Forum Heroes' Chronicles

Salut à tous,
Je tiens à me présenter : Helioss, de mon surnom, suis une elfe de la nuit, appartenant à la Confrèrie du Rêve Absolu (Absolute Dreams [AD] ). Officière de grade, équilibrée de classe, je sers de mon mieux les idéaux de mon clan, ma famille de toujours.




[center]Sommaire[/center]

Livre I : L'âge Oublié

• Chapitre I : Départ
• Chapitre II : Un nouveau nom
• Chapitre III : Bienvenue dans la famille.
• Chapitre IV : Le clan Absolute Dreams
• Chapitre V : L'Assaut

Livre II : Le Premier Age

• Chapitre I : La naissance de Lordnor
• Chapitre II : Reconstruire
• Chapitre III : Retour au bercail
• Chapitre IV : Sur le Rempart
• Chapitre V : La Nature et le Ciel
• Chapitre VI : Orion & helion
• Chapitre VII : Sang & Bière : partie I
• Chapitre VII : Sang & Bière : partie II
• [url]Chapitre VIII : En cours d'écriture[/url]

Livre III : Le Deuxième Age



Mon Panthéon

• Cerda, Premier Dieu
• Calaelen, Dieu de la beauté et de la nature : elfes
• Noctüne, Déesse de la nuit : peu connu, adorée surtout par les elfes de la nuit
• Gragdish, Dieu de la violence et de la guerre : orques
• Parnmourn, Déesse des animaux : taurens
• Bactic, Dieu de la malice : gnomes
• Balgrim, Dieu de la terre : nains
• Helmör, Dieu de la magie : trolls
• Malgr, Dieu de l'Obscurité, de la mort : mort-vivants
• Frowyn, Déesse de la science et du savoir : humains
• Typhrius, Dieu (sexe inconnu) du temps

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HRP : N'hésitez pas à m'envoyer des commentaires par mp ou ici-même .

Les Mémoires d'Hélioss est avant tout un récit qui retrace l'histoire du Lordnor par mes yeux. Ceci n'est pas une fiche personnage bien que les mémoires raconte l'aventure de mon personnage ( presque toute sa vie ).

LIVRE I : l'Age Oublié

Chapitre I : Départ




Longues oreilles, peau d'une légère teinte violette, yeux profonds au regard astral et pénétrant... j'étais bien une elfe de la nuit. J'étais bien jeune à cette époque. Si ma mémoire ne me fait défaut, je devais tourner autour des 100 cycles (années).
J'avais quitté depuis peu la grande forêt des elfes, le berceau de mon peuple. Car je ne me sentais pas tout à fait chez moi. Je savais au plus profond de mon coeur, que mon destin se trouvait ailleurs. Avant mon grand départ, je m'étais préparée, du moins du mieux que je pouvais. Jamais je ne me serais attendue à être ce que je suis aujourd'hui.
Je me rappelais de ce moment comme si c'était hier.
Ceci se passe dans le premier monde de Lordnor où les Dieux amélioraient encore ces terres non terminées.

***

" Où comptes-tu aller xxxxx xxxxxxxxxx? "( je ne divulgerai pas mon véritable nom) me demanda mon amie Lyanna.
" Là où je trouverai ma place " répondis-je distraitement, car je faisais mon sac afin de partir.

Nous étions dans ma chambre, perchée sur la cîmes d'un grand séquoïa elfe. Il faisait nuit, et la lumière de la lune déversait ses doux rayons dans la clairière environnante.
Je vidais mes tiroirs et fourrais les quelques possessions que j'avais dans mon sac de voyage.

" Tu as une place ici ! " S'exclama Lyanna.
" C'est ce que je pensais, mais j'ai eu tort de le croire " expliquais-je.

Elle soupira. Lyanna était une amie d'enfance. Elle était plus agée que moi d'à peine 30 cycles. Mais mon amie, avait trouvé sa place parmi les elfes. Elle allait bientôt se fiancer, à un jeune elfe robuste, courageux... tout ce qui était le mieux pour elle.

" Tu ne connais pas le monde de l'extérieur. Il est très rude, la violence y règne, le pouvoir, le sang, voilà ce qui motive les être de dehors. Tu risques ta vie! "

J'avais fini de fai mon sac. Je me redressai pour l'observer. Personne n'aurait pu échapper à la tristesse sur son visage.

" Tu ne pourras me dissuader de partir " afirmais-je.

Elle hocha doucement la tête.

" J'ai suivi la voie des semi-mages ", dis-je "chez les druides.
- Tu n'es encore qu'une novice .
- Tout le monde passe par là ," répliquais-je. " Ne t'inquiète pas. Puis j'ai quelques armes. "

Je montrais mes gants de cuir clouté, qui s'hérissaient de quelques pointes bien acérées.
Lyanna se précipita sur moi pour me tenir dans une étreinte étouffante, que bien sûr je lui rendit.

" Fais bien attention à toi. "

Et je partie.
Ce moment m'avais sûrement déchiré le coeur, tout comme l'instant d'après, où j'étais allée dire au revoir à mon autre cher ami, Orion. Si j'étais restée plus longtemps, il aurait été bien possible qu'il se serait passé quelquechose entre nous deux...
Je suivis le sentier qui menait hors de la forêt. Arrivée à l'orée du bois, je jetais un dernier regard vers mon pays natal. Je n'avais pas de parents,de toute façon me dis-je.

C'est ainsi que je quitta à jamais la grande forêt elfique. Mais par la suite, je revins à plusieurs reprises...



C'était l'aube. Je n'étais partie que depuis hier, mais déjà j'avais l'impression qu'il s'était passé une éternité. La silouhette massive de la forêt diminuait derrière moi. Mes pas légers étaient bien silencieux sur l'herbe encore verte. La faim m'avait un peu engourdie, mais je préfèrais être prudente avec mes maigres provisions, sachant qu'en plus, je n'avais aucun sous en poche.

Mes oreilles elfes remuèrent. J'avais tous les sens en alerte. Je sentais mes poils s'hérisser sur tout mon corps. Mes yeux de couleur étoilé fouillaient du regard les environs. Je captais alors un son grave.... un grognement grotesque.
Me retournant, mes yeux s'agrandirent, découvrant une bête énorme , plus de 3m50, arborant un pelage très touffus de couleur brun foncé, et dotée de griffes et crocs menaçants. Son long museau me flairer sauvagement, ses petits yeux perçants me dévisageaient sans retenue. Ce monstre se tenait sur ses deux grosse pattes, tandis que ses bras puissants tenaient une grosse masse.

Je resta comme pétrifié devant la créature. Un gnoll! M'exclamais-je intérieurement. Jamais je n'en avais vu auparavant. Je ne connaissais de lui que les descriptions inscrites dans les livres des blibliothèques elfes.
Son haleine immonde me parvint au nez. Il s'avança dangeureusement, un sourire laissant découvrir sa longue langue craquelé, gluante, baveuse et décorée de plusiquers cloques. Il laissa échapper un grognement sourd avant de s'élancer vers moi.
Sa masse s'abbatit. Au dernier moment, je parvins à l'éviter en sautant sur le côté. Je me redressai aussitôt, laissant mon sac de voyage sur le sol. Un deuxième coup vint, visant ma tête. Je m'abaissais aussitôt et lui décocha un poing en pleine poitrine. Quelques gouttes de sang m'éclaboussèrent. Mais le gnoll ne semblait avoir rien ressentit aux petites pointes de mon gant. Il riposta avec une frappe surpuissante qui m'atteignit en plein dans le ventre. J'ai cru faire un vol plané de plusieurs mètres avant de tomber lourdement par terre.

