Enelrac avait à présent rejoint l’auberge des pâquerettes, qui portait superbement bien son nom, et se dirigeait à présent vers le comptoir pour commander à boire.
- Une vod… Je veux dire, un verre de jus de pâquerette s’il te plait…
Enec avait oublié le nom du barman et n’arrivait pas à s’en souvenir. Mais tant pis, elle avait juste à éviter d’avoir à le dire.
- Bien sûr enek, j’ai cueillit les pâquerettes ce matin pour toi.
Il remplis un verre de cette substance et le tendit à enec.
- Merci.
Elle bût une gorgée et était à deux doigts de recracher tellement elle trouvait ça atroce, mais en voyant le barman attendre qu’elle lui en donne des nouvelles elle se força à avaler en évitant du mieux qu’elle pouvait de faire une tête affreuse et se força à sourire avant de dire.
- Mmmm, c’est dég… délicieux !
- Je savais que ça te plairait.
Enec voyait bien que l’aubergiste lui faisait les yeux doux et en fût extrêmement surprise. « Hein ? Qu… Quoi ! Comment oses-t-il tenter de draguer ma sœur mariée ! » Une boule de feu se forma contre sa volonté dans la main d’enec. Elle en fût surprise et tenta par tout les moyens de l’éteindre, en soufflant dessus, en essayant de l’éteindre avec l’autre main, mais elle réussit juste à se la brûler. Un seau d’eau se trouvait de l’autre côté du comptoir, enec profita que l’aubergiste était dos à elle pour s’allonger à plat ventre sur le comptoir afin de tremper sa main dans le seau d’eau avant de se dépêcher de revenir sur le tabouret et heureuse de récupérer sa main normale qu’elle regardait en souriant.
- Pourquoi souris-tu ma belle ? Dis l’aubergiste qui venait de se retourner vers enec.
« Parce qu’à mon retour je te tuerais si vite que tu t’en rendra pas compte »
- Heu… pour rien.
Enelrak faisait de son mieux pour quitter le quartier des ambassades mais à chaque fois quelqu’un d’autre lui adressait la parole. Quand elle réussis enfin à séchapper, elle partie vers la taverne d’ene. Elle arriva devant la porte de la taverne, sortie la bouteille de vodka de son sac, pris une grande inspiration et rentra avec une attitude de fille bourrée digne des plus grandes actrices.
- Eh… Toi… Tu SaiS quE Jeu t’aiME !! EH BarmAAAneuuu Je VeUX Deu la vodkAAAAA !!!
Elle continua pendant un moment, prenant un malin plaisir à jouer dans la peau de sa sœur et tenta la prise en main du service, criant d’horreur quand les clients demandaient autre chose que de la vodka, et faisant semblant de s’enfiler une bouteille de vodka toute les cinq minutes.
Enelrahc rentra au château, chargée de paquets dans les mains. Elle alla les déposer dans la chambre d’Enelrac ou elle retrouva ses deux sœurs.
- Alors c’était comment ?
- Atroce, lui répondit enelrac, j’ai dû me forcer à boire du jus de pâquerette, l’horreur !!!!
Ene se mit à rire, elle avait déjà goûté une fois et se souvint avoir recraché la boisson sur son voisin.
- Et toi enek ?
- Génial ! Jouer les filles bourrées c’est encore mieux que de l’être ! Et toi, c’était comment ?
- Cher, très cher.
Ene en avait encore mal au cœur en pensant à son porte-monnaie presque vide.
- Bon, vous êtes prêtes ? On va voir qui d’abord ?
- Itihal ! Lança enelrac avec un enthousiasme débordant.
Les triplées partirent donc en direction de la salle de détente où se trouvait itihal.
Ene se dirigea vers lui et s’assit à côté.
- Bonjour mon cœur comment vas-tu ?
- Très bien et toi ?
Itihal embrassa ene puis se remit à lire le magasine de « sortilèges et potions » qu’il tenait dans les mains, tendit que ene se remettait du choc du baiser. Enelrac regardait la scène un peu plus loin avec un regard à la fois horrifié et révolté, et enelrak se retenait comme elle pouvait d’exploser de rire.
- Heu… ça va. Je… heu… je dois y aller.
- Déjà ? Oublie pas, se soir on dîne tous les deux d’accord ?
- Heu… bien sûr fo… iti… mon cœur.
Ene se leva et sortie d’un pas pressé de la pièce et ses sœurs la suivirent.
- A ! Je n’en reviens pas ! Enelrac était révoltée que son petit ami ne la différencie pas de ses sœurs et avait même embrassé l’un d’elle.
Enek, quand à elle, n’arrivais plus à se retenir et rit tellement fort qu’on entendait les échos dans les couloirs voisins.
