Forum Heroes' Chronicles

Agonie entra dans la taverne en gromelant. Ses vêtements étaient tâchés de noir. Le printent arrivait et la journée était magnifique . C'est pourquoi elle l'avait entièrement passé à récolter des plantes pour en faire des concoctions. La dernière qu'elle avait tenté de préparer lui avait littéralement éclaté à la figure, l'aspergeant d'un liquide visqueux. C'était la raison de son énervement.

-Une sangrine, tavernier.
-voilà voilà, ma p'tite dame!

C'était en début d'après-midi et l'ambiance dans la taverne était très chaleureuse. La mauvaise humeur de la jeune trolle s'évapora rapidement. Elle resta cependant accoudée au contoir car elle ne vit aucun de ses amis. Elle pensait avec joie aux chaudes soirées que la saison nouvelle amènerait bientot.

Ayant terminé sa choppe, elle en commanda une autre et alla s'assoir à une table près d'une fenêtre pour se remettre un peu de peau troll. C'est comme ça qu'elle nommait cette huile qu'elle faisait à base d'Amyris cepa dont elle s'enduisait la peau pour masquer sa véritable nature. Coquette comme elle était -c'était là un autre heritage de ses origines elfes- elle avait aussi préparé une huile rouge pourpre avec le sang de son dernier adversaire dont elle enduisit les deux seules mèches de cheveux qui hornaient son crâne, jonché de cicatrices.

Son attention fut attirée un instant par l'arrivée d'un elfe.

Helve arriva, son armure transpercée, son bouclier detruit, une longue trace de sang jonchait la route qu'il venait d'emprunter. Son flanc droit était très nettement ouvert. Heuresement que sa monture était puissante et qu'elle l'amena jusqu'à l'auberge qu'il connaissait bien. C'est dans cette auberge qu'il avait passé son enfance, le tavernier, un nain, était son père. Sa mère, une elfe, avait disparut alors que celui-ci était encore très jeune. L'elfe s'effondra sous la douleur...

-Helve... helve !!!! dit une voix indistincte...

Après quelques minutes, il rouvrit les yeux... il découvrit son père au dessus de lui.

-ah !! qu'as-tu encore fait?? regarde ton état ! dit son minuscule père.

Helve était allongé, dans l'anti-chambre de la taverne. Il sentait les bandages qu'une employée de son père lui avait ajusté. Elle lui fit boire quelques potions de composition secrète. Helve se sentait de suite mieux.
Il se mit debout, lentement. puis, avec l'aide de son père, il marcha pour aller s'assoir sur une table de la taverne. Il n'y avait déjà plus de sang sur le sol. Il prit une bière qu'il bût doucement. Autour de lui, il reconnaissait d'autres personnes qu'il cotoyait quotidiennement à l'auberge. Quelques amis s'approchèrent de lui et Helve dût leur expliquer la raison de cette blessure : il venait d'affronter un gnoll terriblement fort, il avait d'ailleurs ramené un parchemin de magie qu'il offrit à son jeune frère, un nain du nom de Thorgloiin.
Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il remarqua un être inconnu, de peau de couleur bleue, il n'aurait sû dire si c'était une trolle, ou une elfe... Il n'eut pas le courage d'aller la voir pour lui parler. Il espérait qu'elle viendrait à lui !

L’elfe qu’Agonie avait vu entre était dans un triste état. Son cœur se mit à battre immédiatement. Ho ! Comme elle les haïssait ! Si le soleil n’avait pas été si radieux, et si le tavernier ne s’était pas précipite a son secoure, elle n’aurait pas hésite a aller achever d’un coup d’épée le travail qu’une bonne âme avait commence.
Elle regarda un instant le personnel de la taverne s’activer comme des fourmis, puis elle revint a ses affaires. Apres maintes hésitations, Agonie avait cédé a la frivolité et s’était peint un ongle sur deux en bleu fonce, et l’autre dans le même rouge pourpre que ses cheveux. Elle reboucha avec précaution ses différentes fioles et s’exposa au Soleil qui entrait par la fenêtre pour laisser sécher tout ça.

L’elfe reparu, apparemment soigne par quelques effets magiques. Il restait cependant très faible. Cette fois ci, ce furent les clients qui s’activèrent autour de lui. Agonie l’observa discrètement. Cet elfe là, se dit elle, avait au mois le bon goût d’avoir des blessures de guerres plus grandes ouvertes que sa bouche, contrairement a nombre des ses frères et sœurs de sang. Il semblait aussi ne par regarder les nains de haut, et acceptait leur compagnie. Peut-être n’était-il pas aussi pleutre que les autres.

