Forum Heroes' Chronicles

Wigard se réveilla, essuya d’un geste de la main la bave qui lui coulait du museau, et se dirigea dehors. Il s’étira et regarda autour de lui. Les autres Taurens avaient une expression bizarre, rêveuse. Il faut dire que lui aussi avait passé une mauvaise nuit. D’ailleurs en y repensant… Il s’était vu partir à la conquête d’un royaume, écraser ces ridicules Elfes et autres chétives créatures. Mais étais-ce bien un rêve ? Wigard n’en était pas sur. Peut être étais-ce un présage… Il lui fallait en avoir le cœur net. L’imposant Tauren pris son tronc sur l’épaule et s’avança dans la direction que lui avait suggérée le rêve.

Glaendil ouvrit les yeux. Il se dressât sur sa couche et s’étira. Il y avait bien des cycles qu’il n’avait pas aussi bien dormis. Pourtant il était tôt et la brume persistait sur le sol de la forêt, donnant un aspect surnaturel au royaume elfe endormis. L’elfe séculaire n’était pas a l’aise. Il se souvenait de ses songes. Et pour une fois il n’avait pas rêvé du passé, des lointaines terres bénies et abandonnées. Pour la première fois il s’était pris à rêver du futur. Il avait vu des terres nouvelles, accueillante. Il avait imaginé la restauration des anciennes alliances ; il s’était vu à la tête d’un peuple Elfe au sommet de sa puissance.
Glaendil n’estimait guère au présage, mais pour une fois il voulait y croire. Demain il partirait…

DeathAngel repris conscience. Il se redressa soudainement. Mais que lui était-il arrivé ? il avait dormis ? Impossible, les morts ne dorment plus ! Pourtant en y repensant, cela avait semblé si réel. Et ces images, ces souvenirs… Comment appelait-il ça au temps ou il était encore en vie… Un Rêve ? Oui, c’est ça DeathAngel avait rêvé. Il s’était vu déferlé sur les autres peuples a la tête de ses légions de zombies. Il avait ravagé toute trace de vie, tué quiconque s’opposait à lui. Et si cela avait un sens ? DeathAngel était décidé, il partirait, après tout il n’avait plus rien à perdre et en plus il avait tout son temps désormais…

Charles s’assit sur son lit en baillant. Quelle nuit ! Le jeune serf se rappelait parfaitement de son rêve. Il s’était vu, quittant le domaine, rejoindre d’autres hommes et femmes en quête d’aventure. Il avait imaginé comment lui, jeune serviteur sans certitude sur son futur, avait rallié des soldats a sa cause, il avait vu comment le territoire des hommes, son territoire avait prospéré face à des créatures qui tombaient une a une sous ses coups. Dans le brouillard matinal Charles se glissa hors de la propriété et s’en alla en direction du levant, vers les terres d’espoir.

Yldrak avait un mal de crâne persistant depuis ce matin, il n’arrivait pas à s’en débarrasser. Cela lui arrivait parfois, quand il se mettait à …réfléchir. Pourtant il n’avait rien fait de tel depuis des lustres. Une blessure, ce se soigne et guérit, mais la migraine qui viens de l’intérieur restait une crainte pour le grunt. D’ailleurs Yldrak revoyait des images danser dans sa tête, des images de crânes ennemis fracassés, d’humains démembrés. Le Grunt jugea qu’il devrait partir en quête, peut être le mouvement ferait cesser son mal de crane. Et puis s’il fracassait un crane ou deux, cela ne pourrait que le mettre de bonne humeur. Le gourdin a la main, il partit à son tour.

Glandyl le Nain eu un réveille désagréable. Peut être était-ce dû à l’odeur de ses chaussettes qui traînaient non loin de là, où peut être était ce dû aux rêves qu’il avait eu cette nuit la. Il se souvenait parfaitement de ces images de terres nouvelles, de richesses à conquérir. Mais il se souvenait aussi de la soirée avant ces visions, soirée agitée ou l’hydromel et la bière avait coulé à flots. D’habitude le nain dormais d’un sommeil de plomb lorsqu’il était ivre. Cette fois ci il y avait donc quelque chose d’autre… Sans tergiverser le Nain fixa sa hache sa ceinture dévalât les pentes de la montagne en quête de cette plaine si prometteuse.

