Je me suis reveillée avec ce couteau dans la main gauche...
Du sang frais coulait encore de la lame et sur ma robe...
Il etait couché là, sur le sol, devant moi, le visage blanc, les yeux revulsés, les artères et la carotide complétement tranchées...
Il fesait froid ce soir là, l’hiver etait tombé sur lorndor...
Une impression étrange parcourrait mon corp, une impression que je n’avais encore jamais ressentie.
J’ouvrie lentement les yeux, la vision me revennais peut à peut ainsi que la sensation du touché. Ma tête tournait, comme après une ivresse ou une absence, comme si je me trouvait entre l’imaginaire et la réalité, à la transition du passé et du présent, du savoir et de l’ignorance, de la concience et de l’innocence... ce moment que l’on ne peut definir, qui n’est pas palpable, mais qui entraine un basculement vers l’opposé, ce moment precis et très court ou pourtant le temps n’as plus d’importance et ou l’on peut ressentir la fibre de chaque chose,ce moment ou le mot perception prend tout son sens...
Etait-ce moi qui vennait de lui faire ça ? Etait-ce la lame que je tennait dans la main qui avait servi à lui ouvrir la gorge ? quelle etait cette amnésie étrange ? pourquoi ne me souvenais-je de rien ?
Des flashs me revennait petit à petit... cet homme pénétrant dans notre maison, les pleures de mes enfants, les cris de mon mari, une bagare, du sang... cet inconnu a tué ma famille ! mon dieu ! mes enfants ! il a tué mes enfants...
Vite la cuisine, un couteaux, l'impression de ne plus etre moi même...
-Qui t'envois ! que fait tu dans ma maison ! pourquoi a tu fait du mal à ma famille !?
-laisse moi femme, je ne te veux pas de mal, le contrat ne concernait que ton mari et tes enfants...
-"quel contrat ? de quoi parle tu ? de qui émane t'il ?"
Puis encore cette sentation... sentation étrange, de me trouver dans cette dimension, en plein mileu des choses, comme si je circulais dans la substance même qui servit à créer la vie...
cette fois je revis tout... ce couteaux que j'avais saisi, cet inconnu que j'avais contourné et surpris avec une aisance inexpliqué, ce geste, comme si je l'avais fait des milliers de fois, comme si j'en connaissait tout les details et toute la maitrise, cette giclé de sang presque artistique qui sorti de sa gorge et qui dans un bruit sourd recouvra les murs de ma maison tout en me procurant un sentiment de soulagement, de vengeance, de plaisir...
Et cette question qui revennait, ou plutôt qui s'eloignait... pourquoi les avait t'il tué ? pourquoi avoir fait cela ? pourquoi... pour...
En fait peut m'importait, le sentiment qui vennait de m'envahir n'allait pas me donner ces reponses, mais il m'avait apporté bien plus, comme si mon corp et mon ame avait été abreuvé de ce fluide, de cette substence qui m'avait donné la perception... et cette odeure de sang frais qui m'ennivrait, cette puissance qui se mit à courrir dans mes vainnes et qui me proccurait tant de plaisir... ce moment precis entre la vie et la mort, ou tout ce rejoint, ce moment dont je m'etait delectée...
La mort, quelle douce délivrance, quelle mystère, la seule alternative pour que je ressente encore cette ennivrence, Je la voulait, encore et encore, ressentir ce sentiment innégalable, cette puissance hors du commun, comme une drogue dont je ne pouvait me passer... donner la mort... pour aquerir la perception... afin de savourer la jointure des opposés... l'essence même de la vie...
_________________ Je me suis reveillée avec ce couteau dans la main gauche...
Du sang frais coulait encore de la lame et sur ma robe...
Il etait couché là, sur le sol, devant moi, le visage blanc, les yeux revulsés, les artères et la carotide complétement tranchées...
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