Forum Heroes' Chronicles

Assommée pendant un temps plus ou moins long Skaïa reste par terre sur son arrière train.
Repoussée sans la moindre délicatesse par un elfe, elle ne devait la survie de son coccyx qu’au rebondie bien placé de ses fesses. Elle ne savait pas ce qui l'avait le plus surpris: la crise d'oihana ou bien ce contact , un tant soi bref, avec cet elfe..
Assise, elle massa douloureusement le bas de son dos puis regarda son bras* Non m'ais c'est qu'elle me l'a abîmé cette folle* Deux petites traces étaient apparu sur son bras.deux peties traces de croc à peine visible* je vais me la faire...je vais me la faire...* Skaïa fulminait.

Pendant quelques elle décida de mettre ce satané elfe de côté. *On règle d'abord l'histoire avec cette gamine, on s'occupe de l'autre poète ensuite*. Elle se releva et alla voir directement oihana, elle semblait rassembler les compassions de l'assemblée. Cet excès de la part des autres l'énerva au plus haut point. Elle attrapa la jeune vamp par le bras, et la traîna dans un autre coin de la pièce.
Elle s'aperçut alors que les autres la regardaient bizarrement, tenant toujours fermement Oihana elle s'exprima d'un ton froid:

Je crois que nous avons l'immense honneur d'accueillir parmi nous quelqu'un dont le langage semble supérieur à la moyenne. A défaut de le laisser faire le pitre tout seul,et que sa présence soit inutile: inspirez vous en. Cela peut aidez certains d'entre vous à mieux parler, à avoir une meilleure élocution. A moins que Azriel attire plus votre attention mesdames et messieurs..choissisez je en resterai pas pour le vote

Quant à toi, elle s'adressa à Oihana[/b] je t'interdit t'ouvrir la bouche avant que l'on soit toute les deux. un chaton inoffensif toi? autant que je peux être douce et compatissante oui..[/b]

Ses yeux étaient furieux, sa bouche se tordait devant la colère. Rien, elle ne pouvait rien faire dans cette auberge. Les elfes on lui interdisait d'y toucher, l'alcool d'en boire. Elle soupira, et s'éloigna tenant le petit chaton fermement. Avant de partir elle s'adressa à Elyra:

Ne t'inquiète pas je en lui ferais aucun mal.

Ses seuls mots aimables furent pour elle, Il s'agissait maintenant d'obtenir des excuses.

*oups*
Skaïa était fachée. Très fachée. Cela ne présageait rien de bon. Oh lala! Que faire? Elyra se releva et se précipita à la suite des deux Vamps. Posant son bras sur celui de Skaïa, elle lui dit:

- Chère Skaïa ne t'énerve pas pour si peu. Pardonne la, elle est nouvelle dans sa condition de vampire et ne le vit pas encore très bien. Mais je sais combien le contact de ses dents aigües peut être désagréable. J'ai connu ça. Je vais te soigner Skaïa mais laisse oihana s'il te plait. Elle n'est pas mauvaise.

Elle se tourna vers Oihana avec un air désolé.

- Quant à toi... tes crises sont toujours aussi incontrolées... je me demande si tout cela était une bonne idée... en tout cas, tu as mordu Skaïa. Et cela ne se fait pas. j'aimerais que tu lui présentes tes excuse, tu veux bien? Et qu'à l'avenir tu évites de croquer n'importe quoi: tu as même mordu Kalays!

La porte de l'auberge s'ouvre sur le visage aux traits délicats d'un elfe, dont les yeux d'un vert tendre semblent perdus dans la contemplation de merveilles lointaines. De long cheveux couleur d'albâtre tombent en cascade sur ses frêles épaules. Ses vêtements simples, à la coupe sobre, déclinent harmonieusement toutes les nuances de bleu que l'on puisse imaginer, et bien d'autres encore. A son côté pend une besace de toile brodée de nuages.
Lorsqu'il entre dans la salle commune, les cordes du luth qu'il porte en bandouillère emplissent brièvement la pièce d'harmoniques légères.
Il referme la porte, puis s'installe à une table près du feu. L'elfe lève ensuite la main afin d'appeler l'aubergiste et de commander un verrre de vin, avant de se perdre dans la comtemplation des flammes, arborant un sourire béat.

Earwen observait la scene en dégustant sa biere. Finalement, tout ce chambardement ne l'interessait pas... Elle avait d'autres soucis en tête... Elle soupira bruyemment.

Tout cela est d'un ennuie.
Ces disputes sans interet
Pourraient durer toute la nuit
sans pour autant avancer.

silence

oh, finalement, je ne me débrouille pas trop mal... mais cette langue est difficile a mettre en rime. Je préfère sincèrement ma langue natale...

Ne se souciant pas qu'on l'écoute ou non, elle se mit a chanter une mélodie connue d'Elyra... cette fameuse chansson... douce et mélencolique... pleine de souvenir voire de regret...chansson appésante en somme.