Le regard de l’elfe croisa celui d’Agonie. Ca ne coûte rien de vérifier, murmura-t-elle pour elle-même.

Ola ! l’elfe, tu me sembles bien infortuné ! Dis moi la raison de ton tourment. Peut-être que, courant de trop d’empressement vers les commodités, tu n’as pus éviter la porte que le précédant ouvrait devant toi ? J’espère en tout cas que ton pantalon n’a pas trop souffert de ta mésaventure.

En disant ces mots, Agonie vérifia d’une main que son épée n’était pas bloque dans son fourreau et attrapa son écus de l’autre main.

Helve très étonné par le comportement de cette troll-elfe et par cette provocation mit lontemps à comprendre ce qu'elle disait. Il l'observa un peu, et découvrit que cette femme était une elfe.

-Qui es-tu toi, pour me parler ainsi ? Tu a l'air bien maigrelette pour une elfe ! dit-il d'une voix grave mais encore faible.
Veux-tu te battre ?

Helve sentait en lui une certaine envie de vengeance à cette elfe qui le provoquait, la douleur de ses blessures semblait s'estomper. Il fixa l'elfe, et, voyant qu'elle avait la main sur son arme, il chercha la sienne. Il tatait au niveau de sa ceinture, mais ne trouva rien.

-Rha ! où es mon épée ?

L'employée de la taverne arriva.

-Que faites-vous, vous deux? N'essayer pas de vous battre !

-Où est mon épée ?

-C'est ton père qui l'a garde, regarde ton état. Il te faudra une bonne nuit de repos avant de pouvoir de nouveau te déplacer convenablement.

Helve essaya de se mettre debout, il en avait presque oublié l'elfe. Mais, alors qu'il commencait à se relever, la douleur le brûla, et il retomba dans son siège. Il pensa alors que l'employée avait raison, il ne pouvait se battre.

Avec un ton plein d'amertume, il dit à l'elfe :

-Demain, à l'aube, rend toi avec tes armes sur la coline du "soleil levant". dit-il a l'elfe sans que l'employée l'entendent .

L’état d’esprit d’Agonie avait très subitement change au moment où son interlocuteur l’avait traité d’elfe. Ses mains tremblaient de rage, et elle finit par céder à ses émotions. Elle lança sa chope en direction du blessé.

-BATARD ! Je suis une trolle ! Et sache que je ne me bats pas en duel avec les porcs, je les saigne sur le champ !

Sur ce, elle se leva et dégaina. Elle fut rapidement pris à partie par le publique et fut jeté dehors. Elle se releva lentement. Elle était secouée d’un rire nerveux.

-Au Soleil levant au levé du Soleil, alors.

Seul l’elfe sembla comprendre cette dernière parole. La jeune trolle recupera ses affaires et s’éloigna.

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Agonie s’était levé tôt pour ne pas être somnolente lors que le combat débuterait. Elle s’était vêtue d’un bleu tendant vers le vert et assez foncé pour se fondre au mieux dans les herbes mi-hautes de la colline. Elle avait passé toute la soirée à préparer ce combat. Elle s’était muni d’un arc, avait enduit son épée du meilleur poison qu’elle fut capable de préparer et avait but des potions pour accroître sa force.

Allongée à plat ventre, elle espérait que l’elfe ne tarde pas trop, afin de s’assurer de le voire avent qu’il ne la voit.

Le soleil commancait à monter dans le ciel lors qu’elle aperçu un cavalier s’approcher. Elle se déplaça furtivement pour se mettre dans son Soleil. Eblouit, il n’aurait aucune chance de la voire.

Le cavalier arriva au sommet de la colline. C’était bien lui. Agonie se redressa et encocha une flèche. L’arc n’était pas son arme de prédilection et l’armure de son adversaire était trop épaisse. Elle visa donc le tigre, qui était dénudé de protection et qui aurait pus s’avérer aussi dangereux que son maître.
La flèche partie et se ficha devant l’arrière train de l’animal. Celui ci rugit et s’allongea douloureusement. Son maître fut contraint de mettre pied a terre. Agonie se redressa.

-Qu’est-ce que ça signifie ? demanda l’elfe
-Comme tu le vois, je n’ais pas de monture. Il aurait été dommage que ça joue en ma défaveur.

Sans laisser à l’elfe le temps de proteste, elle dégaina et, d’un pas rapide, avança vers son adversaire. Il était pris de court et elle en profita pour le blesser légèrement. Ce n’était pas grand chose de plus qu’une égratignure, mais suffisant pour faire agir le poison. La suite du combat tourna vite à son désavantage. Son adversaire avait une arme assez lourde, et elle était vêtue d’une simple chemise de cuire. Elle parvint à ne lui infliger que de rares blessures, car il était bon escrimeur et protégé par une armure. Son flan droit, se souvint-elle, son flan droit, il a une blessure encore fraîche, c’est là qu’il faut que je frappe. C’est ma seule chance.

