Beaucoup de guerres comme celle-ci eurent lieues, et Alchimist fit preuve du même héroisme.
Passons maintenant sur un épisode moins héroique, mais toujours important de la vie d'Alchimist.
Un soir, Alchimist fut saoul ! Ca devait faire 24 heures qu'il buvait, et la nuit blanche, et mousseuse en raison de l'alcool, ne lui avait pas fait de bien : il était complétement bourré, malgré son solide gosier de nain !
Il chantait, dansait sur les tables.
Il rencontra alors une elfette, et l'invita à boire un verre. Pour ne plus avoir à sentir l'horrible haleine du nain insistant, elle finit par accepter. Au bout de la deuxième choppe, elle devint plus saoule qu'Alchimist l'était !
C'est alors qu'ils - oh mon dieu comment as-t-il pu faire ça - montèrent dans une chambre ! Vous imaginez ce qui s'est passer ! Un nain fesant ça avec une elfe, rah par la Lumière !
Le lendemain, ils se réveillèrent, et se regardèrent avec effroi et gueule de bois. Ils sautèrent chacun d'un côté du lit, l'elfette descendit les escalier et sortit de la taverne en vitesse, et Alchimist sauta par la fenêtre pour rejoindre rapidement notre palais.
Ensuite d'autres combats eurent lieus.
C'est ici que va finir l'histoire d'Alchimist... sur ces autres combats.
Une horde de Hordeux (je cite Alchimist : sisi, les hordeux se déplace bien en horde) s'attaqua à lui, sur un front menaçant tout le clan et l'Alliance !
Il mourut héroiquement, la hache dans la main droite, la chope de bière dans la main gauche, sous un coup des griffes acérées d'un mort-vivant !
J'eut alors l'impression que le temps passait au ralentit. J'entendis son cris, et tournais ma tête vers lui, le voyant tomber à genoux, cracher du sang, le mort-vivant restant face à lui.
Je me mit à courir vers lui, aussi vite que je pu. Il tomba au sol, ventre à terre. J'arrivais à côté de lui, le mort-vivant ne put se défendre contre toute ma hargne et tomba à terre, perdant ses membres un à un sous la force divine de mon marteau.
Je m'agenouillais alors au pied de mon amis. Il posa doucement sa main sur mon épaule... puis celle-ci retomba lourdement : il était mort. Je fermais alors ses yeux, récitant des prières à la Lumière dans l'éspoir qu'il aille la rejoindre.
Les survivants de la bataille et moi-même le transportèrent jusqu'a notre palais, ou nous érigâmes un monument en son honneur, une statue grandiose, au centre de toutes les autres statues représentant les héros de notre clan, à côté celle qui me représentait (
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). En dessous d'elle, une pière tombale, ou était écrit : "ci-gît Alchimist, défunt grand héros de l'Alliance, écorcheur de mort-vivant et joyeux compagnon. Jamais nous ne t'oublierons Alchimist".
Vingts jours après, un être étrange frappa à notre porte.
Un garde me signala alors que l'on me demandait. Je descendait de mes appartements et me rendait à l'entrée, ou une sorte de nain avec de grandes oreilles m'attendait.
"Bien le bonjour" me dit-il avec un accent d'elfe prononcé.
"C'est bien ici que c'est le palais de l'Alliance Azeroth ?" ajouta-t-il.
Je lui demandais alors qui il était.
"Je suis Alchimist II, fils d'Alchimist et d'une elfe préférant garder l'anonymat -excusez là, elle a honte de s'être acoquiné avec un nain-."
Entendant les mots "fils d'Alchimist", toute la Garde se regroupa autour d'Alchimist II, et je demandait alors au semi-nain de m'accompagner pour me raconter son histoire et celle d'Alchimist et de l'elfette.
C'est l'histoire d'un héros qui s'achève, mais celle de sa projéniture qui commence.
Maintenant vous connaissez son histoire.
Adieu, amis !