Forum Heroes' Chronicles

Je ne suis pas le créateur.
Je ne suis pas celui par quoi tout commence

Mais je suis celui par qui tout fini.
Je suis l'ombre, qui toujours vous suit
La terreur de nombreux coeur
Dans tous vos yeux, la plus grande peur

Je suis ce qui vous pousse à combattre
Je suis ce qui vous pousse à tuer
Je suis celui qui se délecte des carnages
Je suis celui qui est muet, mais que chacun connait

Je marche, sans répit
Et je récolte, faucheur sombre
Le fruit de ma semence, au coeur de la nuit
Moi l'Ombre, celui par qui tout fini...

Je me disais bien que le style me rappelait quelqu'un...

Je ne me suis pas trompée, tu es démasqué, Thanatos!!

Et je suis toujours aussi admirative devant tes textes

Le Seigneur de toute fin
père de mon époux
semble avoir choisi ce matin
de decendre jusqu'à nous

sachez que Vous n'aurez jamais le plaisir
de me voir quelqu'un assassiner
je n'ai pas l'intention d'agir
pour me plier à Votre volonté

mais Vous croiser par hasard
pourrait être intéressant
face à face vous voir
et vous sourire un instant

Ma volonté, voilà une bien étrange conception
De mon rôle essentiel, inhérent à toutes vos actions
Plus qu'un plaisir, la mienne est une nécessité
Que vous, mortels, voyez telle une fatalité

Je ne contrôle rien
Je ne suis pas le Destin...
Mais un sourire, quelle étrange idée
Face à moi, si peu aimé

Et pourtant si appelé, en ces terres dévastées...

Depuis l'éternité j'observe, ces vies innombrables
Sans cesser de se presser, cette folie innommable

Au dessus de ceci, je suis, sans paraître
Jamais satisfait, toujours en mouvement
Ombre de tout être
Fin de tout élan

Plus que tout autre, je sais où tu es
Alors entends, et apprends,
Qu'en ce jour, en cet instant
Je suis ton passé, je suis ta destinée

Personne ne me fui, certain même
Me servent, bercés d'illusions.
Cruauté, gloire, dévouement ou passion
Rien ne vous sauvera de la mort souveraine.

Ton avenir dépends de tes rêves. Vas, dors.
Plonger dans le sommeil éternel de la mort,
Car finir de vivre c'est accepter le sort.

La mort est-elle vraiment détestable?
Car au final c'est l'inconnu qui est
A nos yeux, dans nos cœurs haïssable;
Et si c'est par la mort que tout commençait?


Vivre chaque jour comme ton dernier
Un jour tu verras,
Ce sera le cas,
Et si un jour ta vie devait,
D'un chemin en sentier transformé,
Le regard haut continue d'avancer,
Car ce qui ne tue pas nous rends plus fort,
Il est de même: la vie et la mort.

Face à vous je suis petite,
Je ne suis qu'Andamnithe