Un pas,… puis l’autre, …encore un pas … . L’homme ne savais plus depuis combien de temps il marchait. Il avait bien tenté de compter ses pas mais il avait fini par arrêter. La fatigue, la faim et la soif avaient eut raison de son esprit et il ne réussissait plus qu’à mettre un pas devant l’autre. Il ne devait pas s’arrêter il le savait car dans le cas contraire il mourrait. Alors encore un pas,... puis l’autre, … encore un pas...
La lumière toujours devant. Point lumineux que ne prend pas consistance mais vers lequel toutes les fibres de son corps l’appelaient. Elle était toujours là. Depuis le début. Si loin et pourtant si proche qu’il suffirait de tendre les doigts pour la toucher. Mais encore ce sentiment qu’il ne fallait pas. Il ne servirait a rien de sauter dedans. Ce serait dangereux. Alors encore un pas,... puis l’autre, … encore un pas…
L’enfant pleure. Sa mère et de l’autre côté de la maison dehors. Encore plié en deux. Elle arrache les herbes. Elle sait que sans ces herbes elle ne peut pas supporter la douleur. Mieux vaut que son enfant pleure un peu elle doit faire partir la douleur elle n’a pas le choix. Alors le bébé se calme. Il sait que sa mère est là qu’elle veille sur lui. Il sent son amour a travers la douleur. Il se rendort.
L’enfant court. Sa mère le regarde. Elle ne peut plus rien pour lui. Il court. La lame monte puis descend… L’enfant sent la lame. Il sait. Il court.
…
Un pas,... puis l’autre, … encore un pas… Puis rien. La lumière est là. L’homme sait que si il avance encore il franchira le seuil. Il ne lui reste plus qu’à décider. L’homme ne semble pas savoir quel choix faire alors il s’assoit et il attend.
…
Maintenant il sait. Ce qui n’était pour lui qu’une hypothèse est devenue réalité. Il comprend enfin. Alors il se lève et fait demi-tour.
_________________ "Cito, longe fugeas, tarde redeas."
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