Etourdie, je me releva lentement, et déjà il repassait à l'attaque. Je cria vivement :

" Ablation! "

Et brandit ma main droite en avant. Le gnoll se pétrifia, il semblait avoir reçu un choc psychique. Ce n'était pas du tout le résultat que je voulais. L'ablation détruisait la matière. D'un côté je ne m'étais entrainé que sur des cadavres... Cette fois je ne perdit pas un seul instant. Je me jetais sauvagement dessus, et lui bourrina le crâne d'une pluie incessante de coup de poings. Le sang giclait. Je m'arrêta lorsque je jugea avoir éclaté sa minuscule cervelle. Le monstre tomba, la tête réduite en bouillie. Une flaque de sang s'agrandit autout de la dépouille.
Je me laissais tomber par terre, épuisée. Ma main attrapa une gourde d'eau dans mon sac, que je porta vivement à ma bouche. Quel monde... Cependant, sans m'en rendre compte, j'avais éprouvé de la satisfaction. J'avais tué un gnoll... Moi, une jeune elfe.
Quelques minutes plus tard, je repris mon chemin. Je savais que les dangers ne manqueraient pas, peut-être est-ce pour cette raison que je continuais ma quête intérieure...

Je marchais inlasseblement vers le destin qui m'étais du.

mais oui ton texte est lu ne t'inquiéte pas!
mon avis : texte fluide agréable à lire, très peu de fautes et des images sympa.
peut être pourrais tu mettre les action en italique et ne laisser en normal que les paroles, je dis ça par habitude mais sinon c'est très bien.
Je t'en prie continue!

Merci ^^!
J'ai mis en italique ce que tu m'as dit .

Chapitre II : Un nouveau nom


A l'époque du tout premier monde de Lordnor, non terminé par les Dieux.


Plusieurs cycles s'étaient écoulés depuis mon grand départ. Je crois même que cela faisait bientôt une dizaine de cycles. Et qu'est-ce que j'étais devenue? Rien. Je m'étais habituée à cette vie rude, violente, et également solitaire. Je craignais beaucoup moins ces monstres qui me tombaient sur le dos à tout moment. Nan, c'étaient eux qui me craignaient. J'avais beaucoup changé. Où j'étais? Je ne savais pas, et ça n'avait plus d'importance à mes yeux.

Je rôdais... ou plutôt j'errais, dans les décombres des civilisations. Là où la vie était si sombre. Un milieu regorgeant d'assassins, de voleurs, de brutes, de mendiants.. Là où la misère sévissait sans pitié. Je survivais... pourquoi? Aucune idée. L'instinct peut-être. Où encore les restes de cet espoir de trouver une raison de vivre.

J'avais beaucoup changé. Ma chevelure s'était allongé, mes traits étaient devenus plus durs. J'avais gagné une allure sauvage, dangeureuse. Une mine sombre. Mon corps s'était débarassé à tout jamais des quelques surplus de poids qui m'emcombraient auparavant. Je possèdais à présent un corps fin, agile et puissant. Ces années passées, j'avais connu la souffrance, la douleur... J'ai eu le temps de m'adapter. Cependant, d'après d'autres personnes, je possèdais toujours cette beauté ténébreuse qui attiraient bien d'hommes... Je me rappelais vaguement avoir massacré, une bande d'humains imbéciles qui voulaient m'approcher de bien trop près...

J'étais devenue une familière du combat. Parfois j'allais, toujours seule, détruire un campement entier de gnoll, ou de murloc. J'avais même appris quelques autres techniques guerrières, et magiques. Le feu... C'était la voie que j'avais choisie. Je me trouvais certains abris, que j'habitais pendant un moment, avant de « déménager » autre part.
Je me tenais plutôt loin à l'écart de toute autre trace de vie, ce qui ne me laissa pas pourtant approcher parfois quelques tavernes et autres petits établissements. J'avais également effectuer quelques petits travaux qui me rapporter bien peu d'argent. C'était cependant une certaine satisfaction d'avoir une bourse non vide pendante à la ceinture.

J'étais drapée de noir. Une longue cape noire me couvrait, d'une bonne qualité. C'était un cadeau de Lyanna. J'étais toujours habillée de noir. Peut-être une habitude de l'ancien culte que je vouais dieu de la nuit, Noctüne (déesse de la nuit et de la Lune). Mais jamais je ne lui avais manquer de respect, même si je ne croyais plus en lui. Une vie misérable que je menais. Comment une telle elfe comme moi avait pu tomber si bas?
Je ne méritais plus d'être une elfe tout comme porter le grade de novice en druidisme. Peut-être que c'était bien la raison pour laquelle jamais je ne divulgai mon nom véritable.

Cette soirée marqua à jamais ma vie. Sûrement le début du grand tournant de mon existence.

***

Il devait être tard... Sondant les étoiles, je déduisit qu'il devait être aux alentours des 1 heure du matin. Je me trouvais dans un bois obscur, je ne sais où vraiment. Les ténèbres grandissantes de la nuit m'offraient une vision très aisée. C'était en Mai mais il n'empêchait qu'un froid de canard me faisait grelotter jusqu'au os. La pluie battante avait transformé le sentier en un ruisseau de boue. Avec ce temps, je n'avais aucune envie de rester dehors, même dans un abris de fortune... Je savais qu'il y avait une petite enseigne non loin de là. L'auberge du rêveur...un bien joli nom. Jamais je ne m'étais aventuré dans cet établissement. Il avait une petite réputation. Aucune dégénérations, bagarres là-bas, des gens serviables, le gîte et le couvert étaient d'une certaine qualité.

Je marchai d'un pas assuré, mes bottes de cuir noir, sales, plongeant dans les flaques de boue, suivant le sentier. Ma longue capuche était rabbatue, comme toujours. Sous mes gants de cuir noir usé, je sentais toujours le poids de mon petit bâton de bois sombre. Cet objet m'intriguait. Il était recouvert de 3 runes anciennes que je ne sus déchiffrer. Je me rappelle du moment où je l'obtins : « une bande d'assassins et voleurs m'avaient assiègé. En ce temps je crois qu'on avait mis un contrat sur ma tête. J'avais décimer ces impudents sans grande difficulté. L'un d'eux était aparemment un sorcier. Cet arme, je le lui avait volé après avoir enjambé son cadavre. » Elle semblait contenir une puissance que je ne pouvais comprendre. J'avais su notemment réussir à utiliser ce pouvoir mystérieux contre mes ennemis, allié à mes minces connaissances du druidisme.
Une demi-heure s'écoula, et j'aperçus enfin la petite silouhette du modeste établissement.



