(voila un texte qui trainait sur mon pc depuis quelques temps déja. Je me suis décidé a poster. Les noms sont bidons et je suis ouvert a tout commentaire. Une suite serait envisageable si j'ai le temps)
La création du monde et la Guerre Antique.
Au commencement, si tant était qu’on pouvait parler de commencement puisque le temps n’existait pas encore, était le néant.
Puis, par des forces qui échappent a l’entendement, surgit l’univers. Il ne ressemblait à rien de connu ici bas, mais il apparu. Les premiers nés de cet univers primitif naquirent et prospèrent dans ce Cosmos nouvellement formé.
Ils étaient tout puissant. L’entité supérieure qui les avait crées, en même temps que planètes soleils et galaxies, les avaient dotés de pouvoirs dépassant l’entendement. Néanmoins, leur sagesse n’était pas égale à leur énergie et ils se disputèrent âprement la souveraineté de toutes choses.
De leur guerre, la première de tous les temps, mais aussi la plus terrible, surgirent et disparurent des nuées d’étoiles. Des planètes se retrouvèrent à l’état de poussière et des amas de galaxies surgirent du néant. Ce conflit aurait pu durer des cycles, déchirant les plans fragiles qui maintienne la cohésion des mondes, mais deux d’entre eux se dressèrent face aux autres.
A eux deux ils éliminèrent leurs opposant uns à uns, rétablissant une fragile paix dans cet univers nouvellement formé. Mais cette paix coûta cher. De nombreuses créatures, intelligentes ou non, furent sacrifiés pendant ces conflits. D’une froide cruauté, ces Dieux anéantirent des mondes. Ces individus narcissiques restaient insensible aux supplications des pauvres êtres impuissants qui trépassaient sous leur coups.
Quand tout fut calme, l’univers était en lambeaux. Des nuées d’étoiles avaient disparus et les rares planètes qui restaient n’était qu’amas de pierres où jamais la vie n’aurait pu prospérer.
Pendant quelques milliers d’année, les deux Vainqueurs profitèrent de leur terrain de jeu. Encore, la destruction fit son œuvre.
Mais enfin, las du manque d’originalité, Ils décidèrent de s’établir quelque part pour expérimenter quelque chose de nouveau chez eux : la création.
La vie put enfin s’épanouir. Grandissant, la vie évolua vers de nouvelles formes. Hideuses ou magnifiques, insignifiantes ou intelligentes, de nombreuses créatures virent le jour.
Mais par deux fois, les Dieux ruinèrent leur travail. Par amusement et par caprice, le cosmos se voyait a nouveaux privé de ce qu’il avait de plus beau.
Néanmoins les Dieux vieillissaient. Ce n’était pas la vieillesse telle que nous la connaissons, mais c’était une forme de lassitude, d’épuisement.
D’un commun accord, Ils mirent fin a leur jeu et se mirent a l’ouvrage.
Notre monde était déjà créé et avait survécu aux guerres intestines des premiers nés. Ensembles ils guidèrent la vie vers ce monde.
Mais leur puissance déclinait et a mesure qu’ils créaient, ils sentaient que l’essence même de ce qu’ils étaient les abandonnait.
Néanmoins ensemble ils réalisèrent des choses magnifiques. Tout ce que nous connaissons aujourd’hui est leur œuvre. Un Gnoll, un chien, un papillon ou une fourmi doivent leur paternité a ces Dieux. Ils créèrent la vie et en prirent la forme. L’un d’entre eux, Cyriantos choisit de devenir homme alors que Mitria devint femme. Non pas qu’ils en avaient le besoin, mais leur esprit belliqueux les poussaient toujours a s’affronter. Ils savaient que le conflit direct ne les mèneraient a rien et utilisait ce genre de subterfuges régulièrement pour assouvir leur besoin de s’opposer.
Le temps passa, quelques cycles encore de paix, où aucun être intelligent ne vit le jour. Puis Cyriantos décida de créer une race noble et résistante qui pourrait le reconnaître à sa juste valeur. Son narcissisme réclamait la reconnaissance. Puisque Mitria ne lui apportait pas, il se mit a l’œuvre. Ainsi naquirent les Taurens, race rude et fière qui adorèrent Cyriantos comme il l’avait souhaité.
Mitria ne voulut pas rester ignorée et, dans l’ombre, elle créa la race des Elfes, injustement appelés premiers nés. Les Elfes vivaient dans les plaines, en compagnie des Taurens et demeuraient en bon termes, enfant élus des Dieux.
Longtemps, la situation demeura ainsi.
Mais les Dieux voulaient toujours plus. Ils étaient toujours belliqueux et sentaient le besoin de se mesurer l’un l’autre.