Teträm émergea à son tour, instinctivement, il porta la main a son arme. Mais où étaient toutes les créatures qu’il venait de voir. Le son des combats résonnait encore a ses oreilles. Le troll s’était vu massacrer et trucider ses ennemis. Quel plaisir il avait pris ! Sans y penser, il quitta sa tanière et se dirigea à l’Ouest. Son avenir était là-bas, il en était certain. Et au pire s’il se trompait, il passerait tout de même un bon moment.

Titoc descendit de son hamac et alla faire ses ablutions matinales. Par Jah ! Quelle nuit il avait passé ! Lui aussi avait rêvé, son songe comme celui des autres créatures avait ressemblé à s’y méprendre à la réalité. Il avait imaginé comment, avec l’aide de compatriotes gnomes, il avait ouvert les yeux aux autres races, leur montrant ce que valaient les Gnomes. Il avait parcouru le monde, déterminé à garantir l’honneur de sa race. Et il avait réalisé de nombreux exploits, lui et ses compagnons étaient devenus célèbres. Malheureusement ce n’était qu’un rêve… prémonitoire ? Titoc en était convaincu. Son baluchon sur le dos il partit en direction de l’Est, vers les terres qui promettaient bien des espoirs.


Ainsi la migration avait commencé, cette terre vierge de toute présence commençait à se remplir. Tous avaient entendu l’appel, et tous venaient y répondre, bien décidé a devenir un Héros !

Le bourdonnement est maintenant continu. Il couvre presque totalement le bruit assourdissant de la bataille. Je n'entends plus le heurt métallique des épées. Les cris que poussent les blessés en sentant une lame pénétrer au plus profond de leurs entrailles ne me parviennent plus. Mais les gémissements d'agonie des mourants, les supplications des jeunes guerriers, encore des enfants, qui appellent leur mère de toutes leurs tripes, parviennent encore à se frayer un chemin jusqu'à moi, malgré mes sens anestésiés. Ce bourdonnement a commencé à peu-près au moment où ma vision s'est teintée de rouge, après que le minotaure a réussi à passer ma garde. Le ciel, dégagé, est rosé. La scène autour de moi est pourpre, et cette dominante purpurine n'est pas due seulement au sang qui gicle des blessures des combattants.

Combien de fois ma lame a-t-elle mordu dans la chair ? Combien sont tombés sous mes coups de taille ? Et combien de fois me suis-je trompé de cible ? Combien d'amis ont-ils sucombé sous mes propres assauts ? Et de qui viendra le coup fatal à la suite duquel, à mon tour, j'appellerai ma mère ? De ce gnome nerveux et rapide, non loin de moi ? Ou de cet énorme troll laid et difforme qui manie sa monstrueuse massue comme s'il s'agissait d'une brindillle ? Ou bien de mon ami Mordred "main agile", qui se bat furieusement à mes côtés, le regard aveuglé par le sang qui coule de sa blessure à la tête ?

Comment le monde a-t-il réussi à en venir là ?... Il y a quelques mois, tout allait encore assez bien. La Horde était désorganisée, de même d'ailleurs que l'Alliance. Des chasseurs de primes parcouraient le monde, des escarmouches éclataient parfois, des châteaux tombaient, étaient reconquis, des factions se faisaient la guerre, mais ces combats étaient sporadiques, leurs conséquences était limitées.