Devant l'entrée, je m'arrêtai. Mes sens observèrent les alentours. Aucun danger immédiat. J'étais devenue quelqu'un de méfiante. Puis je pénétrai à l'intérieur.
Une ambiance conviviale règnait dans la petite salle du rez-de-chaussée. La taverne de l'auberge était très remplie, victime de sa notoriété. Restait-il encore une table de libre? Elles semblaient toutes occupées. Les rires grotesques résonnaient de tous coins de la pièce, se mélangeant aux fumées de cigare. Les clients étaient de races allianceuses uniquement. L'endroit était propre, les serveurs appliqués autant que le barman. Une charpente de bois musclé marié au mur de pierre avec des poutres de chênes démontrait un bon établissement. Il y avait en tout quatre serveurs, un barman, et l'aubergiste... une bonne petite équipe bien complète!
Un gémissement grave se fit entendre. Toutes les têtes convergèrent vers l'homme qui luttait pour ne pas tomber de son tabouret, une bouteille d'eau-de-vie vide à la main. D'autres verres vides trônaient sur sa table. L'individu eut quelques sursauts : il allait vomir... Immédiatement l'aubergiste désigna deux solides gaillards qui étaient cachés dans l'ombre. Les deux gardes empoignèrent presque doucement l'ivrogne, et le mirent à la porte. Puis la vie de l'auberge-taverne reprit comme si rien ne s'était passé.

" Bonjour, puis-je faire quelquechose pour vous? "

Je sursautai et me retournai. C'était l'aubergiste, derrière son comptoir qui m'avait adressé la parole.

" Madame? "

Il venait d'apercevoir que j'étais une femme. Je m'avançais au comptoir. Le chef de l'établissement était chauve, et possèdait cette moustache touffue, mais pas un poil de la barbe n'ornait son menton. Son ventre serait tombé par terre sans sa fine ceinture.

" Un modeste repas et une chambre simple me suffirait, " dis-je, du ton le plus aimable que je pouvais.

Je n'avais pas envie d'attirer l'attention sur moi, et je désirais tant dormir dans un lit pour une fois , et sans y être chassée...

" Bien sûr, " fit-il de sa grosse voix chaleureuse, " laissez-moi vous montrez votre table. "

Il sortit du comptoir.

" Je préferais une salle privée...mais je pense qu'il y a un prix? "

Un sourire idiot étira les lèvres de l'aubergiste.

" Hé oui madame, mais je crains de toute façon que toutes les salles privées sont occupées. Par ici.
- Puis-je savoir le prix ?
- Certainement. "

Il n'avait peut-être pas remarqué l'état de mes vêtements, qui indiquaient clairement que je n'étais pas un riche client.

" Mmmm, hé bien ça nous fera 40 pièce de cuivre madame (hrp : ici j'utilise la monnaie pièce d'or, d'argent et de cuivre sachant que 1PO : 10PA ,1PA : 50PC), soit 10 pour le repas, et 30 pour la chambre. "

Je me constituai un masque impénétrable sur mon visage. Je ne sais pas comment j'eux résister à la tentation de l'étrangler et de répandre son sang dans toute la pièce. Il voulait ma ruine! C'était une grosse somme!!! Les autres auberges misérables que j'avais essayer, fixait un prix de 8 à 10 pièces de cuivre pour cela!!3 pour le repas et 5 pour la chambre...D'un côté, je me doutais bien que la qualité y était pour quelquechose.

" Un problème madame? "

Oui gros crétin sans cervelle!!! hurlais-je intérieurement sans rien en faire praraître en dehors.

" C'est à dire que je n'ai pas 40 pièce de cuivre, " dis-je froidement.
" Ahhhh..., il se gratta la tête, hé bien je peux m'arranger pour vous avoir une chambre plus étroite a 20 pièce de cuivre et un repas plus maigre a 7 cuivre.
- 27cuivres...je... "

Je m'interrompis. L'homme semblait avoir pitié de moi, pouvai-je abuser de sa gentillesse?

" Je crains que cette somme me dépasse également... , mentis-je d'un ton piteux. "

Je possèdais en réalité 47 pièces de cuivre, grâce à mon dernier petit boulot. Mais il fallait toujours en garder un peu, au cas ou.

" Vous me mettez dans une situation compliquée ma chère dame! Je puis vous arrondir le prix a 25 cuivre, mais je peux pas faire plus!
- Certainement... puis-je peut-être vous proposez un objet? "

Il fronça des sourcils.

" Essayez toujours. "

Je sortis de mon manteau un long collier, composée d'une chaîne fine argentée, et d'un pendentif de lune. L'aubergiste en resta bouche bée.




" Je crois que votre bijoux vaut bien plus qu'un repas et une chambre pour une nuit! " S'exclama-t-il, " il.... il se pourrait que sa valeur se compte en pièce d'or!!
- Si cela peut me payer une bon repas et une bonne nuit, je suis prête a l'échanger. Merci. "

Je posa le collier dans sa main. Il le contempla d'un air hébété. Il ne se doutait pas que je le lui reprendrais, d'une manière ou d'une autre.
Je m'installa à une petite table ronde, dans le coin près de la cheminée, gardant mon long manteau noir et mouillé, ainsi que la capuche. Je fus surprise par la rapidité de l'aubergiste qui vint me servir en personne.

" Merci, " dis-je en regardant par la fenêtre la pluie diluvienne s'abbattant sur le sol.

Je commença à manger quand...

" Hé poulette, tu t'appelles comment? "

C'était un rouquin au sourire guogenard qui m'avait adressé la parole. Je m'étais pourtant préservée avec ma longue capuche. Quand j'aperçu la robe dans laquelle il était drapée, je compris que c'était un sorcier. Mais je ne le craignais pas pour autant. L'insulte m'avait rendue rageuse.

" Je doute que cela t'interesse, " répliquais-je.

Il s'approcha, et s'assit carrément à ma table.

" Moi, c'est Harkey ", me chuchota-t-il.

Le sang bouillonait dans mes veines.

" Tu sais ma chérie, dans cette taverne, il y a une notion de convivialité. La règle, est qu'il faut que tout client se connaisse. "

J'eux une vision délectable de son corps mutilé, baignant dans une mare de sang. L'aubergiste intervint :

" Euh, oui, j'ai bien peur d'avoir oublié de mentionner cette règle madame. Mais ne vous inquietez surtout pas!
- Dois-je comprendre que si je ne révèle pas mon identité, je sors? "

L'aubergiste eut un air géné.

" Nan pas du tout. Il ne s'agit pas de l'identité, rien que le nom, ma chère dame! Simplement pour que je vous écrive sur mon registre. Vous savez je tiens à garder mon établissement dans son état actuel, alors je prends toutes les précautions possibles, comme connaître le nom de mes clients sans en demander leur vie privée bien sûr! "

Je me mordis la lèvre. Puis un vieux souvenir refit surface. L'image de mon ancien maître druide, dans la clairière oubliée flotta dans mon esprit. Un sourire sombre se dessina sur mes lèvres d'une légère teinte mauve.

" Helioss. Je m'appelle Helioss. "



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hrp : n'hésitez pas à mettre des commentaires, merci. Je me sentirais moins seule sur mon topic! ^^. Mettez franchement ce que vous pensez, et ne négligez pas les conseils, tout le monde en a besoin.
A bientôt la suite , en espèrant que quelqu'un lit ce que j'écris!