L'air s'emplissait de tension, alors que Skaïa menacait de quitter l'Auberge. Visiblement elle n'avait pas tout à fait saisi l'inadvertance avec laquelle Oihana l'avait bousculée.
Presque immédiatement après, il vit Elyra se jeter à sa suite.
Et de leur lancer, avant qu'elles ne se soient éloignées toutes les deux:

Elfe à la toison d'or,
Laisse-la donc s'en aller.
De la tenir ainsi bridée
Tu ne lui fais que tort.

Si l'elfe elle veut occir,
Laisse-la donc essayer
Qu'elle se fasse une idée
De la force dont elle va en cuire."

Puis, une fois tranquille, il put se retourner vers Azriel et enfin reprendre leur discussion interrompue, après qu'il l'eut appelé depuis la grande tablée:

"Mon cher, il semble bien
Que ses crocs n'aient pû percer
Jusqu'au sang ma divine entité.
En somme, un contretemps bénin.

Autant j'assisterais grâcieusement
À une rixe entre humains;
Autant les êtres du Malin
Je ne peux contempler indifféremment.

Revenons-donc à nos bergères !
Passez-moi l'expression
Résultat d'une passion
Que je qualifierais de passagère...

Une chose cependant me tarabuste:
Comment n'ai-je pû vous rencontrer
Encore, sur cette terre désolée,
Au-milieu de ce monde de rustres ?"

Un sourire aux lèvres, une canne à la main et un chapeau haut de forme posé avec soin sur le chef, un personnage à l’aspect assez singulier se dessina dans l’encadrement de la porte de l’auberge. Il fit quelques pas lents dans l’édifice, regardant les lieux et les personnes qui l’habitaient avec une fascination non dissimulée et révélant son costume usé, un costume qui avait dû être le comble de l’élégance et de la mode quand il était encore neuf, il y a quelques siècles de cela. Les yeux de l’homme, malgré la mélancolie qu’ils évoquaient, pétillaient allègrement. Ses joues avaient été rasées avec soin en une arabesque harmonieuse, mais la chose avait certainement été faite quelques jours plus tôt comme le trahissait l’assombrissement général de la sculpture capillaire.

Quelques paroles attirèrent l’attention du nouvel arrivant. Il arrêta son regard gris clair sur la table d’où ces paroles avaient été émises… Quelques amateurs de rhétorique échangeaient des vers. Le sourire du curieux personnage s’élargit, révélant deux canines acérées. Il s’avança gracieusement à la table des rimailleurs, retira son couvre-chef et se racla délicatement la gorge pour faire connaître sa présence.

-J’implore votre pardon – moralement du moins – pour m’être immiscé de manière si grossière et peu élégante dans votre conversation, mais mes oreilles curieuses n’ont pu s’empêcher d’entendre vos propos, et le reste de mon être (qui est tout aussi curieux) a suivi l’écho de vos voix jusqu’ici. Sans plus prolonger ma diatribe par des paroles vides de sens, je vais droit au but : serait-il malséant de ma part que de vous demander de partager une infime part de votre table avec moi ? Un mot de vous et je vous quitte en immolant mon amour propre…

Il s’inclina en une révérence respectueuse et remit son haut de forme.

-Mais je manque une fois de plus aux convenances. On me nomme Sir Weegs Ellison O’Reilly, du domaine d’Arnheim, et c’est un… (ses yeux firent rapidement le tour de la pièce) … un plaisir que j’aurais du mal à exprimer pleinement que de vous rencontrer dans cette échoppe.

Avant qu'Azriel n'ait pû répondre, un étrange personnage s'approcha de leur table en leur demandant la permission de s'asseoir.
Cet être était ambigü, d'abord de par son habit qui lui seyait à merveille, relevant la classe naturelle qu'il portait déjà en lui, mais aussi par un air qui n'avait rien d'innocent sur son visage.
Cependant, Kalays ne put résister au désir d'inviter un tel seigneur:

"Bien le bonjour, noble sire !
Que nous vaut votre visite
En ce lieu où l'on ne s'abrite
Guère que pour cuver et dormir ?

Nous feriez-vous l'honneur
De prendre place parmi nous ?
Mes compagnons, face à vous,
Vous offriraient-ils quelque liqueur ?"

Earwen se disait qu'elle n'avait peut-être rien a faire la... mais en fait, c'est surtout la flamme qu'avaient allumé les évènements qu'elle sentait s'attiser... une voix sourde lui disait presque que tous ces impies mériteraient presque de figurer dans la liste des offices...

L'Elfe secoua la tête. Elle se leva doucement, s'étira et poussa un peu sa chaise. Elle contourna le groupe agité et se dirigea vers un coin plus calme de l'auberge. Près de la cheminée... comme dans "La Taverne"... que son renard lui manquait.