Alors comment en était-on arrivé à cette guerre totale, qui semblait ne pouvoir se terminer que par l'éradication de l'un des deux camps, ou même de toute la vie présente sur cette terre de larmes ?... Je ne le sais pas. Tout-à-coup, tout s'est dégradé... Les clans se sont unis... Le conflit entre les forces du Bien et celles du Mal a atteint une dimension jamais connue à ce jour. Pas un seul être vivant ne pouvait plus rester neutre. Peut-être nos chers dirigeants seraient-ils capables d'expliquer comment cette lutte a ainsi pu atteindre une dimension telle que le Monde lui-même est en danger ? Mais restés bien à l'abri dans leurs camps retranchés pendant que leurs soldats se découpaient mutuellement la panse en suant la peur et la haine, à qui pourront-ils en parler quand nous seront tous transformés en...

Choc sourd et brutal. Le rouge de ma vision s'intensifie au point de m'empécher de voir quoi que ce soit Une sorte de lumière aveuglante me frappe. Je ne sens plus mes jambes. Où est l'orc que je frappais ?... Eh ! Que fait-il, tout là-haut ?... Je ne comprends pas... Mais ? Je suis au sol ! Que fais-je là ? Je...

Je me dresse brusquement, rejetant les peaux sur le côté. Mon buste, mon visage, sont en sueur. J'ai chaud. J'ai peur. Ma compagne d'une nuit, à mes côtés, se réveille. Elle grogne : « Ca va pas, mon loup ? Allez, recouche-toi, dors ». Je ne réponds pas. Encore sous le choc de mon rêve, je me lève, et je sors de la tente.

La nuit est fraiche. Rien ne semble vouloir en bouleverser la tranquillité. Pourtant, maintenant, je sais...

Je sais qu'il va ma falloir revivre mon rêve.
Je sais que bientôt, je devrai renoncer à ma liberté, et adhérer à un clan.
Je sais que ce clan, comme les autres, construira une forteresse.
Je sais que ce clan, comme les autres, tentera d'assoir sa domination sur le monde.
Je sais que ce clan se regroupera avec d'autres clans sous une bannière qui fédèrera peu-à-peu tous les clans de l'Alliance.
Je sais que les clans de la Horde en feront autant.
Je sais que nous nous acheminons vers une guerre totale.
Je sais que je n'y survivrai pas.

Et je sais qu'il me faut y aller malgré tout. Parce que là est la seule chance du Monde. Je dois combattre, donner ma vie, afin qu'un jour nos enfants puissent enfin vivre en paix.

Que les Dieux nous protègent ! Et puissent-ils, le jour venu, me juger digne d'entrer au Wallala...

Vint le jour où les huit se levèrent...

Les huit s'étaient tous endormis 3 mois auparavant, au même moment, tous perdus quelque-part entre le monde des vivants et celui des morts.

L'elfe Bielan ap Arzath tomba au cours d'une grande fête silvestre. Les plus grands mages vinrent le voir, mais aucun sort ne put le rendre aux siens. Il était depuis veillé par sa femme et sa fille, qui se relayaient jour et nuit à son chevet.

L'humain Kaleb ab Muad chassait le chevreuil, quand il chut brutalement de cheval. Il fut examiné par les meilleurs médecins, mais aucune saignée ne put le ramener à la vie. Ces illustres pratriciens ne purent que s'occuper de sa blessure à la tête, et constater qu'il dormait. Depuis ce jour, il était protégé et soigné par ses serviteurs, dont les gages étaient payés pour l'année à venir.

S'adonnant à son occupation préférée, le nain Gorffy recherchait diamants et émeraudes au fond d'une vieille mine oubliée. Grimpé sur un échaffaudage, il s'intéressait à une veine découverte dans la voute d'une antique galerie, quand le sommeil l'envahit. Il s'endormit sur place, et passa seul les trois mois qui suivirent.

L'orc Pyllorn était en plein combat contre un de ses congénères, combat qu'ils avaient engagé pour d'obscures raisons aussitôt oubliées, quand son oeil perdit toute trace de vie. Il n'avait encore reçu aucun coup, mais il s'écroula malgré tout comme une masse. Son adversaire, d'abord interloqué, éclata d'un rire gras, puis s'en alla, vainqueur. Le sommeil de Pyllorn eut autant de gardiens que celui de Gorffy.

