Forum Heroes' Chronicles

Ahahah ! Lui c'était une bonne vache. J'arrivais pas à m'empêcher de rire. J'me tordais sur ma chaise. Comment il a osé dire ça tout haut lui.

"Mange ton repas, ça va être froid. En plus c'est vachement bon."

"Vachement", c'était le cas de le dire. Seulement, j'avais jamais mangé de nounours. J'ai pris un petit bout quand même, pour lui faire plaisir. Mais j'ai aussi prit un morceau de pain que l'aubergiste avait déposé en même temps que l'ours et j'ai ramassé la sauce au miel qui coulait sur le plat.
Ne prenant pas le temps d'avaler, j'ai regardé Grobeu avec des yeux remplis de sympathie.

- Merchi m'chieu Grobeu. Ch'est trop bon.

J'avais voyagé plusieurs jours sous une bruine persistante qui petit à petit détrempait les chemins, imbibait les vêtements, inondait les bagages. Impossible d'allumer du feu sur la plaine, et le couvert des arbres était envahi d'Elfes. Après une soirée de marche éprouvante, je suis arrivée en vue de l'Auberge du Rêveur. Après tout, pourquoi pas ? Un peu de confort n'a jamais fait de mal à personne...

J'ai laissé Ténébrus à l'écurie devant un bon picotin et ai poussé la porte de l'auberge.

Deux pas pour franchir le seuil et refermer la porte derrière moi. Un coup d'oeil circulaire à la salle, histoire d'éviter les mauvaises surprises. Rien n'avait changé depuis ma précédente visite.

- Bonsoir à tous

Dégoulinant sur le plancher astiqué, je me suis approchée du comptoir.

- Aubergiste... un demi, et sans faux-col !


 

Dorannor se réveilla au bout de quelques heures. Elle était allongée sur un lit, de propreté suspecte, elle ne put s'empecher de penser qu'un Tauren ou qu'un Nain y avait dormi peu de temps avant elle.

Elle se leva, ses armes étaient sur une chaise, à coté du lit. Elle repris ses armes et descendit les escaliers sans bruits, maudissant les incongrus qui avaient touché ses armes favorites.

En bas, elle se tapit dans l'ombre et observa. Une elfe adolescente était assise avec un Tauren, elle riait et mangeait un bout de viande avec un air dégouté. Plus loin, un nain était en conversation avec l'aubergiste. Lorsqu'il reparti à sa table, Dorannor se glissa au comptoir et apparut devant l'aubergiste. Avec son air le plus menaçant, elle demanda qui était celui qui avait osé la toucher, elle, et ses armes. L'aubergiste répondit qu'il ne voyait pas de qui elle parlait. Puis il réfléchit et répondit enfin.

"Je ne sais pas comment il s'appelle, mais il a parlé d'un jeune homme qu'il a remonté et qu'il a soigné"

L'elfette se mit à rire d'un rire de dément.

"SOIGNE?! vous voulez rire, il n'a fait que enlever mes armes et les poser sur une chaise! Et je ne vois pas en quoi on peut me confondre avec un homme, que ce soit du genre ou de la race! C'est au moins un Nain ou un Tauren pour être si bête!"

Dorannor était très énervée, sa fierté en avait pris un coup. Elle se demanda quel genre d'être vivant pouvait la confondre avec un vil Homme de sexe masculin, en plus! Comme si ses formes pouvaient tromper quelqu'un....

La raffut qu'elle fit en criant finit par attirer l'attention sur elle, et elle en avait plus rien à fiche. Elle était outrée et cria qu'une vachette ne pouvait pas réfléchir et qu'un nain était surement aussi bourré qu'une huitre.

La porte dont les gonds supportaient vaillamment les allées, les venues, les revenues, revenants et aventuriers divers pivota à nouveau, non sans émettre un grincement épouvantable.

- Bon, pour la discrétion, on repass...

