Lear regarda les troupes adverse reculer. C’était le troisième assaut de la journée et il ne comprenait pas où ces derniers pouvaient trouver la force de continuer à attaquer. Jusqu’ici les défenseur de la ville avait toujours réussi a repoussait les attaques mais le dernier avait était particulièrement violent et Lear n’était pas sur qu’ils arriveraient a en repousser encore un. Soudain les tambours adverses se mirent a retentirent et Lear vit leurs troupes reprendre leurs positions. Les archers étaient déjà près a envoyer cette nuée meurtrière mais Lear savait parfaitement que cela ne servirait a rien ils continueraient encore et toujours à déferler, toujours plus nombreux et plus frais qu’eux et si les murs de la villes n’avaient pas été construit pour résister justement a ce genre d’assaut Lear n’était pas sur qu’il serait encore là pour regarder les troupes adverses se mettre en branle. Un cri s’éleva de la masse qui déferlé vers les murs tel un vagues poussé par la plus formidables des marées humaines. Les flèches prirent leurs envoles et semèrent la mort dans la nuée d’adversaire en mouvement. Les cris des blessés n’avaient même pas le temps de quitter leurs gorges que les pieds de ceux qui arrivaient derrière les étouffaient. Puis de nouveau Lear n’eut plus le temps de penser car rien d’autre ne comptait que de survivre. Lear ne se rappelait même plus pourquoi il était venu se battre sur ses murs. Tout ce qui comptait maintenant était de trancher les fils de vie de tout ceux qui arrivaient à hauteur de son épée.
Soudain sans savoir pourquoi la masse sembla reculer et Lear compris qu’il verrait encore une fois le soleil se coucher sur la terre devenue rouge du sang qui la recouvrait. C’était alors l’heure des flammes. En effet, afin d’empêcher le développement des épidémies, ces Hommes, qui quelques heures plus tôt n’aurait pas laissé la moindre chance a ceux d’en face, travaillaient de concert pour regrouper les cadavres de ceux qui avaient rejoint les champs de l’éternité. De gigantesque braisier étaient allumés afin de brûler leurs corps et ainsi permettre a la boucherie de recommencer, encore et toujours, le lendemain comme si il se fût s’agit de la première aube.
Lear regarda le jeune garçon qui lui tendait une coupe. Sans réfléchir il prit cette dernière et bu jusqu’à ce qu’il se souvienne qu’il devait aussi respirer pour vivre. Pour Lear cette eau avait la vertu de le nettoyer de toutes les souillures que cette guerre avait laissée sur lui. Venait alors l’heure où il pouvait enfin aller se reposer. Lear descendit les marches du mur et se retrouva dans la cour. Là les râles des agonisant étaient couverts par les cris des blessés. Alors Lear parti dans la ville sans but aucun juste pour le plaisir de marcher. Il ne voulait pas aller dormir car il revoyait alors les yeux de ceux à qui sa lame avait retiré à jamais la possibilité d’envisager un avenir.
Lear ne comprenait pas pourquoi les Hommes se battaient. Aussi loin que sa mémoire remontait il en avait était ainsi et l’histoire était pavait de récit de batailles toute plus glorieuses les une que les autres. Car Lear avait aussi remarqué que les Hommes avaient cette propension à toujours oublier les fois où ils n’étaient pas à l’honneur de l’héroïsme des boucheries qu’ils se plaisaient à créer. Lear chercha une cause juste, qui lui aurait permit de justifier cet énième combat mais rien ne lui vint. Rien d’autre que l’horreur des actes et le doux parfum de la chair entrain de se consumer sur les bûché funéraire. Il ne comprenait pas que les Hommes ne fussent pas capables de vivre ensemble sur une même terre sans se haïr. Pour lui aucune « race » n’était supérieure à une autre. D’ailleurs Lear n’aimait pas le terme de race. Ce dernier prouvait trop l’habitude des hommes a toujours vouloir tout quantifier, tout mesurer et classer selon d’obscure critère qui n’avait pour but que de permettre une justification historique.
Lear se mit à rêver d’un lieu en d’un temps ou tout le monde pourrait vivre ou bon lui semble. Où les guerres ne seront plus et que nul ne cherchera a imposer son mode de pensé ou ses croyances a ses voisins. Lear se demanda alors si à l’aube des temps les Hommes n’était pas comme ça. Mais alors si tel étaient nos ancêtres, si ces derniers étaient capables de vivre ensembles sans convoiter son prochain, pourquoi en était on arrivé là. Qu’est ce qui avait eut pour effet de créer cette état de fait que tout le monde semblait accepter et qui faisait que des hommes mourrait parce que d’autre homme avait décidé qu’il devait en être ainsi, qu’est ce qui faisait que nul par sur cette Terre la paix ne régnait et que ceux qui disaient que l’on pourrait peut être vivre sans passer son temps à pourfendre son prochain étaient montré du doigt et mené en place publique pour y être sacrifié au cupide désir des autres de voir la souffrance gratuite.
Lear rentra dans un bâtiment. Dans ce dernier les blessés attendaient qu’un quelconque chirurgien viennent voir si ils pourraient, un jour, espérer remarcher ou reporter un toast a la paix et ce jusqu’à la prochaine guerre dans laquelle ils seraient pris. Leurs râles de souffrances avait ceci de bénéfique sur les autres blessés qu’ils leurs permettaient de savoir que eux étaient encore entier et que le lendemain ils n’auraient pas a remonter sur ce mur. Par contre ces soupir de douleurs rappelaient a ceux qui étaient encore capable de tenir une arme que dès le lendemain ils auraient l’insigne honneur de pouvoir de nouveau regarder la mort dans les yeux et que, avec un peu de chance, ils pourraient encore lui rire au nez, une fois de plus et ce jusqu'à ce que cette dernière décide qu’elle avait le droit de réclamer son dû.