J'ai pris le temps de lire. Honnétement je pensais que je m'en lasserais vite, et en faite c'est trop bien !
Super style, c'est très sympa à lire !!! J'attend la suite avec impatience !

Ha, ben elle nous fait un truc pas mal du tout notre chtiote!

A ta place j'aurais mis des "--" ou "-" à la place des "_". Ce serait plus proche de ce qu'on a l'habitude de voir dans des livres.
Y a bien de petites fautes de français par endroit. Si tu veux je pense qu'on pourra te corriger ça sur le forum impérial.
En tout cas continue comme ça, surtout avec toutes les info/autorisations qu'on te fournit ces temps-ci!

J'ai trop l'habitude des _ ^^! Tant pis...
Pour les tites fautes... j'y peut rien ^^! je relis, mais je peux pas tout voir, et j'ai pas Word, mais j'ai open office, un truc très sympa et gratos, mais chai pas trop comment fonctionne l'autocorrection qui peut m'aider un peu...

Merci pour vos com's!

Et voilà la suite :

Chapitre III : Bienvenue dans la famille

A l'époque du tout premier monde de Lordnor, non terminé par les Dieux.

Helioss...

Un nom qui m'allait comme un gant. Ou plutôt un surnom. Digne de moi. Mon ancien maître druide, Thalvar Windsong, m'avait souvent donné ce pseudonyme : soleil....

« " Allons, petite Anarià (note : en elfique, soleil est féminin), je sais que tu peux faire mieux. Recommence. "

Je me concentra à nouveau sur la pierre. Tendant mes petites mains de 50 ans (10 ans chez les humains) , je fixais obstinément l'objet. Il fallait que je sois en paix avec moi-même et la nature. Je fis le vide en moi, et je ne pensa à rien d'autre qu'à la beauté de la nature, et mon objectif. Pour la première fois, je réussis à entrer en un état... onirique. Je semblai perdue mais éprouvais un profond bien-être. Un sentiment de puissance infini m'envahit. Mes yeux flamboièrent d'une lumière d'étoile embrasée.



Et je réussis. Des lianes gigantesques sortirent subitement du sol, tel des serpents géants, envoyant des gerbes d'herbes ainsi que morceaux de terre et cailloux tout autour, et se précipitèrent sur la pierre en question, qui mesurait plus de trois mètres. L'étreinte épineuse de ces végétaux réduits en bouillie la pierre : elle éclata en mille morceaux.
Je revins sur terre. Et je fut surprise du résultat. Je me tournai vers mon mentor. Maître Windsong resta bouche bée, devant mon oeuvre...si c'en était une.
" Hé bien! " S'exclama-t-il en posant sa main sur mon épaule. " Ce n'était pas exactement le résultat escompté , Anarià. Le sort des sarments consiste à faire sortir des...
- Sarments, et les utiliser pour emprisonner, immobiliser l'adversaire dans leur étreinte.
- Exactement! " Approuva Windsong, " et non pas de réduire en chair à paté, l'adversaire. "
Je rougis d'un air géné.
" Imagine que ton ennemi détient une information capitale. Si tu le tues...Anarià... "
J'acquiesa de la tête.
" Pourquoi m'appelez-vous Anarià, Maître? Mon nom est...
- Je connais ton véritable nom. Je te surnomme ainsi pour une bonne raison. Que veut dire Anarià ? "
Je me mordis la lèvre inférieure, un de mes réflexes quand je réfléchissais.
" Ummmm.. Anar est la racine. Cela signifie Soleil en langue ancienne.
- Oui c'est cela. Je t'appelle Anarià car tu es ce que tu es : le soleil.
- Je suis une elfe de la Nuit! " M'écriais-je, non contente de sa remarque, moi qui adorait la Lune.
" Paix. Je le sais bien. C'est justement pour ça que je t'appelle Soleil. Tu es particulière. Tu possèdes une grande sagesse quand tu le veux, une compréhension totale en ce monde barbare. Tu aimes la nature plus que tout. Tu es la nature. Et tu possèdes ces immenses pouvoirs. Regarde, tu as quinze ans seulement, te voilà déjà une apprentie du druidisme, en tant que semi-mage, et tu lance un sort décuplé. "

Je restai perplexe devant son explication.

" Tu brilles Anaria. Ton être s'exprime avec ton âme flamboyante. Tu es une lumière. Tu es le soleil d'ombre.
- drôle d'expression, " fit-je remarquer.
Windsong sourit.
" Tu es à la fois le soleil et la Lune. Tu es le jour comme la nuit. Tu es une étoile. " »

Je n'avais jamais compris ces paroles...même aujourd'hui encore, ces mots sont un véritable mystère pour moi. Helioss, signifiait le soleil, en language divin (language des Dieux). J'avais aperçu ce nom dans un très ancien ouvrage de Lordnor.

***

L'aubergiste était reparti dans ses affaires. Et l'humain rouquin, répondant au nom de Harkey était toujours assis en face de moi, les yeux avides de... moi. Mais il avait l'air plus redoutable que son apparence en laissait paraître. Harkey était très barraqué, ses cheveux roux courts était en bataille, et une barbe touffus tracé le coutour de sa mâchoire carré. Cela dit, je le trouvais cependant repoussant.

" Vous savez mon nom à présent, " dis-je sur un ton menaçant.

Il but une gorgée de bière dans sa chopine.

" Et si on passait à la question suivante? " Me demanda-t-il en passant sa langue sur sa lèvre supérieure.

Je sentis ma main se crispait sur mon bâton noir magique. Tout mon corps désirait le voir en pièce, qu'importe la manière, du moment qu'il y avait du sang.

Puis soudainement, la porte de l'auberge s'ouvrit en un grand fracas. Le bruit cessa aussitôt, seul l'orage continuait à rire, et la pluie à gémir. Tous les regards se tournèrent vers l'encadrement de la porte. Des silouhettes informes se dessinaient. L'aubergiste resta bouche bée.
De lourds pas frappèrent le sol de pierre de l'établissement, projetant des raz-de marée de boue. Et la lumière permit aux visages ahuris de découvrir qui étaient donc ces étrangers.
Puis des cris d'horreur éclatèrent partout dans la salle. Peau verte, défenses, regard rouge sang, montagne de muscles.... des Hordeux!!
La panique s'installa en un éclair. La moitié de la clientèle se leva et accourur vers la porte de derrière. Mais déjà un troll immense s'était dressé à cet endroit, leur barrant le passage.

" On se calme ! " Aboya un orque.

Et le silence revint comme par magie. Tous étaient prétrifiés.

" Faites comme si on était pas là ! " Continua l'orque sur le ton de la conversation.

Le troll hurla :

" Bière aubergiste!!!!!!!! "

Celui-ci épouvanté, ne put qu'obéir le plus rapidement possible.
Je les dévisageais lentement. Ils étaient cinq. L'un était un orque, l'autre un troll mais on apercevait également un puissant tauren et... deux mort-vivants!!!Quel étrange groupe.
Pendant ce temps, mon cher Harkey était toujours resté. Il avait notamment les yeux plongés dans mon petit décolté.

