Forum Heroes' Chronicles

Ce soir je vais voir Apocalyptica en concert!

Si vous êtes sages, je vous raconterai...

Vilain! Moi j'y vais Samedi et Niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih raconte moi, c'etait comment?

Promis, je vous fais le résumé, voire même le récit. Mais demain, parce que là, primo j'ai pas le temps, et deuzio j'ai pas encore les mots.

C'était suffisament (???) pour me la fermer, imaginez un peu!

Mode Elyra *ON*

YOUPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!! \o/

Mode Elyra *OFF*




(Non ceci n'est pas du flood, juste un petit clin d'oeil que je ne pouvais aps manquer )

Apocalyptica, le concert




Imaginez-vous devant un bâtiment d'aspect délabré, voire même franchement miteux. Une ancienne usine, à proximité du chemin de fer, au point de rencontre de plusieurs axes routiers de l'agglomération lyonnaise, un parfum d'industrie lourde... L'endroit idéal pour les nostalgiques des années 50.

Lyon, le Transbordeur.

Une file étirée, sagement rangée, qui attend dans le froid. Le vent est glacial, mais n'empêche pas certains d'exhiber un tee-shirt de tel ou tel groupe plus ou moins connu, plus ou moins écoutable. Qu'importe, tous sont venus pour la même raison: Apocalyptica.

Le "phénomène" Apocalyptica a commencé il y a déjà quelques années, quand quatre violoncellistes, tous de formation classique, ont décidé de jouer des reprises de Metallica. L'album est sorti, et a été plutôt bien accueilli... Leur 5e album est presque un aboutissement. Le son est riche, puissant, profond, et la participation de Dave Lombardo (le batteur historique de Slayer), puis de Mikko Siren, leur assure une solide base rythmique.

Lors du dernier Printemps de Bourges, invités en 1ère partie du groupe Aqme, ils ont finalement éclipsé les "stars" de la soirée pour faire la Une des journaux le lendemain.



Enfin, un frémissement parcourt la foule. Les portes du Transbordeur viennent de s'ouvrir... Quelques irréductibles de l'univers Metal lyonnais distribuent des flyers à tours de bras. Puis c'est l'arrivée dans la salle...

Il fait nettement plus chaud qu'à l'extérieur, et l'espace entre les barrières et la scène a tôt fait d'être encombré des lourds manteaux de ceux qui ont investi le devant de la fosse. Les enceintes arrosent la salle avec un mauvais album d'un groupe quelconque.

Profitons-en pour nous attarder sur la scène. Quatre chaises monumentales, en bois, forment un arc de cercle. Leur dossier est sculpté: un crâne à travers lequel passe la lumière de l'arrière-scène. Un peu plus en retrait trône la batterie de Mikko Siren: simple grosse-caisse, et toms au ras du sol. Atmosphère sombre...

Au bout d'une heure, les quelques projecteurs s'allument, puis s'éteignent. Les lumières de la salle décroissent progressivement, tandis que le bruit crachotté par les enceintes fait place à un titre d'Apocalyptica, envoyé à plein volume. Des volutes de fumée envahissent la fosse.

- Ils arrivent!



Rugissement de la fosse. Ils sont là, tous les quatre. Eicca Toppinen, "le rapide" et leader du groupe; Perttu Kivilaakso, "l'autre rapide"; Paavo Lotjonen, "la bête"; Antero Manninen, "l'énigme". Sans oublier Mikko Siren, qui attaque d'entrée de jeu, en faisant preuve d'un style à la fois puissant et efficace: un jeu quasi-continu sur les toms, en rotation permanente... Non seulement redoutable à l'écoute (comment donner l'impression d'avoir 4 bras), mais aussi visuellement!



Rapidement, le groupe montre une cohésion et une assurance remarquables, et même la légère fausse note du début n'arrache qu'un sourire amusé à Perttu et Antero.

Un personnage étrange, ce Antero. Pour bien saisir le décalage entre celui-là et les autres, il faut porter son attention sur chacun.



Eicca est grand, costaud, avec des cheveux blonds filasse, très longs. Redoutable pour les mouvements de tête violents, dont il ne se prive pas. Il est là pour faire du metal, et il en adopte le style nerveux. Son tee-shirt noir est orné de côtes blanches...



Perttu est le plus jeune. Un bouc, les cheveux longs, bruns avec quelques mêches rouges. Il bouge autant, si ce n'est plus, que Eicca. Ces deux-là mènent la scène. Ils sont partout, et jouent comme si de rien n'était, le violoncelle au-dessus de la tête... Il se retrouve très vite torse nu, la ceinture cloutée retenant à peine le pantalon de cuir.



Paavo est la masse du groupe. Avec sa coupe de punk, sa mâchoire carrée et ses épaules de bûcheron, il n'a pas besoin de bouger pour en imposer. Ses mouvements vers la foule sont secs, violents, et appellent une réplique immédiate.



Antero... Costume classique, cheveux ras, lunettes noires rondes. Il ne se lève de sa chaise que pour quitter la scène. Antero l'insensible, Antero le hautain? Non, car son large sourire pendant les meilleurs passages en dit long sur le plaisir qu'il prend à jouer.





Le temps passe, et le concert se déroule sous vos yeux ébahis...





D'ailleurs, oui, le temps passe, et j'ai mes cours de musique qui arrivent. La suite pour après.

enorme le "role concert play"
juste décut que tu ne n'ai pas prévenu par ce que j'aurais accourut hier soir
le transbo me mank^^

vite la suite!!!!

