Forum Heroes' Chronicles

Une question amène t’elle forcément une réponse ?

Voilà une interrogation fort étrange. En cherchant a y répondre on trouve déjà la réponse a cette question me dirait vous en vous n’aurait sûrement pas tort mais il n’empêche que rien n’est moins sur. Ne peut on pas passer sa vie à se poser des questions sans forcément vouloir en appréhender la solution. Il y a là un certain illogisme mais n’est ce pas la base de toutes pensées logiques fondées sur un raisonnement construit et ayant pour but de d’amener toutes personnes écoutant ce dit raisonnement à approuver le point de vue d’un orateur.

Si la logique devait toujours être respectée alors pourquoi devrions nous continuer à suivre la route que nous voyons s’ouvrir devant nous. Pourquoi ne pas simplement suivre la logique qui veut que nous fassions cela ou cela. Pourquoi vouloir absolument trouver un accomplissement dans la vie alors qu’il serait si simple et si logique de trouver le bonheur là où il se trouve.

L’illogisme possède cette beauté qu’il permet de tout envisager. Faut il voir de la logique dans la manière de voler d’un oiseau ou dans les formes moutonneuses d’un nuage. Rien n’est vraiment écrit et rien ne répond à une logique qui finalement ne répond qu’à une manière de voir les choses, encadrée par des années et des années de formatage de pensée.

Si nous arrêtions de percevoir le monde du simple point de vue de nos sens. Pourrions nous appréhender le monde comme un brin d’herbe ou comme un rayon de soleil (l’illogisme permet de penser que les choses possèdent un esprit et donc un mode de perception si bon leurs semblent et puis comme c’est moi qui écrit je dis ce que je veux). Que sentirions nous alors. Le temps nous paraîtrait-il toujours aussi important.

Car au final le temps a était créé par nous afin que nous puissions le domestiquer. C’est qu’il nous faisait peur le temps. D’ailleurs, et sans vouloir vous paraître moralisateur, il nous fait toujours peur. Nous avons quasiment tous sur nous un moyen de savoir l’heure, de découper les jours en heures, les heures en minutes et les minutes en secondes comme si le fait de ne pas savoir combien de temps il nous reste pouvait être compensé par les temps que nous avons déjà passé.

Nous prévoyons tout. L’agenda et la deuxième invention allant dans le sens de la montre. Jusqu’ici on pouvait couper le temps passé et maintenant on peut planifier le temps futur. Des gens prévoit leurs vie entière en avance, apportant des modifications au fur et a mesure mais suivant toujours cette ligne de conduite. D’autre prévoit les choses à dix ans ou cinq ans se disant qu’ainsi ils laissent toujours une possibilité aux évènements futurs de trouver leurs places dans la logique de leurs modes de prévoyance (on va couper un peu parce que de toute façon vous devez déjà voir ou je veux en venir).

Bon on va le placer là le célèbre carpé diem. Une maxime qui voudrait que l’on vive le moment présent sans se soucier de celui qui passe après. Mais pourquoi vivre le moment présent car de toute façon il est déjà passé. Vouloir l’apprécier c’est déjà vouer un culte au passé et on a déjà assez des historiens pour ça. Vouloir profiter de l’instant c’est être un historien du présent.

Mais alors me dirait vous si on ne doit pas vivre l’instant présent qu’on ne doit pas regarder en avant pour envisager les choses et que regarder en arrière ne sert plus a rien on fait quoi ?
Et bien on avance, on se laisse porter, on accepte ce qui vient et on refuse ce qui ne vient pas. On oublie le temps, de toute façon il n’existe pas ce n’est qu’une vue de l’esprit (vous croyez que je cherche a vous démontrer quoi depuis tout a l’heure).

Bon admettons que le temps n’existe pas (c’est toujours moi qui écrit donc si je vous le dit de l’admettre vous me faites plaisir et vous accepter cette idée au moins jusqu’à la fin de ce texte). Mais dans ce cas le passé, le présent qui est tellement fugitif qu’il est insaisissable et le futur c’est quoi ?