" T'inquiètes ma poulette! Faut pas avoir peur de ces rigolos! " Ricana-t-il.

Puis une longue main aux doigts verts dotés d'ongle noirs _ presque des griffes _ apparut sur l'épaule du sorcier. Harkey sursauta. Le visage malicieux du troll apparut derrière lui, ses longues défenses sortant de sa bouche, une chevelure dressée en crête désordonnée sur sa tête d'un rouge flamboyant.

" Tu nous as appelé comment, gros porc d'humain? " Fit sa voix aigue.



Harkey ne trouva plus rien à dire tout à coup. Une longue lame de poignard troll brilla dans la pénombre de la taverne.

" Ne....ne me faites pas de mal ! " Gémit Harkey.

L'orque derrière lui était chauve à part deux touffes de cheveux au dessus de ses oreilles. Des percings lui décoraient le visage, et il était revêtu d'une armure grossière mais solide. Deux haches barbares étaient attachées dans son dos.
De ses grosses mains, l'orque saisit Harkey comme si c'était une plume, et le balança à travers la fenêtre. On entendit son corps retomber lourdement parmi les débris de vers.

" S'il.. s'ils vous plaît messieurs, balbutia l'aubergiste, pas de casse ni de bagarres ! "

Le groupe ricana d'un rire sonore.

" Ta gueule et file la bière ! " Gronda le tauren.

Puis le troll et le grunt se prirent une chaise et s'assirent à ma table. Quelle chançeuse que j'étais!
Les autres membres du groupe s'immicèrent dans d'autres tables où ils étaient accueillis aussi joyeusement.

" Ca va ? Me fit le troll d'une voix particulièrement douce. J'espère qu'il t'as pas trop dérangé! Yen a partout des boulets comme lui! "

Puis il porta sa chopine à ses lèvres pincées. Un filet de bière dégoulina le long de son menton où quelques poils de barbes poussaient. Il devait être plutôt jeune.

" Moi c'est Spoutnik! " Me lanca-t-il.

Puis l'orque tapa sur l'épaule de Spoutnik qui faillit renverser de la bière. Le troll était très mince, tandis que l'orque était une véritable montagne de muscles.

" Vaz-y doucement jeunot! Tu vas faire peur à notre tit'dame l'elfe ! "

Pour ma part je me contentai de les fixer.

_"L'a pas l'air d'humeur la tite'dame! " Continua l'orque. " Moi c'est Mark! "

Spoutnik se massa le dos.

" Je manque pas de tact chef! " Répliqua-t-il. " Tu t'apelles comment ? "

Je détestais cette question.

" Helioss.
- Helioss, " répéta Spoutnik. " C'est sympa! "

Puis il engloutit le reste de sa bière. Mark se leva.

" Kairos! Meph! Druduss! " Beugla-t-il, " on se casse! "

Puis il se retourna vers moi, et avec une révérence maladroite , me dit :

" Plaisir de vous avoir rencontré, ma Ch'tiotte ! "

Et ils partirent aussi vite qu'ils étaient venus. Des soupirs et soulagements se firent entendre. Le pauvre aubergiste s'essuya le front à l'aide de son mouchoir. Deux ou trois femmes s'étaient carrément évanouies.
Mais moi, j'étais intrigée. Ces êtres semblaient si barbares, ignares, sans foi ni loi... Mais étais-je mieux que cela? Ils partageaient la même existence, et aparemment en étaient même heureux. Rigolade, charité, entraide, convivialité, courage, honneur... c'était ce que j'avais perçu en eux, tandis que tout autre ne voyait que la simple apparence.
Je me levai, et m'arrêtai aux côté du chef d'établissement.

" Nom de Cerda! Jamais je n'aurais cru que de tels êtres puissent venir en ma sainte auberge! J'espère dame Helioss, qu'ils ne vous ont pas brutalisée!
- Non. Qui étaient-ce? "

Il me regarda d'un air troublé.

" Ce sont les membres d'un clan, ma dame! Le clan du Rêve Absolu. Un clan détestable si vous voulez mon avis! Ils ont des êtres dénaturés parmi eux! Vous avez bien vu ces demi-vivants demi-morts! Ils ont laissé et marqués à jamais mon auberge de leur putréfaction. "

Un clan... Ce mot résonna dans ma tête. Je me dirigeai vers la sortie. Il fallait que je suive ces membre du clan. Mais bien sûr avant de m'en aller, je me glissai furtivement derrière le comptoir, ouvris un tiroir, et saisis mon cher pendentif de la Lune qui retrouva sa place autour de mon cou.

Puis je m'élançai dans la nuit sombre. Je repèra leurs traces de pieds géants, et je réussis quelques instants plus tard à les rattraper. Ils marchaient le long du sentier, tandis que je profitais des ténèbres des bois environnant pour les espionner. Le groupe se dirigeait vers le Sud. Ils étaient plutôt bruyants : les rires n'étaient pas rares. Il était bien étrange de voir des gens du fléau aux côté des hordeux. Comment était-ce possible?
Puis tout se passa très vite. Je fus immobilisée en un éclair. Je m'efforçais de bouger, mais aucun résultat. Un rire putride retentit. Et je vis l'un des deux revenants brandir ses mains, regorgeantes de magie nécromante. Et je fus amenée sans rien que je puisse faire devant eux.



Le chef Mark s'approcha de moi, l'oeil mauvais.

" Tiens tiens! Mais que voilà? Ne serait-ce la charmante tit'Helioss? "

Le mort-vivant qui m'avait découvert sourit, laissant découvrir sa gencive pourrite, et ses dents désordonnées et plus jaune que le maïs. L'odeur du mort me laissa béante.

" Chef, " fit Spoutnik.

Puis il continua son discours en un language incompréhensible. Sûrement un dialecte hordeux.
Mark sembla aussi ravit que les autres aussitôt.

" Mais wé! Pas bête! "

Le chef m'examina de long en large.

" Tu sais que nous sommes le clan Absolute Dreams? "

Je répondis par un hochement affirmatif de la tête. Puis il regarda Spoutnik.

" Nous sommes un clan multiracial. Qu'importe ton sang, à quoi tu ressembles, comment tu t'habilles, ni même l'odeur de ton haleine! Si le but est le même, alors nous sommes un. Et tu sais quoi? " Fit-il donnant une énorme claque sur l'épaule du troll.

Le troll fléchit sous l'impact du coup qui se voulait amical.

" Et ben je crois qu'il n'y a presque pas d'elfe dans le clan!! Ce serait bien qu'il y ait au moins deux représentant de chaque race non? Puis ca ferait de la compagnie à Human! "

Tous sourirent.

" Le sort est jeté, dit Kairos, le tauren massif à peau brune. Tu es notre ou tu n'es rien. "

Un autre aurait sûrement tremblé de peur, devant ce conseil de dernière minute. Mais ce n'était pas du tout ce que je ressentais. Eux-mêmes avaient dû comprendre ma curiosité vis à vis d'eux. Je percevais clairement cette générosité au fond d'eux. Cela pouvait paraître pour un renrôlement de force, mais je savais qu'il n'en était rien de cela en vérité.
Nan, c'était mon choix.
Un sourire nacquit sur mes lèvres.
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un petit ps : le dessin du milieu c'est du selfmade ^^! Je l'ai fait en perm et en français... ^^!

