Forum Heroes' Chronicles

Junon avait suivit l'action de loin, se demandant comment intervenir aprés les essais infructueux des autres, puis tout s'enchaina rapidement :



Junon attache les deux eventails dans son dos, faisant l'impression de deux ailes d'acier, puis elle laisse la place à Salia :

- Tout ce que peux faire Topaze c'est soigné les blessures... Je ne suis pas sur qu'à son reveil elle soit calmée...

Salia s'approche de Shandra, la met sur le dos et lui pose Topaze sur le front, refermant les blessures apparantes.

- C'est tout ce que je peux faire

Elle se tourne vers le couple, surveillant Earwen du coin de l'oeil :

- Hum ! Earwen, tu permets que je te soigne ?

Earwen tenait fermement la dague et ne quittait pas des yeux le corps inanimé de Shandra. Qu'il aurait été facile de...

Salia la coupa dans sa réflexion, la ramenant brutalement a la réalité... et a ses douleurs.

La pretresse saignait beaucoup et les mouvements qu'elle avait fait plaie ouverte faisaient se plaindre ses muscles. Earwen acceuilli la proposition de Salia avec plaisir

Non, non, vas-y... c'est que ce n'est pas très très agréable...

Elle regarda Thanos comme si elle avait une migrène

Je ne sais pas pourquoi... mais j'ai un présentiment étrange. Il est évident qu'elle n'est pas elle-même... et soit c'est contagieux et vous vous retrouvez avec une pretresse psychopathe [HRP] AUCUNE REMARQUE SUR CE POINT[/HRP] ... soit je me fais des idées et je devrais plutot me calmer...

Earwen resentait toujours cette envie de meurtre... mais cette fois, elle avait assez d'esprit pour être raisonable.

Elle acceuille la réponse d'Earwen avec un soupir de soulagement, elle avait eu peur quelques secondes que celle-ci ne se calme pas. Sans laissé le temps à Earwen de dire quoi que se soit, Salia la souleve pour la déposer sur une chaise, où elle sera mieux. Salia se met à genoux pour être à la hauteur de la blessure à la cuisse puis pose Topase en dessous, pour empecher d'accentuer la douleur, la blessure se referme rapidement avec toutes les autres blessures qu'elle aurait pu avoir. Puis elle regarde et sent ce qu'il y a dans les cruches sur la table, jusqu'à trouver une boisson à l'odeur sucré, elle en verse un peu à Earwen et elle lui tend le verre :

- Un peu de sucre ne te ferra pas de mal, dit-elle en lui souriant

Elle sert aussi deux verres pour les deux amoureux à qui elle les offre.

- A Elyra aussi, un peu de sucre ne ferra pas de mal.

Feadin avait suivi bouche bée l'échange verbal qui avait eu lieu entre les femmes, sachant très bien qu'il n'avait pas la possibilité d'agir. Mais à présent que tout semblait terminé, du moins pour un temps, une invitée surprise décida de se rappeler à lui: la douleur qui irradiait de sa main, dont la plupart des os avaient été réduit en miette.

- Bon sang de gnnn...

Il s'écarta discrètement du groupe d'inconnus en jurant entre ses dents. Pour couronner le tout, il se sentait de plus en plus faible, et perdait progressivement le contrôle de ses membres... Quelque chose s'en prenait directement à son énergie, et il devait rapidement découvrir l'origine de l'hémorragie...


_______________________________________________________________________


Les deux joueurs, le bleu et le gris, avaient perdu de leur sérénité. Manifestement, un évènement imprévu perturbait le cours de la partie, suscitant une discussion animée.

