Forum Heroes' Chronicles

* Dans une auberge quelconque, une auberge comme on en voit de partout dans le Lordnor. Petite auberge paisible et tranquile, ne payant pas de mine, ne vivant rien d'autre que ses conversations banales et bagares d'ivrognes a la tombée de la nuit.

A l'entrée un petit écritau siège, petit écritau dont vous ne comprenez pas le sens d'ailleurs. L'aubergiste devait être un peu trop allumé ce jour la. On parle d'un certain "gros bill" interdit d'entrée, de même que ses amis princes et héros de pacotille. Oui, l'aubergiste avait surment trop bu ce soir la.

Baldurim entra tranquilement, tous bardas militaires rangés sur sa monture, a l'extèrieur. Il se dirigea tranquilement vers le comptoir, s'assis sur un siège haut, et commanda, tout en scrutant a gauche et a droite : *

" - 'Tain, c'est tranquile ce soir on dirait. * Se tournant vers l'aubergiste * Tu me sers une brune fraiche ? 'erci mon vieux."

* Le nain sirrota deux tois gorgée avec delectation, puis s'adressa de nouveau a l'aubergiste : *

" - Tiens ! Tu connais la dernière ? Paraitrait il que l'Organisateaur a mis ses sbires au travail ! Ils se lancent dans le textile ! Nan mais j'vous jure, on aura tout vu !
- Naaan ? Tu te fous de moi, là Baldu ? Qu'est ce qu'ils veulent en foutre de leurs vetements ?
- Bin, je sais pas. Ce sont des gobelins, hein, ils marchent pas toujours droits ces vils. Remarque, justement, qu'est ce que peuvent bien vouloir des gobelins a part de l'or ?"

* L'aubergiste s'exclaffa : *

" - tu vas soir que l'on va découvrir qu'avec la dernière boulette de Malgr, ils auront crus que la populace avait enfin de quoi de se payer des fringues de noble ! Ah ah ah ! Ces gobs ! Qu'ils existeraient pas, il faudrait les inventer !
- Ouai .. mais non ! Leur grand schtroumpf, il me cague un peu parfois ...
- Leur quoi ? Il te les quoi ? Hey ! Tu t'ai encore fais ruiner la gueule aujourd'hui Baldu !
- Gnngnn. Les schtroumpfs. Laisse tomber, c'est une légende de mon pays d'enfance. Il me cague ... il me pete les noix si tu prefere.
- Tu vois, quand tu parle le Lordnorien, tout de suite je comprends !
- Tsss ! Ta gueule pour voir ?

* Le nain, bougon, alla chercher quelque chose a l'extèrieur. Il en revint avec sa hache et une pierre a affuter. Il s'assit a une table et commenca son travail, tranquilement. Il sifflotait en même temps un petit air très connu de la région, racontant l'histoire d'une jeune guerriere, Sephira, mais dont on ne sait rien de plus. Ouaip, une chanson sans interet quoi. Mais le nain s'en foutait. L'air était joli, il le detendait. Alors ...

Il s'affairait sur le tranchant de sa lame depuis un moment quand il passa son doigt sur le fil pour tester si c'etait bien aigisé. Il se coupa, et rala; suçant son pousse pour eviter de mettre du sang de partout : *

" - Rah mais merde ! Quel boulet ! 'Tain ! faut y pas etre con. Tete de gland !"

* Il partit se soigner vite fait et revint commander une autre biere. Peut être était il encore trop a jeun ? *

* le vieil elfe arriva devant la porte de cette auberge... une de ces auberges tout ce qu'il y a de plus banale, comme on peut les trouver dans le Lordnor.
Il poussa la lourde porte et sourie à la sensation de chaleur qui se dégagea de l'antre... il fit quelques pas à l'intérieur, cherchant du regard un coin tranquille pour boire et se reposer de la longue marche qu'il avait faite.

Il repéra une table occupée seulement d'un nain affutant sa hâche. C'était la seule table sans trop de personne, il en pris la direction.

L'elfe fit un bref salut de la tête à son compagnon de table et posa sa tête entre ses mains *

" - ça ne va pas? l'aubergiste était venu prendre commande auprès du nouveau venu...
- hum? oh, si si, pas de problèmes, la route fut juste longue.
- ne faites pas attention au nain à votre table (le nain grogna en entendant qu'on parlait de lui), il est mal luné en ce moment. * il sourit *. je vous mets quoi à boire?
- un lait fraise s'il vous plait..."

l'aubergiste le regarda fixement quelques secondes puis s'esclafa

" - on a pas de lait ici étranger, nous on sert de la bière et du tord-boyaux
- auriez vous une vache?
- euh oui... dans la grange...
- merci.
"

l'elfe se leva et sans regard à l'aubergiste, qui lui le regardait plutôt fixement, il s'en alla au devant de la grange, n'oubliant pas de prendre un saut pour le lait qu'il allais traire...

Olorin, toujours aussi sombre et mélancolique, entre dans la salle. Un petit regard vite fait : toutes les tables semblent occupées. Le regard ennuyé, il regarde encore. Un vieil elfe tout fripé quitte sa place et s'en va. Olorin se dirige vers la chaise abandonnée et s'y assied tranquillement. Son vis-à-vis, une sorte de nain maladroit et mal embouché, se suce le pouce en grognant. Olorin le salue avec entrain :
- Bien le bonjour, seigneur nain !