Bon faudra bien que jme mette à le lire quand meme ...Ca me concerne un peu

Super !!! j'attendais la suite avec impatiente et je suis servie , que dire à part... j'attend la suite avec impatience =p, et super le dessin

Le dernier dessin est home-made?

Le dernier dessin vient des fan art de chez blizzard.
Donc il est home-made, mais pas par helioss

Le dessin home-made c'est le centrale, celui ou on voit un gars assis a une table, en noir et blanc, très bien fait d'ailleur

Merci pour vos commentaires!
Oui le dernier dessin c'est pas moi ^^! J'ai pas un niveau assez bon pour produire ça!

Chapire IV : Le clan Absolute Dreams

A l'époque du tout premier monde de Lordnor, non terminé par les Dieux.


Le ciel était dégagé. Le soleil baignait le paysage de ses doux rayons lumineux. La clairière était calme, bercée par le chant joyeux de quelques oisillons. Au milieu se dressait un étrange édifice : Constitué de pierre ancienne et couverte de runes mystérieuses, le bâtiment ne ressemblait à rien de ce que j'aurais pu voir auparavant. Deux escaliers montaient de chaque côté jusqu'à deux plateformes qui étaient chacune adossée à un grand pilier. Une grande arcade reliait ces deux immenses piliers. Une lumière intense rayonnait de l'emblème gravé au milieu de l'arcade. L'espace enfermée entre les deux piliers semblait... anormal. L'édifice mesurait plus de 10 mètres de haut.
Un semblant de rideau translucide, magique tombait du haut de l'arcade, et barrait le chemin entre les deux piliers.



Je fronçais des sourcils. Qu'est-ce que cela pouvait bien être?

" Qu'est-ce que c'est ? " Demandais-je aux autres.

Druduss, le revenant, se tourna vers moi, l'air étonné.

" Tu sais pas ce que c'est? " S'exclama-t-il.
" Doucement, " intervint Mark. " C'est un portail de téléportation. Tu peux choisir ta destination, et le portail t'amènes là où tu le désires.
- Sympa, " fis-je. " Où allons-nous?
- Chez nous, " répondit Spoutnik.

Chez nous... C'était un mot dont j'avais perdu la notion depuis très longtemps. Tous le groupe s'avança vers l'étrange portail.
Mephyston s'approcha d'un cadran incrusté sur le mur de l'escalier. Il appuya sur plusieurs touches du cadran qui produisit des bruits métalliques suspects. Et le rideau de lumière s'agita pour virer au bleu.

" Allez, on traverse! " Dit Mark.

Et il traversa le portail. Il avait disparu. Tous les autres le suivirent. Et moi, bouché bée, regardait toujours le portail. Je pris mon courage à deux mains, et je traversa le portail...

Je me sentais très mal. Mais cela se passa très vite. J'eu l'impression de m'envole vers les étoiles à la vitesse de la lumière. J'avais des nausées, comme si je faisais une chute. Les couleurs, et bruit se mélangeaient dans ma tête. Et je m'écroulai par terre.
Des rires... je releva la tête. C'étaient Spoutnik, Kairos et Druduss. Mark s'approcha et m'aida à me relever.

" Ca se voit que t'as pas l'habitude des portails! " Me dit gentillement, mon nouveau chef.

Je fus ébahie quand je découvris l'endroit ou j'avais atterie. Le sol était de pierres froides et grises tout comme le mur. Le plafond n'était pas très haut, dans les trois mètres _ Il ne fallait pas oublier les taurens qui mesurer dans les deux mètres cinquante à trois mètres en moyenne _, soutenu par des poutres solides de bois fatigué. Il faisait sombre, malgré les torches allumés et accrochées au mur. La pièce était plutôt large. Un blason sombre, frappée des lettres A et D, décoraient l'un des mur.
Quelques sons lointains parvinrent jusqu'ici. Etait-ce le repaire du clan?

" Hé oui, " fit Spoutnik, comme si il avait lu dans mes pensées. " Bienvenue dans la maison du clan AD. Bienvenue chez toi.
- Par contre, " fit Mark, " nous ne sommes pas un clan aux larges moyens. Il faudra te contenter d'une chambre misérable. "

Cela n'avait aucune importance pour moi, qui avait appris à dormir avec les rats. Rien ne pouvait être pire que ce que j'avais connu avant.
J'appris également que le clan était petit en nombre. Nous étions une trentaine, après que le chef eut viré quelques membres qui ne partageaient plus vraiment notre esprit.

" Kairos, " appela Mark, " va donc guider notre nouvelle recrue. "

L'imposant magicien tauren se plaça à mes côtés.
" Suis-moi, " dit-il de sa grosse voix grave.

Il m'emmena dans ma chambre. Le chef n'avait pas menti, c'était bien tout petit, et sale, et pas une seule fenêtre.

" Sois déjà contente d'avoir une chambre à toi seule ! "

Puis je l'entendis grogner plus bas :« Ahcesdamestoujoursprivilégiées! ». Et la visite guidée continua.

" Là c'est le hall, avec la porte d'entrée, et les autres pièces c'est les quelques 'tites chambres tout'tites. Hé vla, tu connais la maison du clan comme ta poche!
- Ce n'est pas très difficile... Avec quatres pièces, c'est sûr qu'on retient. "

Je sentis le souffle puissant de Kaiiros sur mon visage. Et il m'emmena dehors.
Le ciel était toujours dégagé, et le soleil souriant. La terre était à demi envahie par des herbes sauvage, mais était abîmée.

" Bien. Passons aux leçon morales : tout dabord, le clan est avant tout une famille. Tu dois nous considérer comme tes frères. Quant au but, c'est plutôt obscur. L'opposition de l'alliance à la Horde ne nous interese en aucune façon. Nous sommes simplement une famille unie, multiraciale. On s'amuse, on se bat.... Que dire de plus? "

Je hochai de la tête.

" D'accord. Je crois que ca m'ira très bien.
- Ah, " fit le tauren, " j'ai oublié. Il y a également la caisse commune du clan. "

Je fronçai des sourcils.

" Tu te doutes bien que cette maison ne s'est pas construite toute seule. Chaque membre du clan, doit reverser une somme au clan. Cet argent servira au clan tout entier. Il y a une collecte hebdomadaire. Débrouille-toi pour toujours avoir quelquechose à filer.
- Pas de problème. "

Puis il y eut un énorme bruit bizarre. Quand je regardai Kaiiros, je compris que c'était son ventre qui avait gargouillait.

" Euh, je te laisse, je vais aller bouffer, dit-il d'un air géné, avant de déguerpir. "

Une semaine plus tard.
Je m'étais habitué au clan, mais je ne pouvais dire encore que j'étais une vraie AD dans l'âme pour autant. Les autres membres étaient tous très sympathiques. C'était bien un clan multiracial, il y avait toute sorte de race : humain, gnome, nain, orques, troll, tauren, mort-vivant et elfe.
Mais aujourd'hui le chef nous avait réunis.