Une voix elfique s'éleva, proférant des propos bien peu elfiques qui firent tomber la poussière des poutres au-dessus de la grande salle. L'association de mots tels que "vachette", "réfléchir", "nain" et "huître" était assez savoureuse à l'oreille pour capter l'attention de toute la clientèle. Un gnoll aurait pu faire son entrée en effectuant des entrechats sur les pattes arrières que pas un n'aurait seulement cillé.

- Ah non, ni vu ni connu, en fait.

Un petit sifflement amusé fusa de sous le capuchon rabattu sur le visage de l'arrivant.
Car il était très originalement vêtu d'une cape sombre, col relevé jusqu'aux sourcils et capuche baissée aussi jusqu'aux mêmes sourcils. En somme, un individu parfaitement ordinaire dans des contrées où ceux qui n'ont pas l'air louche passent de vie à trépas plus vite que la moyenne.

Sieur Capuchon referma vivement la porte derrière lui, jetant au passage un coup d'oeil circonspect vers les recoins les plus obscurs de la cour, puis tenta de gagner le comptoir.
Tenta, oui. Car quand on porte un col qui nous frise les sourcils et une capuche qui descend jusqu'à nous grattouiller la racine du nez... il est un peu difficile de voir où on va.
Ce fut donc après avoir accroché trois tabourets, cinq pieds de table et six pieds de clients qui ne pensèrent même pas à protester -normal, les pieds ne sont pas encore doués de parole- que notre ténébreux inconnu échoua à quelques mètres de son objectif.

Fut-ce par insigne maladresse ou pour quelque autre raison, messire l'Encapuchonné heurta de plein fouet la délicate damoiselle elfe en plein milieu d'une phrase. La phrase en question exprimait en gros le fait que la densité pileuse des peuples bovin et nanesque soit inversement proportionnelle à leur intelligence... le tout clamé en des mots un brin plus sonores.
Bref, Capuchon et elfe bruyante se retrouvèrent tous deux sur le plancher.

- Par tous les démons infernaux, comment les autres parviennent-ils tous à se promener dans un accoutrement pareil ???!!!

L'encombrante cape vola dans un des coins de l'auberge et Seyd, car c'était bien lui, rajusta sa mise avec humeur... avant de s'apercevoir qu'il était quasiment assis sur l'elfique oiselle.

- AH !

Le jeune drow quitta son siège improvisé à une vitesse assez impressionnante, surtout pour un observateur connaissant sa propension naturelle à courir le jupon.
En l'occurrence, le voleur filou n'aurait pas eu l'air plus effaré s'il s'était trouvé l'arrière-train posé sur la panse d'un ogre baveux...

Grobeu, continuant de manger comme si de rien n'était adressa un regard de travers à l'elfette enragée. Il lui adressa quelques mots à peu près sur le même ton que tout à l'heure, d'une sobre indifférence et assez fort pour être entendu par la moitié de l'auberge.

"Dis voir, crois tu que les Taurens soient assez cons pour n'avoir que ça à foutre que tripoter une personne tellement raciste et pleine de préjugés que, considérant que ces préjugés soient fondés, ce qui n'est pas le cas puisqu'aucun préjugé ne peut être considéré juste par une personne intelligente, les Taurens restent quand même hautement plus intelligents que les personnes osant pouvoir affirmer que ces préjugés soient fondés ? Etant donné que je connais déja la réponse, et que malheureusement elle me déplait, et puis que comme de toute façon, je pense que ton degré intellectuel est bien trop bas pour pouvoir comprendre les quelques mots proférés par une "race intellectuellement déficiente", je répondrai donc à tes quolibets par des mots qu'au moins je suis sur que tu les comprendras. Donc, pour revenir à un dialecte que tu comprends, je te répondrai : Toute façon, t'es rien qu'une grosse vilaine !"

Grobeu reprit alors son repas, laissant l'elfette énervée bouche bée.

hors HP: je me permets de rappeler qu'on a pas le droit d'utiliser les persos des autres... vous me faites passer pour une méchante... nan c'est juste que bon... j'suis susceptible et j'aime pas me faire traiter de vil mâle... et puis merde, c'est un RP... j'y peux rien si les elfes sont par nature hautains... sniffff

ps: Seyd, tu m'as fait rire, ok, mais c'est pas gentil quand même...