Chacun de leur coté, ils créèrent d’autres races, pour surpasser leur compagnon qui était devenu un rival. Ils savaient pertinemment que l’affrontement direct provoquerait leur perte. Alors Cyriantos créa Orcs et Trolls, pendant que Mitria façonnait Humains et Nains.
La séparation date de cette époque. Satisfait de l’adoration que les nouveau-nés leur apportaient, Cyriantos et Mitria s’éloignèrent l’un de l’autre. Désormais incapable de quitter ce monde, Cyriantos partit à l’Ouest pendant que Mitria emmenait ses adorateurs à l’Est.
Loin de la présence de son époux Mitria acheva sa création en créant les Gnomes, créatures malignes qui avait toute l’astuce que possédait encore Mitria.
Mais Cyriantos, lui, était peiné de voir ses fils et filles mourir un à un, emportés par la maladie et la mort. Il décida alors d’épargner un petit groupe d’élu et de leur procurer la vie éternel. Pendant quelques générations seulement, ces élus profitèrent de leur chance. Puis Mitria en entendit l’écho. Consciente que cette idée n’était pas bonne pour l’équilibre du monde, mais aussi rageuse de ne pas l’avoir eu la première, elle ne put laisser les choses se passer ainsi. Elle ne concevait pas que ces êtres inférieurs puissent avoir le privilège de vivre éternellement. Alors, usant de ce qui lui restait de son pouvoir, elle pervertit les élus de Cyriantos et créa la race des morts-vivants. S’ils n’étaient plus sensibles a la maladie, ces revenants étaient fragiles et craignaient la mort.
Ce en fut trop pour Cyriantos qui, courroucé, lança ses enfants contre ceux de Mitria dans le but de les exterminer. Il s’ensuivit ce qui aujourd’hui n’est plus qu’une légende : la Guerre Antique. Longtemps les combats firent rage. La haine de l’autre s’était nichée au cœur de chaque belligérants. Les races, autrefois prospère, virent leur population décroître. Le conflit ne progressait pas, au contraire, il semblait s’étendre.
Les forets étaient en flamme, les jeunes enfants prenait déjà les armes. Chaque jour, de nouvelles méthodes de destructions étaient mise en place, de nouvelles horreurs commises, les victimes étaient toujours plus nombreuses.
Cyriantos et Mitria, eux, n’étaient plus en mesure de tout arrêter. La rage dans leur cœur était retombée et ils étaient enfin las de cette violence. S’ils avaient disposé, ne serais-ce que d’une infime partie de leur puissance originelle, ils auraient détruit ce monde et auraient bâtis une autre terre, ailleurs.
Mais leur temps était révolu dans cet univers et ils le savaient. D’un commun accord, il décidèrent que quelqu’un devait prendre en main chacune de ces races.
Le premier acte d’altruisme des Dieux date de cette époque. Ce fut aussi le seul. Avant de disparaître, ils firent don de ce qu’il restait d’eux même à huit mortels. Puis ils disparurent dans le néant.
Un représentant de chaque race fut touché par la grâce divine et, bien que ce ne fut qu’une infime partie de l’aura des premiers nés, la puissance était considérable pour un mortel. Ainsi naquirent les vrais fils des Dieux, considérés eux-même comme des divinités aujourd’hui.
Mithrus devint le régent des Tauren, régnant sur le peuple des plaines.
Elune devint l’impératrice des elfes, maîtresse des bois où s’étaient réfugiés ses semblables lors de la Guerre Antique.
Orna s’éveilla elle aussi un matin touchée par la grâce des Dieux, elle devint la souveraine du peuple des orcs.
Chez les humains ce fut Himédos qui fut choisi pour guider ses semblables. Il avait réussi de nombreux exploit lors de la guerre et le courage devint un de ses nombreux préceptes.
Anya, déesse des trolls vit le jour de la même façon. Emplie d’une magie pure et intense, elle guida son peuple sur la voie de la magie.
Chez les Gnomes, ce fut Jah qui fut choisit. Le représentant le plus brillant de sa race dont l’ingéniosité n’avait pour égal que sa malignité instruisit son peuple pour en faire des ingénieurs hors pair.
La seule mort-vivante qui eu le droit a l’immortalité fut Hâat. Elle fut et demeure encore la seule a pouvoir juger du retour au monde des vivants d’une âme en peine.
Accédant a la dernière volonté des Dieux disparus, les nouveaux dieux firent cesser la guerre. Chaque peuple se retira dans sa contré. Ainsi prit fin la Guerre Antique…
_________________ L'espoir fait vivre... Rha, le salaud !
(© un grand philosophe dont je tairais le nom)
Dernière édition par Titoc le Jeu 03 Fév, 2005 13:57, édité 1 fois au total.
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