Le gnome Poulah noyait son ennui au fond d'une auberge sordide, avec force hydromel et filles de joie, quand sa tête tomba brutalement sur la table. Tout-le-monde crut à une mauvaise tenue aux boissons alcoolisées, et personne ne s'en émut. Le patron, en fermant son auberge le soir, aperçu ce gueux écroulé sur une table. Il ignorait jusqu'à la notion de miséricorde. Le gnome fut donc jeté dehors, et tomba dans le fossé humide, le long de la route. C'est là qu'il passa les 3 mois suivants.

Minostone le tauren et Fiijdah le troll luttaient à mort lorsque le royaume de la nuit les attrapa tous deux. Il s'endormirent dans les bras l'un l'autre, tels deux amants enlacés dans une dernière danse mortelle. Ils veillèrent ainsi l'un sur l'autre.

Le mort-vivant Gnnnnnnnémooooollllkkkh tentait de piller le contenu de vasques, au fond du tombeau de quelqu'ancien roi. Il s'écroula sans bruit, tous ses os formant un petit tas au sol, tant il est vrai que les morts-vivants sont constitués de peu de choses. Pour un novice, il eut semblé perdre le support de la magie et mourir, mais tel n'était pas le cas : lui aussi dormait. Protégé par les murs épais du tombeau, il resta à l'abri des intempéries, et aucun animal ne vint disperser ses ossements.

Or donc, vint le jour où les huit s'éveillèrent, où les huit se levèrent, où les huit prirent la route pour se rejoindre. Comment savaient-ils où se retrouver, les Dieux seuls le savent !

Sur le trajet, chacun racontait son histoire, et s'il est une chose remarquable à noter, c'est que toutes ces histoires étaient identiques. Elle contait le rêve qu'ils avaient fait durant leur sommeil, et ce rêve était le même pour chacun d'eux. Ils décrivaient un monde où la mort n'existait que comme phénomène transitoire ; un monde où les 8 races étaient regroupées en multiples clans et en deux grandes factions, l'Alliance et la Horde ; un monde de guerre et de fureur, rempli de châteaux et de portails de téléportation ; un monde de barbares et de mages ; un monde où s'était déportée la lutte éternelle du Bien contre le Mal, cette guerre qui ne doit surtout jamais avoir de fin ; un monde où toutes les races, disaient-ils, devaient se rendre afin de maintenir la cohésion de l'univers.

Les huit se retrouvèrent en la ville d'Orb, et formèrent un cercle. De ce cercle naquit une aura lumineuse qui fit palir l'éclat du soleil. Cette aura grandit, prit une ampleur telle qu'elle mangea la ville entière, puis la région dans laquelle elle se trouvait, puis le monde...

Quand elle s'éteignit, les huit avaient disparu, ainsi que la moitié de la population valide du monde entier. Ceux qui restaient étaient abasourdis. Personne parmi eux ne put jamais comprendre ce qui était arrivé. Ils nommèrent ce jour « le jour du grand soleil », et il devint leur date de référence universelle.

Les disparus revinrent à eux, décontenancés, en un monde qu'ils ne connaissaient pas. Les huit se séparèrent, des étoiles dans les yeux : il ne s'agissait pas d'un rêve, cette fois-ci. L'aventure ne faisait que commencer...