On entendit le tigre rugir à nouveau. Les duellistes jetèrent un coup d’œil pour s’apercevoir qu’un cerbère s’apprêtait à profiter de l’agonie de la bête pour s’offrir un repas facile.
L’elfe se précipita sur le molosse, fendant l’air de son épée. Le monstre fit un bon en arrière pour esquiver le coup, et reparti aussitôt à la charge. Agonie en profita pour reprendre ses esprits. Elle retourna là ou elle avait laissé ses affaires et se massa les plaies avec des potions. Elle réfléchit et hésita un instant. Il lui serait facile de s’approcher par derrière et de poignarder l’elfe, mais elle éprouverait un certain remord à une action aussi vil, et le chien à trois têtes risquerait de s’en prendre à elle. Et vu sa taille, elle n’avait aucune chance. L’elfe lui même semblait peiner dans son combat. L’une des trois guels avait réussi a happer son bras gauche, l’obligeant à abandonner son bouclier.

Agonie décida de lui venir en aide. De toute façon, avec les potions qu’elle venait d’utiliser et son adversaire grièvement blessé au bras, sa victoire était assurée, si ils reprenaient le duel.
Elle pris son arc et s’approcha de la bête. Elle décocha une flèche qui se planta entre les cotes de l’animal. L’une des trois têtes hurla de douleur, la seconde regarda en direction d’Agonie. Une deuxième flèche parti et frôla les oreilles du monstre qui, apeuré, s’accroupit un peu plus sur ses pattes. L’elfe profita de cette diversion pour décapiter son adversaire. Les deux têtes restantes prirent peur et s’enfuirent.

Agonie reposa son arc et alla voir l’elfe. Il s’était allonge sur le dos et respirait lourdement.

-Ce n’est pas très malin d’abaisser sa garde, tant que le dernier ennemi n’est pas mort.
-Je...je.. j. Je n’en peut plus...finit-il par souffler.
-Le poison commence enfin à faire effet. Si il avait agit cinq minutes plus tôt, nous serions tout deux au menu de ce cerbère.

Elle déposa sa lame sur le coup du mourrant et soupira. Il n’y avait plus grand interes a le tuer.
Elle lui fit boire un anti-poison et banda son bras gauche. Elle soigna comme elle pu la monture et hissa l’elfe sur son dos. Ils repartirent en direction de la taverne. Quand ils ne furent plus qu’à une heure de marche, l’elfe avait repris ses esprits. Ils se présentèrent l’un a l’autre et firent rapidement connaissance.

-Avec une tête de moins, dit Agonie, il n’ira pas loin. Je suis prête à parier qu’il est allé se mettre à l’abri dans le bosquet qu’on pouvait voir depuis la colline. Je vais tente de l’achever. Si tu souhaites me rejoindre, je serais à la lisière de ce bois demain matin. Ne vois pas la une moindre affection, mais une éthique. Tu a coupe sa première tête donc il t’apparition autant qu’a moi.

Ils arrivèrent en vue de l’auberge.

Tu vas encore te faire engueller. Garde la première tête pour justifier tes blessures. Et surtout, ne t’avise plus jamais de me traiter d’elfe.

Sur ce, la trolle rebroussa chemin tandis que l’elfe continua sa route.



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edit : simplement les fautes

Cette bataille avait été éprouvante ! Helve rentrait à l'auberge, en jetant quelques regards en arrière pour voir où allait cette trolle! Elle se dirigeait à côté de la rivière. Lorsqu'il rentra dans l'auberge avec la tête de cerbère dans la main gauche, des rumeurs montaient dans l'auberge. Tout le monde le regardait. Il vit alors son père arrivé, le nain s'arrêta, et regarda la tête de cerbère, il n'osait s'en approché par peur que la tête sa reveilla.

-C'est toi qui a ramené sa ! dit-il sur un ton qui montrait à helve que ce n'était pas une question, magnifique !

Le nain s'avança alors vers son fils, pris la tête du cerbère -non sans précaution- et l'observa. Il l'a montra alors à tous les hommes de la taverne !

-C'est mon FILS qui a ramené ça !

Les rumeurs devenaient de plus en plus forte. Le père voulut alors l'accroché sur un mur de la taverne, comme un trophé, mais il eût besoin de l'aide de son fils pour l'a placé...