" Un de nos éclaireurs a remarqué un mouvement chez les élémentaires voisins. Plusieurs de ces monstres débarquent sur nos terres. "

Il nous regardait d'un grand sérieux, tout en pointant de son doigt un endroit de la carte accrochée au mur.

" Vous savez combien ces élémentaires peuvent être dangereux. Nous devons nous en débarasser à tout prix! "

Le clan répondit par des hurlements sauvages, et je fus surprise de me joindre à eux en ce concert de cris.
Le mort-vivant Mephyston, un officier du clan, s'avança.

" Nous devons prendre les armes. Ils on été repérés au Nord Est de notre maison. Ce soir nous les prendrons par surprise. Ils succomberont tous, et la menace sera enfin écartée. Nous devons nous rappeler des nombreux blessés qu'ils nous on fait! "

Le soir vint rapidement. Je m'étais déjà préparée depuis longtemps. Le sang bouillonait en moi, comme si j'étais en manque d'action. Je serrai ma baguette noire. Ma capuche était rabbatue sur mon visage, mes épaules étaient recouvert de mon cher manteau. Mes grosse bottes noires militaires m'avaient été confectionnés par un artisan du coin.

" Ben dis-donc, pour une elfe, le noir ce n'est pas très courant, " me glissa une voix derrière mon oreille.

Je me retourna brusquement, et découvrit...une autre elfe! Ses longs cheveux buns étaient noués en queue de guerrière. Elle avait un visage serein. Ses oreilles étaient aussi pointue que les miennes.

" Je m'appelle Human, " me dit-elle.
" Drôle de nom, " remarquais-je.
" Tout comme le tien, " Helioss.

Cette réflexion me fit sourire.

" J'ai entendue dire que tu étais une semi-druide, plutôt douée. J'ai hâte de voir ça.
- Avec plaisir, semi-prêtresse. "

Son allure ne laisssait pas deviner qu'elle avait suivie la voie divine, mais je l'avais perçu au plus profond d'elle.
Tout le clan était réuni. Notre famille formait un troupeau désorganisé et sauvage. J'aperçu dans la masse le jeune Spoutnik, vêtue d'une robe orangée, et d'un bâton tordu. Un brouhaha s'installa.
Mais tous se turent, quand le chef orque, Mark, se placa devant nous.

" Le silence, mes frères.... et soeurs, " ajouta-t-il en nous regardant, human et moi. " Nous allons devoir nous déplacer furtivement jusqu'au mini campement de ces élémentaires. Il y en a de toute sorte : feu, eau, air et terre. J'appelle à votre bravoure ! Une fois en position, Mephyston vous donnera le signal d'attaque. Alors seulement, nous leur tomberons dessus. Pas avant! "

Tous acquiesèrent.

" A présent, marchons vers leur perte! "



Et tous suivirent Mark qui nous menèrent vers le campement de ces terrifiants élémentaires. Ces créatures, enfants de la nature, étaient en réalité des enfants du mal. Ils souillaient la nature, en utilisant ses pouvoirs pour nuire aux autres êtres vivants. Sachant qu'ils ne tuaient pas pour manger...
La nuit noire, accompagnée de ses fidèles nuages nous dissimula aux rayons de la lune. La marche fut discrète. Je sentais l'air frais carresser mon visage. Je fermais la marche.
Arrivé au sommet d'une colline, le chef nous fit signe de nous arrêter. Mark me désigna, alors je m'approchai.

" Dis-moi ce que tu vois, yeux perçants, " me chuchota-t-il.

Couchée à terre, je rampais doucement. Je vis un gros groupe d'élémentaires, une vingtaine. Ils étaient....effrayants, surtout en nombre. Certains illuminaient l'endroit grâce à leur corps de flammes ardentes. D'autres, par leur simple mouvement, envoyaient des rafales, ou des gros jets d'eau. Et d'étranges élémentaires couleurs de la terre provoquaient des tremblements, en marchant.
Je retourna vers mon chef, et lui fit mon rapport. Sa mine inquiète ne me rassura pas.

Il ordonna de tous se tenir prêt. Déjà je lançai des sorts de protection, et d'amélioration, silencieusement. Je tins fermement mon arme et vérifiai mon long couteau elfique d'une lame de 50 cm attaché à ma ceinture. Il fallait savoir quand préférer la lame à la magie.
Puis Mephyston, leva sa main putréfié. Tout le clan se tin aux aguets. Et les nuages cessèrent de cacher la lune. Sa blanche lumière recouvra le terrain. La main du mort-vivant s'abaissa. Le signal!
Des hurlements hordeux retentirent parmi nos rangs. Et le clan dévala la pente telle une horde de fous furieux, à l'assaut des élémentaires...

Chapitre V : L'Assaut



Je sentis le sang chaud d'un de mes frères m'éclabousser au visage, tandis que je commencer à invoquer une boule de feu contre l'élémentaire de terre qui me faisait face.
Les AD avaient dévalé la pente et attaquer sauvagement les élémentaires. Certains avaient succombés sous l'assaut surprise, mais il en restait un bon paquet.

Je sentais la rage du combat s'emparer de moi. J'invoqua ma puissance magique et la transforma en un concentré de feu que j'envoya sur l'élémentaire de terre. La créature se tortilla sous la force de mon attaque magique. Je vis au loin Kaiiros, le tauren, s'interessait à ma cible. Mais je n'eut pas le temps de m'en préoccuper d'avantage, une créature de l'air s'avança vers moi. Je me retourna en un éclair, et lui assena une attaque de lame mortelle. Mais je me rendis compte que mon couteau n'avait fait que trancher l'air. Impossible d'attaquer physiquement l'ennemi des airs. C'était alors que des rafales se mirents à s'abbattre sur moi. Ces vents agressifs faisaient voler ma chevelure, et de peu , moi-même. Je du lutter pour rester à terre. Les rafales se transformèrent peu à peu en une véritable tempête.

Le terrain était complètement dévasté. Plus de végétation n'ornait le paysage. La terre tremblait sous l'effet des golems, et de la tempête, et elle se fissurait pour laisser échapper des torrents surpuissants, tandis que l'enfer des flammes engloutissaient les membres du clan.
Un jet d'eau puissant me percuta, m'envoyant valser dans les airs. Je retombai lourdement et douloureusement sur le sol. Une odeur de brulé monta jusqu'à mes narines. L'élémentaire de terre que j'avais attaqué se dressait devant moi, l'air furieux, le corps cramé et fumant. Je bondis sur lui tel un tigre, et frappa comme un ours enragé, de mon couteau. Surpris par mon attaque-éclair, il recula. Je ne lui laissa pas le temps de récupérer, et je le lardai de coups de couteau partout sur le corps. Il hurla de douleur. Mais je ne me relâchais pas, et continuai mon assaut sanglant. Je levai ma main, l'abbattai avec force, levai ma main, et l'enfonçai à nouveau... Et enfin je sentis le terrible monstre céder peu à peu. Son corps de pierre se transforma en un éboulis extraordinaire. Dans sa mort, plusieurs pierres brûlantes m'atterrirent dessus. Je sentis un mince filet de sang couler le long de mon visage et des plaques brûlées sur mon crâne. Mais je ne tombai pas. La rage du combat était toujours bel et bien éveillée en moi.

