ne l'inquiéte car le milieu était loin d'être froid, plutôt même chaleureux. Profond, elle dérive donc, soumise à ces courants venus d'on-ne-sait-où et allant on-ne-sait guère-mieux-où. Doit-elle apprendre à nager ? À quoi bon ? Suivre le courant est encore le plus simple lorsqu'on a pas choisit de destination. Pourquoi choisir une destination ? Il y a-t-il une lumière pour nous guider dans cet océan ? La lumière est à la surface. Quelle distance la sépare de la surface ? Depuis combien de temps l'a-t-elle quittée ? Va-t-elle manquer d'air ? Sans savoir qu'elle se noie, elle dérive dans le noir. Profond.


Un profond soupir souleva sa poitrine, la tirant de cette torpeur. Ses poumons se remplirent. D'air. De l'air ! Toujours seule à la table, elle recomposa un sourire, repoussa la choppe et releva la tête pour embrasser la salle du regard.

Un jeune homme à la tête brune entra dans ce qui semblait être une auberge. L'air sentant la fumée des nombreux amateurs d'herbe à pipe et le bruit assoudissant des nombreux habitués qui hantaient presque ces lieux. Un passant aurait pu dire en voyant tout ceci, qu'il devait faire bon vivre en ces lieux. Mais ce jeune homme, se sentait seul et étrangers dans ce lieu de joie et de chansons. Peux de gens de son peuple s'aventuraient dans cette ville, bien trop au sud à leur goût. Mais lui y était arrivé, on ne sait comment, suivant ses pas, et ne regardant pas où ils l'emmenaient. Il observa la pièce et parmis les gens peuplant la taverne, il appercut une broderie qui lui était familière, un travail du cuir et de la soie, qu'il avait mainte fois observait dans sa région. heureux de voir une personne partageant surement sa culture, il voulu s'en assurer et s'approcha lentement vers sa table.

Dans ses longs cheveux rougeoyant tel le forgeron forgeant le fer, une fleur y résidait comme l'écume des vagues s'accrocheants aux récifs. Le calme de ce visage somnolant aurait rendu jaloux la plus douce des nuits.

Mais hélas, à peine le temps de décrire cette valkyrie que Osvald était déjà arrivé près de la table où celle-ci se reposer. Voyant que celle-ci se réveillé, il lui dit ces mots :

" Aurais-je l'honneur d'avoir en ma présence la grande déesse Freya ? celle qui n'as rien à envier à la beauté de la plus jolie des fleurs. Suis-je assez noble pour m'assoir en votre compagnie ou devrais-je combattre le plus mystérieux et terrifiant des êtres peuplant ces terres, et ainsi peut-être obtenir ne serais-ce que le droit de vous offrir une nouvelle chope de bierre? "

Attendant la réponse de cette femme, il s'inclina devant autant de grace présente en un même lieu.

Saarielle s'installa à coté de l'elfe, assez près pour sentir sa chaleur, la peau sombre du drow contrastant incontestablement avec sa peau blanche. Même assis, Symbelmyne est plus grand qu'elle. Saarielle est obligée de lever la tête pour pouvoir se plonger dans ses magnifiques yeux violets.

- J'aimerais savoir ce que vous êtes, voudriez-vous bien me le dire? Je viens d'arriver en ce pays et j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de races différentes... Vous ressemblez beaucoup à l'être en bas qui a trouvé bon de se décorer avec des toiles d'araignées, mais en même temps vous êtes si différent... murmure-t-elle

Elle tendit légèrement le bras et effleura la joue de Symbelmyne, du bout des doigts, peau si douce et si chaude.

- Vous êtes aussi la première personne aux yeux violets que je rencontre qui ne soit pas de ma race. Et encore, même chez nous cela reste très rare...

De la tristesse vint voiler ses yeux, quelques secondes, mais elle se reprit très vite... Son regard se posa sur les mains de Symbelmyne. Des cicatrices en forme de croix étaient "gravées" sur le dos de celles-ci. Saarielle suivit les cicatrices, les effleurant de ses doigts :

- Que vous est-il arrivé ? Qui a bien pu oser vous marquer ainsi ?