Le soir, Helve, qui n'avait aucunes blessures grâce aux potions que cette trolle lui avait fait boire.

Le lendemain, à l'aube, il partit à l'aube avec sa monture qui n'avait, elle n'ont plus, aucune blessures. Il se dirigea vers le bois, et, quelques minutes plus tard, rencontra la trolle. Il l'a salua, et ils partir à la recherche du monstre.

Agonie avait piste la bête une partie de la nuit. Celle ci s'était enfoncé proffondement dans la forêt pour se mettre à l'abris des chasseurs, et Agonie n'avait pas osé la suivre longtemps. Elle craignait de croiser d'autres betes, ou encore l'un de ces elfes se proclamants protecteur de la forêt. Si chacune de leur tête etait mise a prix par les chefs de son clan, elle savait qu'ils étaient sur leur terrains. Elle était donc retourne à la lisière pour s'installer pour la nuit.

Elle se leva avec le soleil, et eu tout juste le temps de se refaire une beauté avant que n'arrive Helve. Ils prirent la route sans plus attendre. La piste était très visible. Des traces de sang parcemaient les buissons, cependant évoluer dans cette végétation n'était pas de tout reops. Ils avancèrent pendant près de trois heures. Ils arrivèrent a un point de la foret ou malgre la hauteure du soleil dans le ciel, il semblait faire presque nuit. Ils avancaient a taton avec la même peine que s'ils avaient marché dans un marais d'un metre de profondeur.

-Arrêtons-nous là, finit par dire Agonie. Nous ne le trouverons pas en le cherchant dans cette jungle. Nous ne pouvons qu'attendre qu'il vienne à nous.
-Mon tigre pense qu'il n'est plus loin.
-**Snif Snif** C'est vrais, l'odeur de sang est plus forte qu'avent. Essaillons de nous mettre un peu en hauteur pour ne pas se faire surprandre.

Dans la penombre, ésclalader des arbres sans branche et à l'écorce humide et glissante n'est pas chose aisée. Agonie planta son épée pour se hisser le plus haut possible. C'est lorce qu'elle voulu commancer l'assention qu'une puissante machoire lui happa la jambe
Son premier reflexe fut de tenter de récupérer son épée. Cet effort fut vein. La bête la traina entre les arbres et sa tête finit par en frapper un de plein fouet.

Elle se réveilla dans un trou qui sentait la mort. Sa jambe gauche était cassée et son dos avait été rapé par les ronces et les racines.

La trolle et Helve s'étaient donnez rendez-vous en haut de la petite montagne. La trolle devait escalader par ses propres moyens tandis que Helve devait faire un long détour pour ne pas laisser sa monture seule en bas de la montagne.
Une demi-heure plus-tard, Helve arriva en haut de la montagne, mais la trolle n'était toujours pas là. Il regarda dans les environs, mais rien... Il se dt que les trolles n'étaient pas forcément bon grimpeur... Il attendit une heure, mais toujours rien, pas un seul bruit.
Il redescendit la coline, et vit avec stupeur des énormes traces de pas. Etant très bon chasseur, il pista les traces jusqu'à arriver dans une sorte de grotte. Il attacha sa monture à un arbre et revint à côté de la grotte. Il écouta, sans faire de bruit, et cru entendre des murmures lointain :

-mmmhhhhmhhhhh !!!

Il se dit alors qu'il devait rentrer dans la grotte.
Avec toutes les précautions du monde, il entrait et découvrait, au fond de celle-ci, la jeune trolle. Il alla la détacher. Commença à lui demander ce qui lui était arrivé, mais il fut interrompu pas un grognement strident venu de l'entrée de la grotte. La jeun trolle sursauta : c'était le cerbère !!

Le molosse à deux têtes bavait, grognait, et se rapprochait lentement de son futur repas… Les efforts de Helve pour dégainer étaient vains. La panique prenait un peu plus possession de lui à chaque instant, bien qu’il fût vaillant … Il n’était plus qu’à un mètre d’Agonie et Helve lorsque que des petits pas se firent entendre… Ils étaient à peine audibles, et seul les quatre oreilles du cerbère les perçurent… Un grognement effrayant attira son attention .

GRRRRRRRR… GRRRRRRRRR…(une petite voix) .minou minou minou…Hummm il a faim le pépère ??