Et là je vis Mephyston avec d'autres se battre contre un élémentaire d'eau. Mais le revenant officier ne semblait pas apercevoir le corps ardent d'un autre ennemi qui allait l'envoyer une bonne fois pour toute au royaume des morts. Je m'élancai malgré la douleur qui commenca à gagner mes muscles et je me jetai sur le mort-vivant. Nous tombâmes tous deux ensemble, le jet de flamme m'ayant grillé une mèche de cheveux mais qui avait bel et bien été évité de justesse.

" Merci, " me souffla Mephyston.

Je m'écartai vivement de lui, son odeur putréfié me répugnait. Il se releva maladroitement, un biceps à l'air, découvert de chair sombre. Il brandit sa grosse épée, et chargea l'élémentaire de feu, en laissant échapper un cri de l'autre monde. Son arme s'enfonça profondément dans le corps de l'ennemi, mais celui-ci riposta avec un coup de poing enflammé. Mephyston fut projeté dans les airs. Je me concentrai pour ralentir sa chute. Il se releva à nouveau, légèrement différent : un côté de sa mâchoire était dénudé de peau, après avoir été brûlé. Une vision dégoûtante. Je me placai à ses côtés. Mephyston repassa à nouveau à l'attaque. Il sauta sur l'élémentaire de feu , trois fois plus grand et l'entraîna par terre, les flammes dévorant son corps de mort.
La bataille faisait rage. Sang et mort étaient à présents mes seuls compagnons.




Soudain une colonne d'eau s'empara de moi. Je fus sonnée, j'avais l'impression de me trouver dans les profondeurs de l'océan tout à coup. Mais non, c'était juste un tornade allié à un torrent d'eau dont jétais prisonnière. Les courants marins mortels m'entraînèrent dans ce tourbillon infernal. Puis je sentis l'air me faire défaut. Loin, tout au sol, Kaiiros sembla m'apercevoir prisonnière dans l'étreinte de cette tornade d'eau maléfique. Il gronda, d'un cri grave et sonore. Il chargea. Ses sabots immenses martelèrent le sol et il se lanca dans une course puissante et rapide. Arrivé à la base de mon géôlier, monstre des mers, il prit son envol. J'eus cru un moment, qu'il s'était fait poussé des ailes... Propulsé par sa force incroyable, il traversa facilement le tourbillon et il fonçait sur moi. Je croyais que j'allais bientôt m'évanouir, mais quand il me percuta, la douleur me réveilla. Nous fûment expulsés du monstre marin. Et je tombai sur Kaiiros, qui tomba et écrasa par la même occasion un élémentaire de feu presque éteint.
Je suffoquai. Le tauren se pencha sur moi, et de sa grossière patte antérieure, appuya fortement sur ma cage thoracique. Je toussa et l'eau enfouie dans mes poumons fut évacuée en un instant. J'étais trempée jusqu'aux os.

Le tauren s'en fut, pour continuer le combat. Mais moi je me sentais très faible. J'étais allongée par terre, à contempler les étoiles, à demi évanouie, dans cette bataille sauvage. Un cadavre d'un humain atterrit juste à côté de moi. Du sang rouge écarlate jonchait le sol souillé. La nuit était d'un noir si profond. Les étoiles étincelaient d'une lumière aveuglante. J'avais cru qu'à ce moment précis, les étoiles sortaient du ciel. Je clignai des yeux plusieurs fois. Mais non, c'était bien vrai! Les étoiles descendaient vers nous. Leur lumière blanche et pure percuta de plein fouet tous les élémentaires présents.

Je me relevai à moitié. C'était Human! Elle avait invoqué le pouvoir divin du ciel ! C'était une semi-prêtresse après tout.

" Qu'est-ce que tu fous ! " Me beugla un troll.

C'était Spoutnik.

" Bouge ton cul et bats-toi ! "

Il s'acharnait avec Mephyston sur un élémentaire de feu toujours sonné par cette attaque céleste. Retrouvant mes esprits je me joignis à eux, et balanca des charges d'énergie basiques sur l'ennemi ciblé. Au bout d'un moment, il s'effrondra en cendres.
La bataille tournait. Les élémentaires commençaient à être en infériorité numérique, et prenaient peur.

" Pour le Rêve Absolu!!! " hurla Mark, brandissant sa hache.

Le clan répondit à cet encouragement. Dans ce carnage, je perçus grâce à ma fine ouïe, un gémissement aigüe. Le corps ensanglanté d'un être minuscule gisait sous les débris d'un élémentaire de pierre : un gnome. J'accourus à son aide et me jetant à genoux, le débarrassait des pierres. Le 'tit homme était salement amoché : oeil au beurre noir, bras droit cassé, cheville tordue, égratignures partout, côtes fêlées et de jolis hématomes un peu partout. Il marmonna des mots incompréhensible.

" Ca va aller, " mentis-je.

Les druides étaient également versés dans l'art de la guérison. Mais moi je n'étais qu'une novice. Je ne pouvais pas.... Puis je chassai ces pensées pessimistes.
Je placai mes mains au dessus de son corps, et fit le vide dans mon esprit. Je touchai mon pouvoir, et le guidait jusqu'à mes mains. Là je me concentrai pour le transformer en une magie bienfaitrice.
Et un halo de lumière étoilée entoura le corps du blessé, ressoudant ses os, et enlevant ses égratignures et hématomes. Puis la magie cessa. Le gnome fut sur pied à nouveau, bien qu'il eut toujours gardé son oeil au beurre noir. Sa mini robe bleue était complètement déchiquetée, et il lanca des sorts qui m'étaient inconnus, mais qui étaient plutôt efficace : des élémentaires s'effondraients suite à ces contres-attaques magiques.

" T'aurais pu m'soigner plus tôt qu'ça l'elfette! Glapit-il entre deux sorts.

Quelle ingratitude, m'indignais-je intérieurement.
J'envoya une décharge magique sur un élémentaire d'eau qui se pétrifia. Par chance, j'aperçus ma baguette noire sur le sol. Je l'avais perdue après avoir été emprisonnée dans le tourbillon d'eau. Je la récupéra et invoqua le pouvoir des sarments avec. Les lianes vertes et épineuses sortirent de la terre et s'emparèrent du monstre marin, qui explosa en une fine pluie.
Nous étions en train de gagner du terrain. La victoire ne faisait plus aucun doute.

" Victoire ! " Hurlais-je. " Victoire! "

Les autres membres approuvèrent, en répétant mes paroles.
Je m'attaqua alors à un monstre des vents. Sentant une puissance envahir mon corps, je tendis mon bras vers mon ennemi désigné, et le saisit, je ne sais comment. Mais sur le moment, je ne m'en préoccupais pas. Je me penchai vers lui et lui glissai ces mots tranchants comme la peur :

" Malheur aux vaincus. "

Et je fis exploser son être.
Puis un énorme rocher, me heurta à la tête, sans que je ne puisse l'éviter avant. Je tombai et m'évanouis.
Pour de bon cette fois.