Nom: Soyinka
Race: Undeadette, catégorie "Irrésistible"...
Cela quelque temps que je suis arrivée sur les riantes (

) plaines du Lorndor, mais j'avais omis de venir me présenter... Ayant renoncé à la solitude pour intégrer le clan des Vamps, je n'ai aucune raison de rester dans l'ombre plus longtemps...
Petite description physique (est-ce nécessaire? je me sens déjà dévorée des yeux!

):
De taille moyenne (1,68m), j'ai une silhouette élancée et me déplace avec des mouvements félins et silencieux... J'ai les yeux verts pailletés d'or, qui peuvent virer à l'or pur lorsque je m'énerve, des cheveux châtain parsemés de mèches dorées me caressant les reins, j'ai la peau blanche et froide comme le marbre de mon tombeau, mais je peux me réchauffer très vite! Mes lèvres sont carmin et quand je souris, on peut apercevoir deux petits crocs d'une blancheur de perle, mais mille fois plus précieux... mes mains sont longues et fines, et mes ongles acérés...
J'aime les vêtements qui révèlent sans laisser voir et laissent courir l'imagination de mes proies... je suis vêtue de longues robes de soie, souvent rouges, parfois bleues, suivant que je me sente ange ou démon...
Mon âge?
Clignant coquettement de l'oeil: Aucune importance, je ne le fais pas!
J'aime les hommes aux yeux clairs, le Sang, la Beauté, la finesse... Et mon indépendance!
Je déteste la laideur, la stupidité et la vulgarité... et la solitude...
Pour le reste, vous découvrirez mon caractère bien assez tôt! Moqueuse, malicieuse, charmeuse...
Signes particuliers: Un tatouage en forme de rose rouge sur mon cou, à l'endroit où je fus mordue...
Mon histoire? Vous êtes sûrs? Bien, en avant pour la chronique de Soyinka!
Les chandelles s'éteignent à l'exception de deux, plongeant la pièce dans une pénombre inquiétante... La voix de Soyinka s'abaisse jusqu'au murmure... Son visage se contracte...
Je n'ai guère de souvenirs de ma vie de mortelle... Je sais juste que j'étais innocente, naïve, je pense même niaise... Et j'étais belle, très belle! Je vivais dans un château, entourée de belles choses, j'étais née dans le luxe, mais je n'ai aucun souvenir de mes parents... Mon souvenir le plus poignant est un sentiment de solitude extrême, un coeur vide, des questions sur ma raison de vivre... Et mon dernier souvenir d'humaine, le plus précis, le plus intense, aussi...
Le visage de Soyinka s'adoucit, ses yeux deviennent rêveurs... Un homme, du moins le pensais-je, d'une beauté si pure que les anges ne pouvaient lui être comparés, la beauté du Diable, en vérité... Le premier à me comprendre, à s'intéresser à moi, à m'aimer, pensais-je... En tout cas, le premier et le dernier que j'aie aimé. Ce fut le court soleil de ma vie.
Soyinka s'anime de plus en plus, ses yeux brillent dans l'obscurité... Des yeux gris aux reflets bleus et verts, plus purs que le cristal, plus profonds que le ciel, plus brillants que les étoiles...
Elle parait tout d'un coup s'éteindre. Et puis... l'obscurité... Il prit tout, mon coeur et ma vie, brisant les deux à jamais. J'avais soif d'amour, il me donna une inextinguible soif de sang.
Depuis lors, j'ai voulu me venger de celui qui avait tué la seule parcelle de moi qui ne renaîtrait jamais... J'ai brisé le coeur des hommes par tous les moyens. Usant et abusant de ma beauté à rendre les hommes fous, de mes charmes et de mes envoûtements, je les ai asservis à ma volonté. J'aimais voir les hommes se battre pour moi, se tuer, m'offrir leur vie, et leur faire comprendre qu'il n'auraient rien en retour, que leur perte et leur désespoir... Seuls les hommes très beaux avaient l'honneur de mourir sous mes crocs...
Soyinka va et vient dans la pièce comme une panthère, les traits crispés, les yeux virant progressivement au jaune doré...
Ainsi, durant les premiers siècles de ma vie de vampire, j'ai vécu dans un bain de sang permanent, ne vivant que pour tuer... Je dois au moins reconnaître à mon créateur qu'il me laissa beaucoup de puissance pour survivre seule, et assouvir mes désirs sanglants.
J'errai ainsi de monde en monde, de pays en pays, et finis par arriver en Lorndor...
Elle s'arrête et son visage s'apaise, retrouve ses courbes harmonieuses... Elle sourit avec affection aux Undeads qu'elle aperçoit, ainsi qu'à une jeune Elfette.
Et pour la première fois depuis des siècles, je trouvai des compagnons... J'avais rencontré d'autres Undeads au cours de mes pérégrinations, mais la plupart étaient à peine différent des bêtes sauvages, il n'y avait rien en eux sinon la faim et l'hébétude... En Lorndor, je découvris... des frères. Ma non-vie bascula: j'avais une famille, j'avais trouvé une chaleur qui n'existait nulle part ailleurs (chaleur peut être un terme étonnant quand on parle de morts-vivants, mais c'est bien le cas... et d'ailleurs, certains peuvent se révéler très chauds!
poursuivit-elle avec un sourire coquin )
A leur contact, je me suis adoucie, mon coeur s'est dégelé, même si je sais qu'il ne se réchauffera jamais. J'ai décidé de lancer des piques plutôt qu'empaler, de séduire sans occire, de mordiller sensuellement plutôt que mordre sauvagement...
(merci Soso pour la photo!

)
J'ai réfléchi sur ma non-vie passée, et me suis interrogée sur ma condition de vampire... Aurais-je été plus heureuse en tant qu'humaine? Je revois les beaux yeux graves de mon créateur, et ne peux l'imaginer jouissant de mon désespoir... Il m'a donné un but: le retrouver, et c'est vrai que jamais avant lui je ne m'étais sentie aussi pleinement "vivante", aussi consciente de mon existence, y compris lorsque je brisais celle des autres... C'est la vengeance qui m'a soutenue et m'a permis de devenir celle que je suis aujourd'hui...
Elle virevolte, puis prend une pose sensuelle: une Vamp jusqu'au bout des ongles!
Soyinka s'incline dans une profonde révérence, et envoie des baisers parfumés à toute l'assistance.