Helve et Agonie étaient à présent indifférents au cerbère…Il fit un demi tour, puis prit la direction de la sortie… Il était arrivé à la moitié de la grotte lorsqu’une petite créature couru entre ses pattes à toute vitesse… une bassine gigantesque en glace apparu et se remplit d’eau … ***PLOUF***

« Vient jouer dans l’eau avec moi minou ! »

Fou de rage, et pour le moins déconcerté, le cerbère sauta dans l’eau et tenta d’infliger à la créature une morsure mortelle. Mais sa mâchoire colossale se referma sur un bloc de glace qui explosa en mille morceaux. Il se mit alors à gémir. Dans un premier temps Helve et Agonie pensèrent qu’il s’était blessé. Mais s’aperçurent bientôt que les pattes du molosse étaient emprisonnées dans de la glace et que la créature patinait autour de lui. Elle descendit de sa petite patinoire et éclata de rire .

«NAH ! Ha comme ils sont stupides ces cerbères !!! Gigantesques avec des cervelles quasi inexistantes ! »

Helve et Agonie regardent la petite créature s’approcher d’eux et s’aperçoivent que c’est une jeune gnomette. Ses cheveux bruns lui descendent dans le bas du dos, un étrange bijou orne sa tête, elle porte une petite armure, et a de grands yeux bleu-gris perçants.
Voyant une trolle en mauvais état, elle s’accroupit au près d’Agonie, lui fait boire quelques potions qu’elle a concocté elle-même, puis soigne ses blessures avec la mana qui lui reste.

« Au fait, moi c’est Champiiitruk et vous ? On peut savoir ce que font un elfe et une trolle dans une grotte comme celle-ci ? »

Elle jette un coup d’œil au cerbère.

« Hum, je vous laisse le finir, je me suis déjà bien amusée avec cet abruti.. »

Helve était impressionné par cette démonstration de magie de l'eau, il était ébahi, il tourna la tête en direction d'Agonie, elle avait ,elle aussi, un air très étonnée. Il se tourna alors vers le gnome.

-Moi je m'appelle Helve, je suis un elfe qui manie plutôt bien l'épée. Toi tu es un mage de l'eau, je me trompe ?

Le gnome aquiesca . Mais, alors qu'il discutait avec le gnome pour lui raconter comment il était arrivé là et qu'Agonie lui explique le fait qu'elle soit, elle aussi, rrivée ici, le glacon commencait à fondre. Personne n'y prétait attention, jusqu'au moment où un rugissement retenti dans la grotte. Pris de sursauts, l'elfe, le gnome et la trolle se retournèrent. Ils virent le cerbère s'agiter pour ne plus avoir d'eau ruisselante sur son corps. Il montra ses crocs. Helve déguenna son épée, Agonie banda son arc, et le gnome se tint près a lancé le moindre sort. Le cerbère courru alors dans leur direction, Agonie décocha une flèche qui atterri dans le flanc du cerbère qui continuait a courir, et une deuxieme flèche qui arriva dans l'oeil de sa cible. Le cerbere grogna. Il marchait maintenant. C'est alors que champiiitruc, lanca uen invocation. Une vague defferla sur le cerbere qui perdit l'equilibre. Helve, rassemblant son courage, courru en direction du cerbere, et lui découpa, d'un coup, les deux têtes du cerbère...

Une odeur nauséabonde se répandit bien vite dans toute la grotte.

« Rien de ragoûtant !!! lança Champiiitruk
__En effet, beurkk c’est épouvantable approuva Helve
__C’est même pas puant, c’est carrément pestilentiel !!! ça se mange quand même ? ! Ajouta la gnomette, en regardant la dépouille du monstre.
__ Vu l’odeur il doit être malade…Donc non. Mais les têtes décoreront bien l’auberge de mon père, vois tu c’est un nain, tavernier… »

Seule Agonie ne semblait pas dérangée par l’odeur, elle tripotait ses deux mèches de cheveux... Ils sortirent tous les trois, le soleil rayonnait, il faisait chaud, et il n’y avait plus de vent.

« __Tes têtes ne vont pas pourrir avec une chaleur pareil ? fit remarquer Agonie
__ Oui, tu as raison, _se baissant pour regarder Champiiitruk_ tu peux faire quelque chose ? »

Mais elle n’écoutait pas. Elle était occupée à essayer de monter sur sa machine à vapeur. Celle ci reculait à fur et à mesure que la gnomette l’approchait. Finalement après quelques instants et avec de l’élan, elle sauta sur sa monture. « Satané tas de ferrailles !!! »

« Tu peux faire quelque chose, reprit Helve avec un sourire moqueur.
__ Pourquoi tu te marres toi ! tsss poses tes têtes par terre ! »

Elle emprisonna les deux têtes dans un bloc de glace.

« Elle ne peut fondre que si tu la met dans l’eau chaude, pas dans le feu, juste dans l’eau chaude.
J’imagine que je dois vous laisser tous les deux retourner à l’auberge ? »