Dorannor criait encore, et ce fut à peine si elle entendit une vache meugler -ce dont elle se contrefichait, de toutes façons- et la porte s'ouvrir. Puis, alors qu'elle grommelait des phrases comme "Je le tuerai pour cet affront" elle se retrouva le cul par terre, un mec encapuchonné assis sur elle. Le sieur s'exclama alors "Par tous les démons [...] pareil??!!"

Etonnée, son ton se radoucit quelque peu (le sieur avait de la chance d'être un elfe)

- Auriez-vous l'honneur de me connaitre, monsieur? Car je suis mariée, voyez-vous? Donc si vous aviez la délicatesse de retirer votre arriere-train de mes cuisses, je vous en serais tres reconnaissante. De plus, je ne vois pas en quoi mes habits sont bizarres!

Puis, elle repris à l'adresse de l'aubergiste, et de l'auberge entiere

- Je veux savoir qui est le bouseux qui a commis l'impair et qui va se prendre ma ballerine au cul! Qu'il se montre!

Oui, vous l'aurez remarqué, non seulement son ton change.... mais son vocabulaire aussi. Elle est comme ça, elle


Bon, je voulais rester dans un style d'écriture "normal" et presque structuré.... mais personne le fait alors bon

HRP : Non mais t'as le droit d'être une grosse vilaine, seulement après tu assumes tes choix Et puis comme tu l'as dit, c'est un RP et donc, chacun suit son propre RP

Exaspéré, Grobeu, en voyant sa réaction, comprit que ce tout qu'on pouvait faire avec cette elfette colèrique, c'était l'ignorer. Il a toujours détesté les personnes considérant les personnalités en fonction de leur race et cette elfette n'avait pas que ça de détestable à ses yeux. Oser se croire au dessus de tout le monde soit-disant parce qu'on appartient à... "la race suppérieure" et autres de ces conneries, toutes aussi instables les unes que les autres, l'énervait au plus haut point. De plus, il avait déja tellement débattu de ça avec des personnes capables d'un dialogue que toutes les idées qu'il avait dit et entendu lors de ces nombreuses soirées de discussions sérieuses lui revinrent en même temps. Tout ceci lui coupa même l'appétit. Il lança alors un regard à Lessien qui voulait dire "tu viens, on se tire d'ici ?". En attendant sa réponse, il se craqua à peu près toutes les articulations, ses muscles étant a peine bondés. Cela se sentait qu'il était énervé.

Le HRP saylemal ><

L'autre elfette, elle arrêtait pas de gueuler. Elle commençait même à m'énerver. Alors je l'ai regardé, pas méchamment hein. Mais en la regardant, j'ai soupiré et j'ai levé mes yeux au plafond. Elle devait être un cas désespéré.

Là, la vache me faisait peur. Enfin, pas à moi mais il avait un air qui pouvait faire peur. Il avait l'air vraiment fâché. Et puis, il voulait sortir. J'ai acquiescé de la tête et j'ai prit plein de morceaux de pain, autant que ma main pouvait en prendre et je les ai mis dans une serviette pour avoir plus facile à les porter.

Puis j'ai regardé Grobeu pour dire "j'suis prête !". L'ambiance était trop tendue ici. J'voulais pas rester.

[hrp dédicacé pour Dorannor]La réplique "Par tous les démons, etc. etc.", c'est moi qui la profère, à mon grand regret ^^
Et puis de toute façon, les rpistes, c'est tous des méchants [fin du hrp, paske je déteste faire des digressions ]

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La déclaration dans laquelle il était question d'une certaine ballerine qu'on projetait d'appliquer violemment à un certain endroit de l'anatomie humanoïde standard donna le temps à Seyd de reprendre ses esprits et d'assimiler les paroles précédentes.

- Mariée ? Oh, alors ça va !

Le bandit parut soudain rasséréné. Il lâcha discrètement un énorme soupir de soulagement avant de profiter du silence pesant qui suivit la dernière annonce de la dame pour lui glisser avec un sourire charmeur plus en accord avec sa personnalité :

- Voyez-vous, je préfère m'asseoir sur les jambes des femmes mariées...