- Heu… si on allait voir Djib ! Lança ene, qui était plus mal à l’aise qu’elle ne l’avait jamais été en face d’enec.
Elles allèrent donc dans le royaume gnome ou Djib était allé pour mettre à la banque une partie de sa richesse colossale qu’ene essayait de dépasser du mieux qu’elle pouvait, mais depuis ses dernières emplettes dans la peau d’enec, elle doutait de pouvoir y arriver un jour.
- Les filles, quelle joie de vous voir ici ! Dis Djib en les apercevant.
Enec s’approcha de lui et l’embrassa avant de se retourner vers la vraie enek, qui la regardait de la même façon qu’enec regardait itihal et ene quelques minutes auparavant. Le regard d’enec signifiait « Tu ris moins maintenant » et comme les triplées se connaissaient sur le bout des doigts, enek compris exactement ce regard et se retint de se jeter sur sa sœur pour l’étrangler. Elle se contenta d’un regard signifiant « Tu me le paiera ».
- Que me vaut tant d’attention ma chérie ? Se questionna Djib.
- Heu… Je suis heureuse de te voir c’est tout.
Djib sentit bien que quelque chose n’allais pas chez enelrak et étant le premier sur qui les filles avaient testés ce passe temps lorsqu’elles avaient rejoint ene dans le clan, il se méfia.
- Bien… Dis grande n’elfette tu viens avec moi deux minutes, dis-t-il en se retournant vers enelrak.
- Heu, bien sûr ptit gnome.
Djib et enek allèrent un peu plus loin et Djib embrassa enek.
Enek fut sur le point de hurler sur Djib quand elle se souvint qu’elle avait l’apparence d’ene, mais n’eut pas le temps car Djib ajouta.
- Vous pensiez vraiment pouvoir me duper.
Enek rougit quand elle compris que l’illusion n’avait pas marché puis eu un rire de soulagement que son mari puisse la reconnaître.
Ils retournèrent auprès des filles et Djib lança à enec :
- Tu est une très mauvaise actrice tu sais.
Enelrac pris un air hautain que ses sœurs comprirent et qui signifiait « Quoi ? Je suis la plus grande actrice que le Lorndor n’ai jamais connu comment oses-tu ! »
Les trois elfettes repartirent et se dirigèrent à présent vers la taverne des ambassades ou elles retrouvèrent ele.
- Avant qu’on aille le voir, enek, tu ne l’embrasses pas compris ? Et si jamais il tente de t’embrasser tu lui dis que t’es malade ou que t’as trop bu et qu’il faut que t’ailles vomir
- Comme c’est romantique, dis enec avec un petit rire ironique.
- Oh ça va hein.
Enelrak partie donc voir elesar et s’assit à côté de lui.
- Coucou ma femme.
- Coucou mon mari.
- Un jus de pâquerette ?
- Oui volontiers.
- Qu’avez-vous fait de ma femme ?
- Quoi ? Ah… heu… je plaisante bien sûr, une vodka !!!
- Tu m’as fait peur. Une vodka pour ma femme.
Le tavernier qui connaissait ene ( comme tous les taverniers d’ailleurs ) donna un bouteille à enek. Malheureusement, celle-ci avait laissé le tube dont elle se servait pour faire semblant de boire dans la chambre d’enec. Avec ce dispositif enek faisait couler la vodka dans le tube rendu invisible par magie et la boisson arrivait dans un récipient caché dans son sac à dos, sauf que sans, elle était obligée de boire sous peine d’éveiller les soupçons. Elle bût donc une première gorgée de vodka et se retint de recracher, tout en évitant de faire une tête affreuse, exactement comme enelrac lorsqu’elle avait but le jus de pâquerette. Elle fit de son mieux pour se forcer à boire encore et encore, mais plus elle buvait, plus ça lui semblait facile et à la fin de la bouteille, elle était totalement cuite.
- Ma femme tu ne tiens pas beaucoup l’alcool aujourd’hui.
- MaIs Heu, ViIIiiLLlll.
Enelrahc et Enelrac vinrent chercher leur sœur qui n’arrivait plus à marcher pour la ramener dans sa chambre. Elles l’allongèrent sur son lit et elle s’endormit aussitôt. Ene et enec s’assirent à côté d’elle, discutèrent de cette journée et finirent elles aussi par s’endormirent à côté de leur sœur, si bien que Djib n’eut plus de place dans son lit en rentrant le soir et dût aller dormir avec itihal, tendit qu’ele ne fût pas étonné qu’ene ne soit pas dans la chambre et se demanda quel tavernier serais obligé de la ramener ce soir-là.