- Ce n'est pas possible, j'ai vraiment choisi un univers de fous cette fois-ci!
- Du calme Sulfea, du calme... on va trouver une solution j'en suis sûr.
- On a plutôt intérêt à faire vite. Tu sais aussi bien que moi que s'il y passe, cela fera match nul... Et match nul pour nous, cela revient à une défaite chacun... Et une défaite...
- Mais tais-toi! ça me contrarie autant que toi, mais si j'ai choisi de résider ici c'est que j'aime régler ces petits imprévus justement.
- Petits imprévus! Cette espèce de bestiole chevaline qui bouffe l'énergie du pion et tu appelles ça un petit imprévu! Conformément aux règles, je lui avait fourni au départ une quantité largement suffisante pour une partie entière, même s'il avait utilisé ses pouvoirs à leur niveau maximum tout du long! A présent c'est à peine s'il peut se mouvoir! Ha! Je t'en ficherais tiens des imprévus!
- Nous n'avons pas le choix. Si cet "animal" ne part pas de lui-même, nous devrons intervenir en personne. Et de toute façon il nous faut le recharger pour continuer...
- Si tu en venais directement à la conclusion: nous sommes obligés de suspendre temporairement et d'appeler un arbitre. Et tu sais comment ils sont les arbitres... Il va corser la difficulté en nous collant une pénalité à tous les deux.
- Que veux-tu faire d'autre? Tu déclares forfait?
- Ah ah, garde donc ton humour de vieux serpent. Convoquons l'arbitre rapidement, que le jeu puisse reprendre.

Le chaos ne semble avoir aucune limite dans cette tour. Et ce n'est même pas un chaos de bataille, dans lequel Tom aurait été à son aise. C'étais un chaos de magie et d'ame, de tourments intèrieurs et de phénoménes inéxpliqués.

Il refléchissait à tout cela en défaisant son pansement, devenu presque inutile. La peau parchéminée en dessous avait presque cicatrisée. Glorfindel l'utilisa pour lier les mains de sa douce, pendant qu'une fouille rapide permit de déceler quelques lames cachées, car Tom et Glorfindel connaissaient assez l'elfette pour savoir qu'elle avait l'esprit prévoyant, voir retord. La detresse dans les yeux du noldor, enfouie sous la fiérté, apparraissait quand il tournait son regard vers les paupiéres closes de Shandra. Qui serait present au reveil ?

Un fracas dans son dos fit sursauter le mort-vivant. Un coup d'oeil lui révela que l'étrange ménéstrel, titubant, venait de renverser l'un des fauteuil.

Et ça continue...

Après un dernier baiser rassurant, Thanos se détacha doucement de l'étreinte d'Elyra, acceptant le verre tendu par Junon. Puis, il se tourna vers la créature qui n'avait plus bougé depuis son apparition. Curieux, il s'approcha et tendit doucement une main vers la tête du cheval, sans se départir d'une certaine prudence. La créature, sans cesser de le fixer, fit un pas vers lui et courba l'échine, acceptant la caresse. Sentant avec d'autant plus de force l'aura perturbante de l'équidé, il murmura :

Merci... Mais qui es-tu...?

Et, à sa grande surprise, la créature lui répondit. Non par une véritable voix, mais par une télépathie de groupe.

-Mon nom est... Malice.
Je suis l'un des génies capturés par l'ancien propriétaire, à qui je servais de monture.

-"L'un des génies" ? Il y en aurait donc plusieurs ?
Alors même qu'il prononçait ces mots, l'idée la réponse se frayait déjà un chemin dans l'esprit de Thanos. Le lutin...

-En réalité, nous sommes deux. Le second est le maître du Naërnamarth. Il y a tous pouvoirs, sans cependant avoir la moindre influence en dehors des murs. Il était le serviteur de Moëbius.

-Moëbius ?! Le nom avait une consonance si familière au Prince qu'il ne put retenir l'exclamation. Il mit cependant quelques secondes à mettre le doigt sur ce qui l'avait frappé. Moëbius... Celui qui avait forgé la Dague, ainsi que la plupart des objets démoniaques que portait Whoami.

-Voilà bien longtemps qu'il est parti, laissant la tour aux bons soins de Bès, l'autre génie. Ayant découvert un autre monde, plus jeune que celui-ci, il y vit l'occasion de s'y faire passer pour une divinité, grâce à ses pouvoirs et son savoir. Depuis, nous n'avons plus de nouvelles. C'est un voyageur... Il s'établit quelques siècles puis repart lorsqu'il a trouvé quelque chose de plus intéressant. Nous sommes cependant resté tous deux liés à la tour de façon éternelle, aussi sommes nous restés depuis tant d'années.

Thanos, troublé par la révélation, tentait d'absorber le flot d'informations.

-Peut-être l'a tu deviné, mais nous sommes ici pour prendre possession du Naërnamarth, et nous y établir. Y vois-tu le moindre inconvénient ?

L'équivalent d'un rire télépathique retentit.