D'entrée de jeu, le groupe rappelle clairement qu'il s'agit bien de metal ce soir, et pas de violoncelle classique. Le ton est donné en début de concert, avec Path, immédiatement suivi par Apprehension, puis l'incontournable Master of Puppets. Les artistes se déchaînent, et les mouvements tournants du batteur sur Distraction vous transportent au-delà du simple ébahissement.





Petit passage par des terres plus calmes... Bittersweet, enregistré à l'origine avec 2 chanteurs, vient à point nommé pour détendre l'atmosphère. Mikko disparaît le temps de la ballade, pour revenir d'une façon éclatante: derrière son arsenal, debout, bras levé, dans un mélange de fumée et de lumière... avant d'asséner le coup qui relancera une fin de morceau puissante.

Quelques autres morceaux de bravoure se succèdent, comme Betrayal - Forgiveness et Fisheye, titre pour lequel Mikko fait encore preuve de tout son talent.





Et enfin...

- Life buuurns!

Là encore, le chanteur étant absent, sa partie est jouée par le violoncelle. Pour le refraint, à l'origine hurlé, Perttu prend un plaisir sadique à faire grincer son archet en-dessous du chevalet, obtenant un son qui ressemble à s'y méprendre à un hurlement rauque dans un micro étouffé.





**********



Quelques reprises de Metallica et Rammstein, et le groupe disparaît de scène. Vous regardez votre montre... En effet, on approche déjà les 2h de concert. Mais la foule n'est pas de cet avis, et les hurlements rauques ont tôt fait de ramener sur scène ceux qui sont devenus les idoles d'un soir.

- Do you want some more? Do you want to hear one more song?
- Yeah! Five songs! Ten songs!
- Good... You see, this is a classical cello, so we're going to play some classical music. And, please, keep quiet... What's we're going to play is named... The Hall of the Mountain King!

Rugissement de la fosse.





Perttu et Eicca accomplissent des prodiges de virtuosité dans ce qu'on perçoit déjà comme le dernier morceau de la soirée. Paavo soutient l'ensemble par les pizz lourds du début, et Antero assure toujours les parties de "remplissage", faisant virevolter son archet sans plisser son costume. Mikko déchaîne toute sa puissance et sa rapidité dans cette ultime étape.

Les derniers accords tombent... Les artistes quittent une nouvelle fois la scène.

Ils reviennent, sans leurs instruments. Les enceintes diffusent Ruska, thème magnifique aux accents de conclusion... Le public comprend que le temps a passé trop vite, et lui enlève maintenant ceux qui ont fait de cette soirée un moment exceptionnel.

Vous saluez une dernière fois Apocalyptica, les bras levés, la gorge sèche à force de crier.





C'est fini, ils sont partis...





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En sortant du Transbordeur, j'avais l'impression d'avoir vécu quelque chose de si exceptionnel, que j'ai voulu essayer de vous le faire partager, à ma façon... Vous me direz, "c'est qu'un concert après tout"! Sans doute, mais il y a certains concerts qui sont tout simplement mythiques, et qui marquent durablement.

Je supporte rarement d'être assis (ou debout), devant une scène, et de rester à regarder les gens qui y prennent du plaisir. Je préfère de loin être dessus. C'est là que les sensations sont les plus fortes. Le trac, l'arrivée sur scène, le jeu lui-même qui fait oublier toute notion de stress, les applaudissements, et l'envie de rester sur scène toute la nuit...

C'est sans doute parce que je me suis imaginé ce qu'ils ressentaient que j'ai vécu ce concert comme ça.



En sortant de la salle... Je suis tombé sur la 2e partie de la soirée. Un groupe de punk-black-death-gothic-merdic-metal assourdissait tous ceux qui étaient restés au bar. Une minette en robe noire à dentelles se trémoussait sur 3 mètres carrés, un bobo jouait tellement bien de la basse qu'on ne l'entendait pas, un skateur-guitariste plantait ses riffs comme des coups de pioche, et un punk pilonnait ses fûts comme un âne.

Je suis donc rentré chez moi...

Ouais on a beau dire, Apocalyptica c'est sympa mais bon

Je preferais quand il n'y avait que des violoncelles

Je ne connais pas spécialement mais je sens que je n'ai pas fini d'en entendre parler
Je vais donc devoir dl les morceaux pour me tenir à jour...

Sers-toi, c'est là pour ça! J'ai même mis des photos...

c'est fou comme un post peut vous rendre trop décut d'avoir loupé un concert^^

/me pas déçu
/me a vu Apocalyptica en première partie de Rammstein à Bercy le 11/02
/me préfère Rammstein


(/me va voir Aqme le 27 janvier, des amateurs?)

/me va voir le concert à Nantes ce soir
/me a lu le post de Glorfindel avec des étincelles plein les yeux
/me a trop hate d'y être.

Désolée pour les Nantais qui auraient voulu venir mais c'est deja complet depuis 3 semaines... C'est dans une salle pas très grande, mais je sens que ça va être énoooooorme.

Ah vui et ya pas eu de première partie à Lyon? Parce qu'ici ya 69 eyes ou je sais pu quoi qui passe avant...

Waaaah o_o

Je savais pas qu'ils faisaient une tournée ! J'adore Apocalyptica, c'est tout bonnement énorme ! Et tes posts sont superbes, qu'est-ce que j'aurais aimé être là ! Bon sang, j'adore ce groupe !