Lear sorti de ce bâtiment car son esprit commençait à flirter avec l’idée de ne pas remonter sur le mur. Or seulement deux types de personne ne remonte pas sur le mur. Les déserteurs et les morts et Lear ne voulait s’avouer se peur et il aimait encore moi l’idée que la mort puisse venir l’étreindre dans la froideur de ses bras.
Lear se dirigea vers les cantines car il n’avait rien mangé depuis la veille et que les derniers combats avaient eut raison de ses maigres forces. D’ailleurs Lear se demandait comment des hommes n’ayant rien de plus que le repas de la nuit dans le ventre était capable de repousser quatre ou cinq assauts par jour. Le doux parfum du repas vint s’enrouler autour des narines de Lear et c’est l’eau à la bouche que ce dernier se présenta dans la salle des repas. Là il prit un gamelles et s’approcha des immenses marmites pour pouvoir y prendre le brouet qui devrait réussir a le maintenir debout jusqu’au lendemain.
Poussé par une un sentiment étrange Lear monta sur le mur pour manger son repas. Là les sentinelles regardaient le camp ennemi, plus pour tromper la peur et l’attente que pour prévenir une attaque car tous savaient que cette dernière ne pourrait venir dans un silence absolu. Lear monta sur un créneau et se mis à manger. Les feux de leur adversaire constellaient la nuit. On aurait dit des millier d’étoile tombaient sur terre. Lear ne voyait rien d’autre que cela. A force de les fixer, ces derniers se brouillèrent dans les yeux de Lear jusqu’à ne plus former qu’une immense tâche de lumière. Lear fini par s’endormir sur le créneau.
Lorsque les premiers rayons du soleil virent caresser Lear se dernier se réveilla. Il descendit dans la cour et rangea l’assiette qu’il avait prise la veille. Puis, prenant sa lame il remonta sur le mur pour se mettre a sa place et attendre. Lear était un milieu du mur. Le nombre d’assaut auquel il avait survécu lui avait valu de se retrouver sur cette place stratégique car c’était là que le premier soldat de la première ligne de la première vague d’assaut venait se fracasser. Lear vit le camp adverse se réveiller, les régiments prendre places et les généraux sortir. Puis les tambours de guerre se mirent à délivrer leurs sombres messages. Annonciateur de ma prochaine venue de la mort ces derniers avaient toujours le même effet sur Lear. Entendre leur musique réveillait en lui un instinct de survie qui n’avait qu’une seule envie, celle de fuir le plus loin et le plus vite possible. Mais comment faire quand on est acculé, posté sur un mur avec pour seul possibilité celle de tuer ou de mourir.
Soudain es tambours se turent et Lear eut une impression d’éternité. Ce moment unique ou l’on sais que quelque chose va se produire et que rien ne pourra l’empêcher mais que cette chose n’a pas encore eut lieu. Puis un cri guttural monta des gorges de la masse et l’assaut fut lancé.
Lear regarda la première ligne se faire hacher par les flèches puis soudain les premiers combattants furent un pied du mur et les échelles furent installées. Lear pris le temps de regarder sa lame puis le premier adversaire arriva devant lui. Lear planta son épée dans la gorge de ce dernier. Il ramena sa lame en arrière puis pivota sur lui-même tout en se baissant pour éviter un autre attaquant. Il planta son épée dans le ventre de ce dernier et le poussa dans la cour ou les plus vieux et les blessés l’achevèrent. Mais Lear n’eut pas le temps de voir cette mise a mort car déjà un nouveau combattant se dressait devant lui. Lear leva son épée pour parer le coup de taille de son adversaire puis lui attrapant le poignet il le repoussa dans le vide. A ce moment Lear disposa d’un moment de répit. Il regarda autour de lui et vit son ailier se faire pourfendre par un assaillant. Lear sauta sur ce dernier et lui ôta la tête d’un revers de sa lame. Soudain Lear senti un grand froid remplir l’espace. Il regarda partout autour de lui pour comprendre d’où venait cette peur d’un autre age. Lear le vit alors. Il était là sur un créneau. La lame de son épée ressortait de la tête d’un des défenseurs du mur pour aller aussitôt se plonger dans le cœur d’un autre. C’était un elfe. Aussi noir que peut l’être la plus noir des nuits. Il se battait avec une telle virtuosité qu’on aurait dit qu’il dansait. Sa seule présence faisait plus de dégât dans la ligne des défenseurs que tout les assaut qui étaient venu s’écraser sur le mur. Lear s’approcha de ce combattant. Plantant son épée dans la gorge d’un assaillant se trouvant sur sa route Lear se retrouva soudain devant lui. L’épée de l’elfe avait dégagée un espace de calme sur le mur. Lear rentra dans ce cercle de mort et para l’attaque de l’elfe. Il pur réussir ce coup car l’attaque ne lui était pas destinée. Il repoussa l’elfe et l’attaque. Mais ce dernier esquiva l’attaque de Lear avec une telle facilité que Lear se retrouva dos à son adversaire. Il se retourna juste assez vite pour parer l’attaque de son adversaire mais ce dernier lui attrapa le bras. Il se mis alors à regarder Lear dans les yeux et ce dernier ne vit rapidement plus que les deux prunelles rouges de l’elfe. Soudain l’elfe effectua une rotation sur lui-même et…
… peu de temps après la ville tomba.
_________________ LES LEMMINGS VAINCRONT
Les marguerites existent
merci aux correcteurs
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