-Qu'il est aimable à vous de me demander mon avis. Ho, bien au contraire. Je suis cloîtré ici depuis bien trop longtemps, je serais ravi d'avoir de nouveau un maître pour parcourir le monde qui doit avoir bien changé depuis le départ de l'ancien... En revanche, comme je connais Bès, il tentera plutôt de vous jouer des tours, sans vous aider. Il ne vous pénalisera pas trop non plus. C'est un joueur... Peut-être veut-il voir ce dont vous êtes capable. peut-être, au fond, s'ennuie-t-il autant que moi.

-Tu dis être un génie, à l'instar de... Bès. Aurais-tu donc les mêmes pouvoirs que lui ?

-Nous sommes de la même nature, sans être semblables. Tout comme lui, je peux changer de forme à volonté. Vous l'avez sas doute vu sous sa favorite, comme celle-ci est la mienne. Mais si je suis guidé par un maître, je peux sortir de la tour, contrairement à lui. En revanche, je suis beaucoup moins puissant, même si je suis capable de rendre quelques services.

-Et... ton aura ?

-Hum... Pour résumer, Bès tire son énergie de la tour elle-même. En fait, il est Naëramarth. Moi, je me nourri de mana. Je suis capable d'en sentir à des lieux à la ronde, et de me l'approprier. Mais si cela vous gène...

L'aura changea sensiblement, et Malice cessa de pomper le peu de mana environnant.

C'est pour décourager les visiteurs que Bès a coupé l'accès au mana ici, et c'est la débauche dont vous avez fait preuve qui m'a attiré ici. Vous avez de toute évidence trouvé le moyen de contourner la protection, même si ce n'est que provisoire...

Feadin gisait lamentablement sur le sol, paralysé. Il pouvait sentir que l'on avait cessé de le vider de ses forces, mais trop tard. Après chaque battement, son coeur ralentissait, chaque respiration était plus difficile que la précédente. C'est donc ainsi qu'il allait mourir? Non, en vérité il le savait, il était mort depuis que ses doigts s'étaient tâchés de vermeil, depuis qu'il avait pris la vie de Nandellë. A présent il s'apprêtait à la rejoindre pour subir son châtiment....

____________________________________________________________________________________________

Les deux joueurs avaient posé leurs dés sur la table et retourné leur cornet au-dessus. Sulfëa, les yeux fermés, émettait une lueur bleutée dont l'intensité allait croissante, tandis que Sindëlinca, bras écartés, regardait ce qui semblait être le plafond en psalmodiant. Ce manège durait déjà depuis un long moment, bien que le temps ne veuille pas dire grand chose pour ces êtres.
Soudain, l'univers ténébreux qu'ils occupaient s'éclaira. La lumière d'abord diffuse se concentra sur un seul point, puis traça les contours d'une silhouette. Lorsqu'elle disparut, elle fit place à une fillette aux cheveux d'or et au visage angélique. D'une voix douce, elle s'adressa aux joueurs.

- Bien le bonjour. Vous avez requis un arbitrage. Exposez-moi donc le litige et j'aviserai.

Ce fut le gris qui lui répondit.
- Bonjour à vous arbitre. Nous sommes réellement désolés de vous importuner. Il n'y a aucun différent entre nous dans cette partie, nous vous avons convoquée pour formuler une requête. Voyez-vous, nous avons tous deux mal jugé le plan sur lequel se déroule la partie, et notre pion a été victime d'une créature qui l'a privé du fluide qui l'anime...

il marqua une pause, l'air gêné, attendant manifestement une réaction de la jeune fille.

- Et? Vous dites avoir quelque chose à demander, or vous vous êtes contenté d'exposer des faits, sans me poser de question. Qu'attendez-vous de moi exactement?

Malgré son apparence enfantine, quelque chose dans le regard de l'arbitre mettait horriblement mal à l'aise, vous faisait sentir qu'elle aurait assez de puissance rien que dans son petit doigt pour vous détruire corps et âme en un instant. Sindëlinca reprit, hésitant.

- Nous savons qu'il s'agit là d'une entorse aux règles... mais nous désirerions pouvoir recharger le pion... pour pouvoir terminer la partie.

La fillette haussa un sourcil.

- Vous savez que vous allez au devant d'une lourde pénalité, pour tout les deux?

Ils acquiescèrent.