Puis, ignorant le barman qui semble appeler son regard, en restant bêtement derrière le comptoir, il pose son havresac devant lui, puis l'ouvre. Avec application, il sort des dents en les comptant doucement :
- Une... Deux... Trois... Quatre... (...) Treize.

Puis il récupère une ficelle et commence à y enfiler les dents, dont les racines ont déjà été préparées, creusées de part en part. Il fait des noeuds afin de maintenir entre elles l'écartement qu'il juge correct. Quand toutes sont en place, il étale le résultat sur la table. Le résultat lui semble incomplet.
- Bon : il m'en faut d'autres, mon Elanor. Encore deux, et il sera équilibré.

Il enlève les dents une à une, défaisant les noeuds avec patience. Puis il range précautionneusement les crocs dans le sac. La ficelle les rejoint ensuite. Il se lève. La tête penchée sur le côté, il murmure comme s'il parlait à quelque personnage invisible.
- C'est bientôt l'heure, ma mie. Peut-être aurai-je une nouvelle dent, ce soir, pour ton collier...

Le barman, qui s'est enfin décidé à bouger, se retrouve comme un idiot devant la table, son client déjà parti. Décidément, il le savait : ce métier est trop physique pour lui !

* Baldurim se fit un petit bandage au doigt après avoir nettoyé la plaie. Il vit à ce moment là Jecht quitter sa place sans l'avoir reconnut.

Houlaaa ! Il n'etait pas dans son assiètte l'elfe ! Baldurim préféra le laisser aller traire sa vache Le manque de lait-fraise était nocif a ce cher être.

Le nain regarda ensuite son deuxième compagnon de table partir a son tour, après un étrange dialogue. Il leva les épaules, regarda l'aubergiste d'un air surpris, puis s'affaira a vider sa chope. A quoi bon s'attarder aux étrangeries de certains voyageurs ? Qui sait ce qu'il avait vécu ?

Baldurim se retrouvait de nouveau seul avec l'aubergiste, qui s'affairait dans l'arrière-cuisine. Ahhh ! Quelle tranquile petite auberge sympathique ! 'ayant personne avec qui parler, il sortit de sa poche un parchemin sur lequel il commença à griffoner quelques mots : *



* Une fois finit, il rangea dans sa poche la note et pris a la place un étrange instrument. Il était conctitué d'un cône, d'où partait une tige. Le nain y mit quelques herbes et les alluma, puis aspira la fumé s'en dégageant par le biais de la tige.

Il resta la quelque peu méditatif, puis resortit sa note et y ajouta : *

* jecht avança dans la cour arrière de l'auberge, cherchant du regard l'entrée de la grange.
Une fois découverte il y entra, laissant l'atmosphère chaude de l'environnement lui décocher un sourire. Il repéra la vache de l'aubergiste, pris un tabouret et se posa au côté d'elle près des pis, le récipient entre les jambes de la vache.

D'un geste et d'un fredonnement il calma la vache puis la caressa, elle était parfaitement à l'aise maintenant, prête à offrir au vieil elfe (mais pas trop vieux non plus hein olorin) le nectar qui remplirai sa choppe d'ici peu...

Ainsi son travail commença.
D'un geste expérimenté, il saisit un pis de sa main gauche et le pressa doucement dans un déplacement vers le bas, faisant sortir le liquide du trayon. La main gauche relacha le trayon doucment tandis que la droite elle en serra un autre en allant vers le bas... Jecht appliqua cette technique pendant quelques minutes, remplissant ainsi son seau.

Son travail terminé, il reprit le chemin de l'auberge et se rassit à la table precédemment occupé.
L'aubergiste vint à sa rencontre et sans un mot, l'elfe lui tendit une bourse, payant ainsi le lait... Puis il pris son sac et en retira un petite fiole au liquide rouge sang... il prit une chope sur la table, la rinça avec du lait puis versa un peu du liquide mystérieux de cette fiole pour ensuite finir de combler avec du lait.

L'elfe sourit et se mit une grosse lampée derrière la cravate ce qui eut pour lui l'effet d'un détonateur: son visage autrefois morose se vit maintenant radieux... *


" - aaaaaaaah. * il soupira * que c'est bon ! il n'y a pas à dire... ce sirop de fraise de la fôret de l'Est est vraiment le meilleur du Lorndor, moins bon que celui des Vamps, mais celui là est légendaire aussi...
- alors tu as enfin recouvré tes esprits?
- oh ! Baldurim ! * l'elfe avait rougis... :$ *
"

* Baldurim eut un franc sourire aux paroles de l'elfe. Il resortit une nouvelle fois la note et griffona, avant de lui dire, mystèrieux : *



" - qui sait si un jour le Temple ne produira pas son propre jus de fraise ? Je me demande quelles autres utilisations on pourrait lui trouver ... Je suis sur qu'il y a moyen d'en faire des mircales !"

* Eclatant de rire : *

" - Ca sera la meilleurs, tiens. L'Ordre des Templiers, réputé pour ses spécialité à base de jus de fraise. Ca ferait une belle particularité pour notre Ordre... "

* Puis son visage s'éclaira pendant que la plaisenterie faisait son chemin dans l'esprit du nain, et il tendi interogateur son bras vers la fiole : *

" - je peux ?"