C’est là la course du temps. Il avance toujours à la même vitesse sans jamais regarder en arrière si il a écrasé quelque chose ou si vous avez réussi à le prendre en marche. Lui il s’en moque il avance et il avance sacrément vite.

Seul problème dans tout ça : le temps n’existe pas (regardez au dessus vous l’avez admis pendant encore un certain nombre de ligne je vous rappel). Nous sommes d’accord mais si il n’existe pas comment peut il avancer d’un pas que rien ne semble altérer si c’est n’est un changement de mode de perception qui au final ne fait que changer l’échelle a laquelle on regarde le temps.

La réponse se trouve ici (en fait non elle se trouve dans les mots qui suivent mais ne chipotez pas je vous prie on a presque finit). En réalité le temps n’existe pas car il est immuable.

Illogique dites-vous ? Et alors j’aime bien l’illogisme.

Faut voir si t'appréhende la rhétorique comme une question avec ou sans réponse...

Car selon la réponse, tu peux déjà obtenir la réponse à ton interrogation

Et sinon, attention à ne pas créeer l'illogisme, ce qui n'aurait alors plus rien d'illogique, logique ?

Même genre de logique avec les perroquets :


Si on veut qu'un perroquet apprenne à répondre à une question, il faut d'abord lui apprendre la question. Puis, on lui apprend la réponse.

Et ensuite, on peut lui poser la question, et il répond.

En clair, on lui pose une question dont on connaît déjà la réponse...

On peut aussi passer sa vie a juste chercher la question: mais qui, qui est en premiere base?

Je rappelle egalement que la reponse, on l'a deja: c'est 42.

Soyons pragmatiques: je dirais, par expérience que toute les questions n'ont pas forécement de réponse. donc ma réponse est... pas de réponse.
De plus, formuler une question est déjà restrictif car tu fais rentrer ton "problème" dans un cadre logique, défini, avant même d'avoir trouvé une réponse.

je prefere "les singularités" dans l'espace où le temps s'accelere, ralentit, n'existe pas, va vers le futur et le passé où la physique ne peut s'y appliquer et la lumiere detournée...

Oui mais si t'es qu'un vil physicien de labo:
----------> []

non juste un homme qui aime les paradoxes que l'on tente d'expliquer alors que l'on sait qu'ils ne peuvent l'etre car cela depasse nos capacités intellectuelles (pour le moment)...

"qui est arrivé en premier l'oeuf ou la poule..."

OUah désolé mais ton post est trop long, la flemme de le Lear ...

tu perds pas grand chose j'ai pas non plus pris la peine de le lire

( et pour ceux qui le lisent y a rien à comprendre si ce n'est qu'une suite plus ou moins organisée de mots)

passqu'en plus vous postez sans avoir tout lu? bravo les gars...

Une fois poses les premisses d'une reflexion sur l'interrogation, les termes appellent une clarification preliminaire: est il possible d'etre au monde sans l'interroger? Est il envisageable d'envisager la conscience sans la curiosite? Et, si c'est possible, une telle conscience pourrait elle etre humaine?
Pour faire l'economie d'une degression par trop elliptique, nous allons nous pencher sur l'etape suivante: l'entendement implique t'il la comprehension, ou la conscience peut elle se contenter de la perception?
Faut il considerer les volets de la perception comme legitimes parametres d'appeciation de sa propre existence?
Et l'evaluation de sa propre existence est elle une demarche propre a chaque individu?
Qu'appelle-t-on le vrai, ou reel? Y'a t'il une difference?
Jusqu'a quel point pousser la recherche de verite?
Existe t-il un equilibre commun a tous sur l'etude du reel (ontologique ou phenomenologique) au dela duquel l'interrogation du monde prends le dessus sur l'existence au monde?
Est il possible d'envisager que vivre et interroger sont deux choses distinctes?

Toutes ces questions sont ma reponse.