- Alors si tel est votre souhait... Je vais vous satisfaire. En outre, sachez que désormais, le Pion sera protégé contre ce genre d'agressions, quoique vous auriez dû y penser vous-mêmes bien avant ces évènements.
Maintenant, nous allons pimenter un peu votre Jeu. Tout d'abord, vous serez limités dans le temps. Si aucun de vous ne triomphe avant que le groupe d'aventuriers auquel vous avez adjoint le pion ne termine sa quête, vous serez tous deux perdants... et vous savez ce qu'il vous en coûtera.
Quelque soit l'issue, pour lui, c'est la dernière partie. Il devra impérativement être libéré de son statut de marionnette une fois la rencontre en cours terminée. Nous avons estimé que cette partie de son expiation avait suffisamment duré.
Pour finir de vous compliquer la tâche, je vais me charger moi-même de restaurer sa mémoire. Sa mémoire au complet.
Une objection?

- Aucune, navré de vous avoir dérangé pour si peu.

- Parfait, alors reprenez. Le temps vous est compté...

L'echo de ses derniers mots résonnait encore aux oreilles des joueurs lorsqu'elle s'estompa, puis disparut tout à fait.

_____________________________________________________________________________________________

L'Elfe ressenti soudain une présence, chaude et bienveillante.

*Suis-en train de rêver? qui êtes-vous donc?*

*Ne cherche pas, mon nom t'es inconnu, comme à la plupart des mortels. Sache simplement que ton heure n'est pas encore venue. Et qu'il est temps pour toi de connaître la vérité, de retrouver tous les souvenirs dont tu as été privé... des siècles de souvenirs... Ce ne sera pas agréable, je te préviens, et il te faudra un peu de temps pour tout assimiler. Adieu petit prêtre...*

*Mais...*

Ce fut là sa dernière pensée cohérente, tandis qu'un flot intarissable d'images, de mots et d'émotions envahissait son esprit...


Bien entendu, le temps est une notion relative, surtout à la vitesse de la pensée. Pour un observateur extérieur, seules quelques minutes s'étaient écoulées depuis la chute du ménestrel lorsque celui-ci se releva, l'air quelque peu hagard...

Yamaneko releva la tête de son assiette. Un gémissement a coté d'elle. L'Elfe attachée s'était approchée de son arme.

La Sphinx se lécha les babines. Elle avait senti qu'elle pouvait retrouver sa forme humaine... mais ses vêtements déchirés n'allaient pas être pratiques. Elle secoua la tête et regarda l'Elfe du haut de sa chaise. Elle quitta son promontoire et se dirigea souplement vers elle; Elle s'approcha de l'arme, la reniffla, sentant la particularité magique de la lame. Elle pris délicatement le manche entre les dents et s'éloigna pour poser l'arme plus loin.

ce ne serait pas gentil de nous fausser compagnie.

Et la sphinx s'étendit près de l'Elfe ligotée.

Finalement, Shandra avait été neutralisée. Earwen se desinteressa rapidement du pégase pour s'installer confortablement a une table. Comme Yamaneko, elle se décida a gouter les mets disposés ici.

Tout d'abord, elle se désaltéra avec un verre d'un vin fruité et pas trop fort. Elle picora dans les petites tomates et pris le pain. Un roti l'attira, et quelques fruits étranges caressèrent son palais. Finalement, elle décida de patienter avant le fromage de chèvre et un dessert au miel.

Vous devriez gouter, c'est vraiment bon!

Après qu’Elyra est pris le verre que la guerrière lui tendait. Salia va s’asseoir à table, se servant un alcool au goût fort. Elle goûte aussi aux plats qui se trouve devant elle, lui rappelant parfois les plats de sa gréce natale. Après c’être un peu remplit l’estomac, elle se met à se balancer sur sa chaise.
La guerrière se met à penser à tout ce qui lui est arriver depuis qu’elle est arrivée en lorndor. Toujours en se balançant, elle ferme les yeux mais se balance un peu trop en arrière, la chaise glisse et elle se retrouve les quatre fers en l’air se cognant la tête, au passage, sur le sol.

- Outch !