Elle reporta son regard sur le visage en face d'elle, replongeant ainsi ses yeux dans ceux de Symbelmyne. Saarielle était attirée par la chaleur du drow, comme un papillon par la lumière. Mais les papillons se brûlent souvent les ailes... Osera-t-elle se brûler ?

Cela faisait un moment que l'auberge avait retrouvé un calme relatif. Toutefois, étant donné l'état des joyeux lurons montés à l'étage, le tavernier assistant doutait que cela dure...
Mais il était dit que les lieux s'animeraient plus tôt que prévu.
La porte s'ouvrit violemment, et un groupe d'humains carapaçonnés, semblant avoir été taillés directement dans les blocs de pierre des montagnes naines par un sculpteur n'ayant pas vraiment le souci du détail, entra dans la salle commune. Il se déployèrent aussitôt dans toute la pièce, tandis qu'un petit personnage aux allures de fouine approchait du comptoir...

- Bonjour hem... tavernier *commença-t-il d'une voix nasillarde* veuillez excuser cette intrusion, mais nous savons de source sûre que certains biens qui nous ont été dérobés sont actuellement stockés dans votre auberge. Nous allons donc fouiller les lieux afin de récupérer ce qui appartient à nos clients, puis nous repartiront.

- Bonjour à vous, illustre inconnu... Veuillez m'excuser à votre tour, mais vous n'êtes investi d'aucun autre pouvoir que celui que vous confèrent vos armes il me semble... Et cet endroit ne vous appartient en aucune façon. je suis donc au regret de vous annoncer que je vous interdit de déranger mes clients. De la même façon, vous n'avez aucun droit de fouiner dans ce qui constitue leur espace privé pour la durée de leur séjour. Si vous êtes si bien renseigné que vous semblez le croire, vous devez surement connaître le responsable de vos mystérieuses disparitions de richesses.
Voyez donc cela directement avec lui, si vous parvenez à mettre la main dessus. A présent, si vous n'avez pas l'intention de boire un verre, je vous prierais de sortir de cet établissement.

- Je suis navré de voir que vous le prenez sur ce ton. Mais soit, il se trouve que nous savons en effet qui incriminer pour tous nos malheurs. nous nous contenterons donc de lui pour l'instant... Saisissez-le les gars !

A ces mots, les cinq brutes convergèrent vers Seyd qui tentait jusque là de se faire tout petit et d'écouter la conversation sans se faire voir...

Curuwendë sortait à peine de sa rêverie qu'un inconnu vint se présenter à elle. Le mots exaltés de ce dernier firent appel en elle à d'anciens souvenirs, vieilles légendes apprises auprès de ses tutrices, dont les vers lui revinrent à l'esprit.

Elle laissa planer un silence, le remplissant par un sourire franc et amical, puis lui répondit en ces termes :

« Ceux qui sont tombés au combat
Et auront franchi l'arc-en-ciel
Viendront goûter à cette table
Les rôtis, la bière et le miel
Récompense qui leur échoit
Malgré leur destin regrettable

Mais n'a pas encor sonné l'heure
Du dernier festin des guerriers
En attendant ces libations
Assieds-toi sans te faire prier
Si tu prends garde à ces doux leurres
Qui naissent de la tentation

Et elle déplia le bras pour désigner le siège vacant en face d'elle alors qu'elle prononçait ce dernier mot. C'est à cet instant précis que la porte de l'auberge vient heurter le mur, brisant le calme qui présidait à cet instant, dans la salle comme dans l'esprit de l'Elfe. Comme figée, elle écouta les doléances des soldats. Lorsqu'ils se mirent en mouvement, avec force bruits de métal et de pas lourds, elle se dressa pour leur faire face. D'une voix posée mais empreinte d'autorité, elle les interpella :

- Arrêtez !

Les cinq butors hésitèrent dans leur mouvement.

- De quel pouvoir êtes-vous donc investi pour vous permettre une telle intrusion ? poursuivit-elle. À ma connaissance, ce lieu n'est placé sous aucune juridiction suffisamment honorable pour que quiconque ne s'y soumette sans broncher. Vous êtes donc priés de faire connaître vos noms et qualités, le seigneur que vous servez ainsi que vos intentions précises vis-à-vis de cette personne. À défaut, les occupants de cette auberge et moi-même serions obligés de nous interposer devant ce qui ressemble fort à une prétendue justice aussi expéditive qu'unilatérale.