Pour les erreurs de l'interface du jeu, c'est effectivement
ailleurs.
Sinon, je suis tombée sur un petit fascicule commis par Jacques Capelovici (plus connus sous le nom de Maître Capelo) intitulé
Parlons (correctement) français. Je vous livre quelques remarques qu'on peut y trouver :
accoler
Ce verbe, qui n'est pas dérivé de colle, mais de col, ne prend qu'un l ; cette remarque s'applique au nom accolade.
acquis, acquit
Le participe passé du verbe acquérir s'écrit acquis, avec un un s : bien mal acquis ne profite jamais, c'est chose acquise.
Le mot acquit, écrit avec un t, est un nom de la famille du verbe acquitter ; il signifie rendre quitte : pour acquit, par acquit de conscience.
agonir, agoniser
Le verbe agonir signifie accabler, presque toujours d'injures ou d'autres propos désagrables.
Le verbe agoniser signifie être à l'agonie.
alternative
Une alternative offre un choix entre deux possibilités, deux solutions. On ne saurait donc dire : vous avez le choix entre ces deux alternatives : prendre l'avion ou le bateau.
antre
Ce nom est du genre masculin : un antre plein de bêtes féroces.
banal
Le masculin pluriel banaux ne s'emploie que pour désigner des fours, des moulins qui sont à l'usage de tous.
Dans tous les autres cas, le masculin pluriel est banals : des propos banals.
caparaçonner
Ce verbe est apparenté non pas au nom carapace, mais au nom cape (manteau). La forme carapaçonner est donc un barabarisme.
dentition et denture
La dentition est la formation et la sortie naturelle des dents : à la dentition de lait succède la dentition définitive, qui débute par l'apparition des premières grosses molaires.
L'ensemble des dents est désigné par le nom denture ; on dit donc : son sourire découvre une fort belle denture.
désuet
Dans l'adjectif désuet et son dérivé désuétude, l's ne se prononce pas z mais s.
À l'occasion, je vous en livrerai d'autres.