Puis, tout bas, pour lui même :
- Elles ne risquent pas de m'envoyer une garnison de soldats pour m'obliger à rester tranquille tandis qu'elles me passent de force la bague au doigt.

Le drow posa une main sur son coeur et tendit l'autre à l'elfe toujours assise pour l'aider à retrouver la station verticale, tout en reprenant à voix haute :

- ... d'ailleurs permettez-moi de vous complimenter pour le galbe des vôtres que j'ai eu l'heur d'apprécier durant ce tumultueux contact trop bref à mon goût.

Amonli du se contenir, des insultes sur sa race, son origine fusaient dans tout les coins, étant lui même l'un des défenseurs des coutumes et du territoire nain il savait de quoi un nain était capable lorsqu'on le malmenait.
Mais il décida d'éviter de causer encore plus de trouble d'autant que l'elfe et le tauren n'étaient pas seuls et armés. Un drow et un genre de gnomette les avaient rejoins, les gardes de la taverne ne mettraient pas longtemps a venir, Amonli n'aurait même pas le temps d'en saigner trois...

-Tavernier !

Lorsque le tavernier arriva il le paya et lui glissa quelques mots à l'oreille, celui-ci acquiesa et empocha l'addition.

Amonli retourna donc à ses papiers en ignorants les sarcasmes et leurs auteurs.

hors rp: seyd, le coup de la ballerine au cul était pas pour toi mais pour celui contre qui je gueulais avant: à savoir Dylan, pour m'avoir confondu avec un homme.... mdr

ps: erreur réparée


Dorannor n'eut même pas l'envie de tourner la tête au nain et au tauren qui s'en allaient. Mais lorsqu'elle tourna la tête, la jeune elfe qui était avec le tauren lui rappela quelque chose. Precedemment elle n'avait pas pris le temps de regarder car elle avait d'autres choses en tête. Alors qu'elle essayait de se rappeler qui était la jeune fille, le Sieur Encapuchonné lui parla et elle détourna la tête. Il l'aida à se remettre debout, et avant que la petite elfette ait pu partir, elle s'écria à son attention.

- HEY!! LESSIEN! c'est bien toi?! qu'est-ce que tu fous ici! ta mère ne va pas être contente du tout! je croyais que tu n'avais pas le droit de sortir de ton village car tu es encore une enfant! tu t'es enfuie, c'est ça?!

saymoche sayvil saypabo le hrp ><

Un frisson me parcourut le dos. J'aime pas qu'on me crie comme ça dessus, j'aime pas qu'on me dise ce que j'dois faire et puis j'peux être oµ j'veux ! J'me suis retournée vers l'elfe gueulante et j'lai fixée droit dans les yeux...

- Et toi t'ferais mieux d'y retourner plus souvent au royaume pour te tenir au courant.

Mon regard était pas gentil. Comment elle osait parler de ma maman comme ça. J'ai même failli pleurer, mais comme j'suis une grande fille, j'me suis retenue...

Dorannor, du haut de son mètre quatre-vingt de fierté, s'approcha de Lessien d'un pas furibond et la regarda droit dans les yeux

-Justement, jeune elfe, j'y suis allée il n'y a pas longtemps, et tes parents se font un sang d'encre! S'ils savaient avec quel genre de "personne" tu traînes....

Sur ce, Dorannor prit la petite elfe par l'oreille, et la fit s'asseoir sur la chaise

-Maintenant tu ferais mieux de tout me raconter!

Séchant tranquillement devant un demi, Argowal surveillait la salle du coin de l'oeil. L'altercation entre l'Elfette surexcitée et le Drow l'avait amusée, mais lorsqu'elle vit l'Elfette s'en prendre ouvertement à l'enfant, elle tiqua. Maltraiter les enfants ne l'avait jamais dérangée, mais là, elle trouvait que Dorannor allait trop loin. Elle interpella l'agitée d'un ton sec

- S'il te plaît... lâche la petite.