La douleur lui traverse le crane… La guerrière sent que quelque chose cloche, elle ouvre les yeux et voit le « fantôme » de Junon prés de l’escalier, la brune fait un clin d’œil à la blonde avant de partir dans les étages supérieur…

La guerrière reste quelques instants interloqué puis se relève doucement, se sentant bizarrement… seule…

[hrp]Donc voilou, Junon est partie chercher notre Michael national :p Après à lui de voir :p[/hrp]

Une jungle ? C'est bien comme cela que l'on appelle une forêt plus chaude qu'ordinaire et avec une faune instable, un lieu ou la végetation rêgne en maître et ou les différentes especes d'arbres essayent de rivaliser de hauteur, un endroit ou la mort peut guetter a chaque pas sous un soleil ardent qui fait coller les vêtements a la peau, un environnement n'existant que dans des pays reculés ou vivent par exemple des trolls. Et pourtant, a part le soleil, une reproduction fidèle, mais surement non controlé comme le témoigne certaines structures en béton rongés par les lianes, de cette place exotique. Cette tour abritait vraiment tout ce qu'il pouvait y avoir sur le globe....Une maison qui pouvait etre sympathique après tout. un intrus, ou plutôt une intruse arriva bientôt, ne troublant pas la tranquillité, relative, des lieux a cause de son manque de consistance. Etait ce une âme ou un esprit, il n'y avait que cela qui l'intéressait.
Celle ci marcha un petit peu, errant au hasard des anciens sentiers, avant de sauter brusquement en arrière. Une matière acide venait de s'écraser a son ancien emplacement, cela ne lui aurait rien fait, mais les vieux réflexes d'un corps de chair étaient encore vivaces. Levant les yeus pour voir l'agresseur, Junon pût constater que ce n'était qu'une simple araignée, un peu plus petit qu'un poing.
Par contre, derriere se trouvait quelque chose de beaucoup plus étonnant. Accroché à un arbre, crucifiée sur la sêve magique par des filaments de toile, Michael souriait doucement la tête penchée. Le jeune homme la releva juste pour s'assurer de la présence du "fantôme" et lacha un petit rire, provoquant l'affolement des ouvrières arachnées autour de lui.

-Hun hun. Tiens donc, une visite.

Sans se préoccuper de l'agitation autour de lui, Michael se pencha en avant en décroisant les jambes, rompant sans aucune difficultés les fils qui le tenaient dans cet étrange posture. Comme a son habitude, le jeune homme se réceptionna sans probleme a terre mais, attrapant l'araignée qui avait essayé de cracher son venin il y avait quelques secondes, il la broya d'un geste sec. une lumière bleue en jaillit et s'enfonca, le temps d'un battement de cil dans le thorax recouvert de toile de l'ancien captif. Celui ci se crispa légerement.

-Pratique, je déteste cela...Qu'est ce qui se, que me vaut cet honneur ?

Tout en posant la question, le jeune homme détailla de haut en bas les formes alléchantes de Junon, comme si il les "redécouvrait", mais en faisant attention de ne pas croiser ses yeux.

*Esprit ? Ame ? Esprit ? Ame ? AH, il y a quelqu'un qui est en train de mourir en bas....sauve, peus etre utile avec, vite, deux ames pour le prix d'une.*

Michael baissa la tête et releva uen de ses bottes, une copie conforme de l'araignée s'empressa de déguerpir en direction de l'escalier animé par un obscur instinc, ou un non moins obscur ordre. Mais en la relevant, il se retrouva presque au contact avec le jaune femme brune en face de lui, et les yeus dans les yeus, on pouvait voir une énorme différence. Autrefois bleus, les yeus de l'humain semblait avoir une teinte violette, mais clairement, celle ci était indéfinissable. Oscillant a tout moment du foncé au clair, passant par le vermillon et l'azur, s'arretant pendant quelque secondes avant de repartir de plus belle sans aucune logique. Un profond abysse qui donnait le vertige. Les yeus sont le reflet de l'âme, mais quelle était cette âme alors ?

-ALors, pourquoi est tu ici toute seule...Junon c'est cela ?

Junon regarde Michael et lui sourit :

- Tu as changé… Enfin… Hum… Pourquoi suis-je ici ? Peut-être pour Salia, peut-être pour les autres… Qui sais ?… Peut-être même pour moi… La puissance appelle la puissance… Le sombre appelle le sombre…

Junon se met à se perdre dans la contemplation des changements de ton des yeux de Michael :

- Le sombre appelle le sombre… murmure-t-elle

Un sourire cruel vient s’afficher sur ses lévres