Il sentit mourir le vent. Près de lui, les arbres semblaient fait de marbre, tant ils étaient immobiles. La nuit même était concentrée dans cette immobilité. Aucun bruit, aucun mouvement. Il sentait le battement furieux de son coeur. La surface du lac était d'un calme de verre sous la lune, mais ce n'était pas le calme de la tranquilité. Sous la pulsation même de son sang, il percevait une vibration, tel un diapason au son trop aigu.
Et soudain un mouvement explosa au centre du lac. Une silhouette tourbillonnante, qui tournait trop vite pour être distincte, se dressa à la surface des eaux, et il vit qu'elle brillait d'un éclat bleu-vert sous la lune.
Incrédule, il la regarda s'avancer vers lui. Le tourbillon ralentit, quand la silhouette s'arrêta enfin, suspendue dans les airs devant lui, il vit l'esprit ... L'esprit des rêves ...
De longs cheveux vert de mer se lovaient sur ses épaules. Ses yeux étaient froids et clairs comme des échardes de glace. Son corps nu était mince et souple, et la lumière brillait ici et là sur sa peau. Et sa main brulant dans l'obscurité comme une blessure, il y avait un anneau écarlate ...
"Je reviens des profondeurs des rêves ..."
La voix était froide , aussi froide que les eaux nocturnes au début du printemps, et il y courait une menace ...
"Je t'ai enchainé contre ton gré dans un monde de rêves peuplé de créatures sanguinaires. Mais à présent la magie sauvage doit être libre. C'est seulement l'aube de la réalité qui t'a lié à moi, maintenant tu es libre, et tu seras emporté dans les ténèbres de la réalité ... Le rêve est fini ... A présent toi et des milliers d'autres créatures vont être projetés sur une terre aux charbons ardents où seuls les plus courageux survivront ..."

En ces temps reculés ou la force seule faisait loi, les Dieux observaient de leurs paisibles cieux le monde de Chronicles où les héros s’affrontaient et ce pas forcément toujours en respectant les valeurs morales qu’ils leurs avaient laissées cachées sous la forme de runes.

Ces dernières découvertes, depuis fort longtemps, n’avaient pas été pleinement interprêtées et n’avaient pû remplir pleinement leur office, seuls quelques rares chefs héroïques avaient entraperçu leur signification et avaient menés leur clan dans une prospère évolution tout en respectant les ennemis vaincus loyalement.

Lassés de voir la majorité des êtres rêver de gloire, de fortune où l’amour propre et l’égo étaient les seules valeurs en lesquelles la majorité des races adhéraient, ils décidèrent de raser ce bas monde afin de leur donner une nouvelle chance.

Fort de leur savoir millénaire, les Dieux décidèrent que la magie seraient à présent une nouvelle composante de ce monde afin d’équilibrer le pouvoir des guerriers et de leurs armes et afin que cette magie puisse aussi leur rappeler au quotidien la composante divine et spirituelle qui étaient en chacun d’eux et devait être source d’inspiration et de respect de la vie.

Pour ce faire, ils envoyèrent sur Chronicles un gigantesque raz de marée qui, telle une furie déchaînée, coléreuse, balaya tout sur son passage : palais, château et évidemment pauvres âmes errantes sans but communautaire….

Ainsi commença une deuxième ère sur Chronicles où l’entraide devait être le maître mot avant celui de compétition, les mages étant là pour aider les clans qui allaient bientôt émerger afin de leur promulguer leurs conseils et les guider vers une ère prospère laissant la place au pouvoir spirituel et empêcher l’égoïsme et les actions solitaires.

Le futur allaient donner raison ou tort aux dieux mais ceci est une histoire qui reste à écrire et seules les nouvelles âmes ressucitées sur Chronicles peuvent le faire. Ceci est votre histoire, à vous de l’écrire.

"Il fut un monde d'affrontements, de légendes et de guerres chaotiques.
Ce monde était alors gouverné par moults races qui évoluaient en ethnies.

Rien n'avait de sens ni d'organisation.

Or il advint qu'un jour des puissances supérieures appelérent les âmes des êtres à érrer en des terres sacrées et à coéxister par le biais d'un rêve :

L'immense révélation.

Dans ce rêve immaculé, les créatures de toutes sortes durent trouver de nouvelles stratégies pour survivre, beaucoup périrent et seules les races élues survécurent, les clans régissaient les terres par leurs organisation évoluées et térrassaient tout ceux qui s'opposaient à eux. Deux coallitions se distinguèrent des groupes annexes :

la Horde et l'Alliance.

