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Grhyll sombra doucement dans le sommeil, son grand corps de Tauren s'affaissant lentement dans son siège.
Il ouvre les yeux. Devant lui, la pyramide, grande. Il regarde ses mains, ses grosses mains de Tauren. Le ciel est sombre, parcouru de nuages noirs qui masquent la lune dans leur course. Grhyll sourit, il est de retour à la SMF. Un bref conflit éclate en lui, duquel il ne ressort qu'une légère variation dans le sourire. Il avance pesamment vers l'édifice consacré aux sacrifices, la pyramide, puis en gravit les marches, le regard fixé devant lui. Cela fait bien longtemps qu'il n'a pas eu l'occasion de faire couler le sang de l'hérétique pour son Dieu. Lorsqu'il parvient au sommet du bâtiment, il jette un bref regard sur l'autel. Elyra y est attachée, les mains liées sur le côté, ses poignets contre la pierre froide. Grhyll a un nouveau sourire machiavélique en la voyant. Il s'en approche, et chacun de ses pas résonne dans la froide nuit.
Il se saisit d'un couteau qui traînait au sol et, une lueur de démence dans les yeux, l'abat violement sur l'elfe, au niveau du nombril. La forme allongée change, c'est maintenant Marthau qui pousse un hurlement aux étoiles, le ventre déchiré. Le Tauren poursuit son mouvement, et, soulevant son arme, la plaque encore une fois, et encore une sur la plaie, qui s'agrandit, jusqu'à béer, présentant les entrailles déchiquetées aux Dieux.
Thanos prend la place de Marthau. Grhyll fait remonter la lame vers les côtes, et coupe avec délectation la peau au niveau du plexus solaire. Il écarte la maince couche de protection des côtes, découvrant ces dernières et les organes palpitant en-dessous. Hebinokage qui a remplacé Thanos, grimace, près de défaillir. Le Tauren ne s'arrête pas, il écarte les côtes les unes après les autres, dans de sombres grincements souvent ponctuées par le bruit de cassage de l'os. Il saisit le coeur dans sa main.
Il l'observe quelques secondes, heureux. Puis il prend une arme accrochée à la ceinture de Whoami, qui est à son tour sa victime. Une puissance énorme se dégage de la lame, que Grhyll contient aisément. Rien n'est comparable à sa puissance, uniquement limitée par son imagination, elle-même sans borne. Il tranche les veines qui reliaient encore l'organe vital à son emplacement dans la poitrine, et c'est le visage mort d'Earwen qui se trouve à présent sur la pierre, les yeux révulsés. Grhyll fronce les sourcils, ceci n'est pas normal. Mais peu importe, finalement, il a tué, et c'est le principal. Il se recule d'un pas, pour admirer son chef-d'oeuvre.
Ce dernier se lève alors, et ses blessures se referment. C'est Elvea qui s'avance vers lui, ses pieds touchant à peine le sol. Son visage bienveillant sourit au Tauren, et ce dernier se met à pleurer de joie. Il lâche le coeur qu'il tenait encore en main, et ce dernier s'écrase à terre dans un bruit flasque, qu'aucun des deux protagonistes ne remarque. Grhyll s'avance vers l'Etoile et l'ensert, pour la première fois. Il est simplement heureux, tout le reste disparaît dans un tourbillon de couleur.
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Tauren.
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