La guerre continuelle frappait le lieu sacré, à tel point qu'il ne fut bientôt plus composé que de ruines et de landes sanguinolentes.
Cependant le rêve prit fin pendant l'un des plus grands affrontements que le monde ait jamais connu ; car les divinités décidèrent que le temps était venu pour les peuples d'accomplir la Grande Destinée.

Sortis d'un inconscient collectif, les créatures cherchèrent à retrouver la
terre sacrée afin d'y recouvrer leurs confrèrent, âmes de l'irréel...
Chaque race partit en quête de cette région, en quête de cet accomplissement de Fortune. Poussés par leur instinct guerrier,
leur volonté de puissance.

Tous connaissaient le lieu dit, et tous le soir même s'y retrouvèrent,
sachant que de grandes choses allaient dès lors s'accomplir."

Oooohhh... ce mal de crâne... La prêtresse m'avait pourtant bien prévenu que les dieux en colère préparaient une vengeance terrible contre les clans... Et cette fois toutes les races seraient concernées, d'après elle. Les Royaumes ne diparaîtraient pas, mais beaucoup auraient du mal à se relever. Les frontières, les villes, les tours et portails... à quoi se fier, désormais? Quel avenir pour nous autres combattants, mercenaires ou champions? A qui se fier, où se réfugier? Oooohhh...ce mal de crâne...

Le Prophète se réveilla en sursaut, un poignard solidement enfoncé dans le cœur.
-L’as-tu fait ? cria une voix féminine.
-C’est trop tard, répondit le Prophète, un rictus malveillant aux lèvres.

La femme enfonça le poignard plus profondément dans la poitrine du vieil homme. Ainsi mourut Adhin, Grand Prophète du Premier Ordre, ayant sombré dans les bras du Vil Tourment.
La femme sortit de la chambre de sa victime, unique pièce de sa modeste maison. Malgré la pluie battante, son assistante attendait encore dehors. Celle-ci se fendit d’une révérence :
-Reine Mère…
-Il est trop tard, Urtilia…
-Par les esprits de nos ancêtres…
-La Prophétie s’est réalisée, la guerre est proche. Tous les guerriers de Lorndor ont été contactés par ce vieux fou d’Adhin. J’espère que le Vil Tourment le torturera au-delà de la mort…
-Comment est-ce possible ? Il était endormi sous ce toit de chaume.
-Les rêves, ma sœur, les rêves…
-Voulez-vous dire que le Prophète peut marcher dans les rêves ?
-Exactement, il s’infiltre dans les rigoles de ton esprit et le force à lui obéir. Depuis quelques mois, Adhin s’est plongé dans un sommeil profond afin de réveiller la haine chez les guerriers d’In’mil et des Contrées Dévastées. Il leur a montré des visions de guerres et d’horreurs. Le royaume D’Outre-Terre va être pris en tenaille dans une guerre sans merci.
-Les armées In’miliades d’Hommes, d’Elfes, de Nains et de Gnômes sont pourtant nos alliés?
-Plus maintenant, la violence seule gouverne leur cœur. Il en va de même pour les peuples des Contrées Dévastées. Les hordes d’Orcs, de Taurens, de Trolls et de Morts Vivants seront sans pitié.
-Au nom du Grand Esprit…

Et c’est ainsi qu’Outre-Terre devint le champ de bataille le plus immense jamais vu depuis la Sainte Guerre de la Première Ere.

Et voilà mon enfant, tu sais tout ce qu’il y a savoir sur tes ancêtres pour
devenir un héros par toi-même. Certes, il est malheureux que notre royaume ainsi
que ceux de nos ennemis et amis se relancent dans la le cercle infini de la
guerre. Ne te décourage pas car maintenant que tu sais ton rôle il ne te reste
plus qu’à prouver ta valeur à toi et à ceux avec qui tu décidera d’affronter les
périples de ton aventure. Honore et respecte tes principes car ainsi le veut la
guerre qui sévit autour de nous. Si un jour tu te décourage n’oublie pas
qu’elles sont tes origines car là ou sera ta race, là sera ton foyer.
Maintenant va en paix et reçoit la bénédiction de tes ancêtres qui te guideront
! Et surtout n’oubli pas, soit toujours fidèle à toi-même et à tes amis !

Ill signifie en mots anciens Peuple. Gah quand à lui se traduit par "oubli", "banni". Nom lourd de signification pour un peuple au passé trouble.

Leur histoire est que peu répandue, mais toute sortes de bruits courent à leurs sujets. On les dit "non-humain", "demon", "revenu des enfers", "anges déchus" et j'en passe. La vérité est tout autre. Je vais vous la conter...

Au commencement fut le mot. Et ce mot était injustice. Injustice pour ceux que l'on nommait "les Servants". Et c'est ce même mot qui fut leur fin.

ALors que les anciens avaient acquis un niveau de connaissance jamais égalé par une intelligence non Divine, ils décidèrent de devenir l'égal des Dieux. Ils voulaient perdre leur statut de servant et par la même occasion démontrer de manière non violente aux autres races leur supériorité. Pour leur prouver leur extraordinaire savoir, et gagner l'immortalité, ils décidèrent d'insouffler la vie à une nouvelle espèce, une nouvelle humanité !

Dans leur soif de pouvoir et de connaissances, ils avaient oublié de consulter les Dieux. Ces derniers, ne voyant d'un bon oeil d'être égaler par leur propres créature, décidèrent de mettre fin à leur arrogence. Mais dans leur Divinité, inbus d'être rien de plus que la toute puissance, ils décidèrent de ne pas intervenir ouvertement. Connaissant l'esprit humain, ils savaient pertinament que ces derniers seraient empris de troubles. Ce fut là leur première erreur.

Les anciens avaient depuis longtemps déjà combattu ce côté humain... Les querelle qu'il entammèrent entre les factions des "Fidèles" et des "Divins" ne furent qu'un simulacre pour appaiser la colère de ces mêmes Dieux. Et c'est dans le plus grand secret qu'ils commencèrent leurs expériences Divines dans le but de créer leur "Servants".

Renouveau


Les vieillards s’en souvenaient … Ils étaient bien les seuls, et quand on leur demandait d’en parler ils se taisaient comme s’ils commémoraient un jour particulièrement funeste la réponse se trouvaient dans les livres, on y disait que dans un passé le chaos engendra un fils au terrible pouvoir, il était écrit qu’un jour le soleil se voila et qu’un météore tomba du ciel les cieux s’embrasèrent et la terre trembla quand la pierre heurta le sol les aventuriers ayant assister à la scène se rendirent au lieu de l’impact à la recherche d’escapade mais ce qu’ils y trouvèrent les sidéras, au lieu de trouver de la roche ils trouvèrent un homme, il était en armure et il portait un casque qui masquait son visage, il se releva en chancelant et en voyant la troupe qui s’était rassemblé autour de lui il ne pût s’empêcher de rire, surpris les aventuriers dévisagèrent l’étranger avec assistance, celui-ci leva simplement le bras et toutes les créatures présentent explosèrent projetant leurs sang et leurs entrailles dans toute la campagne environnante. Les jours qui suivirent le massacre ne furent guères mieux, l’entité démoniaque progressait à pied vers ce qui semblait être le centre de la carte les héros et les puissantes guildes qui tentèrent d’entraver sa route se firent massacrer. Quand le démon atteint le centre du monde, on dit qu’il planta profondément son épée dans le sol et qu’il la ressortit ensanglanté et à ce moment là la terre se fissura et le monde explosa ne laissant que des ruines de sa grandeur devant. Mais les races purent encore franchirent cet obstacle qui se dressait devant leur harmonie et construirent un nouveau royaume duquel à présent ils se livrent à une guerre sans merci pour dominer le monde.