Elle arrêta encore ses pensées... a chaque pointe de mélencolies trop prononcée, c'était comme jetter de l'huile sur son feu interieur...

Elle devait se calmer... le temps qui s'écoule est souvent porteur de bonnes réflexions...

Elle s'assit enfin lourdement dans le fauteuil mouelleux... et commanda une biere... Elle continnuait de chantonner cet air qui, bien que nostalgique, l'appaisait.

Elle regarda une nouvelle fois le groupe puis pris un livre dans sa besace et murmura:
Autant que ce temps serve un tant soit peu a quelques choses d'utile

C’est non sans un certain plaisir teinté de satisfaction que Weegs Ellison O’Reilly vit se tourner vers lui un être aux traits fins qui apparaissait être un elfe et qui le dispensa de quelques vers joliment tournés.
Weegs lui dévoila ses dents par son sourire le plus poli et s’assit sans un mot à la table après y avoir posé son antique chapeau. Il scruta un par un les personnes autour de la table et entreprit une petite improvisation verbale.

C’est un honneur, mes chers amis
D’être là au milieu de vous
J’ai l’espoir de trouver ici
Quelque vis-à-vis de bon goût

Son regard clair se posa sur un mur pendant une seconde, dans le vague... un sourire apparut bien vite sur le visage d'Ellison O'Reilly.

L’inspiration vient, je sens poindre la muse
Des mots et des phrases se forment dans mes tripes
De chaque pied, chaque syllabe, je ris et je m’amuse…

Weegs s’interrompit, tournant vers ses hôtes un regard contrit.

Cela vous dérange-t-il si j’allume une pipe ?

Aucune réponse ne venant, il haussa les épaules et sortit de sa poche intérieure une vieille pipe habilement sculptée et ornée de motifs ésotériques. Il la fourra d’un peu de tabac de rose et fit craquer une allumette sur la table pour l’allumer.
Il crapota quelques bouffées qu’il expira en une série de cercles presque parfaits.
Satisfait, il remit la pipe entre ses lèvres et se demanda vaguement s’il était inopportun de ne pas boire…

Son regard toujours perdu dans les flammes de l'âtre, l'elfe restait figé dans la même position, arborant un léger sourire incompréhensible. Mais ses mains semblaient animées d'une vie propre. Papillotant de ci, de là, elles finirent par se saisir de l'instrument qu'il portait dans son dos. Elle le calèrent dans la bonne position et se mirent à effleurer les cordes, d'abord doucement, sans cohérence apparente, puis plus fermement. Les notes d'abord désordonnées, prirent un rythme, formèrent une mélodie, de plus en plus complexe... Et, d'une voix douce, l'elfe chanta.

"Les caprices du vent malicieux -- m'ont poussé
Bien loin de ma terre natale et -- je ne sais
Dans quelle contrée nouvelle
Sous quel ciel, sous quel soleil
Les alizés m'ont déposé.


Mais j'entends des aventuriers – palabrer
Des gens, je n'en doute point – de qualité
Je leur demande donc conseil
Sur ce pays, sur ses merveilles
Quelqu'un voudrait-il m'éclairer?"

Il sembla reprendre vie pendant son chant, et se tourna en direction de l'assemblée. Etrangement pourtant, ses yeux restaient dans le vague, et ses doigts continuaient à effleurer son luth, produisant une musique simple, une musique d'attente, presque inaudible mais bien présente.

Depuis quelques minutes, Shandra semblait littéralement fascinée par sa main gauche. Les doigts effilés gantés avec soin étaient agités d'un infime tremblement. L'elfe agrippa l'accoudoir de son siège pour faire cesser cela puis vérifia que personne n'avait rien remarqué. Tous étaient absorbés par les nouveaux arrivants. Parfait.

Sur un "excusez-moi" à peine murmuré, elle quitta la table et alla se réfugier près du comptoir.

- Servez-moi quelque chose de fort. N'importe quoi.

Azriel dédia son plus charmant sourire à la guerrière.

Pour des soins si doux, pour votre main, vos yeux, vos lèvres, on supporterait volontiers violence et fièvre… Quel dangereux pouvoir est-ce là… Il lui envoya un baiser du bout des doigts. Recevez ceci où il vous plaira…

L’elfette jusque là silencieuse lui adressa alors la parole, d’un ton presque doux, si l’on faisait abstraction de certaine lueur dans le regard.
Quel plaisir que d'être dévisagé par de tels yeux... Azriel sentait presque la chaleur de ce regard ambré caresser son visage. Fasciné par les jeux de lumière qui allumaient des étincelles dans les pupilles de l’elfette, il en oublia presque de répondre. Il se reprit cependant, et leva son verre avec un gracieux salut de la tête.

Tout d’abord, permettez-moi de regretter que nous n’ayons pu faire connaissance plus tôt et plus convenablement… J’ignore même le joli nom associé à si charmant visage, bien que de doux qualificatifs me montent aux lèvres rien qu’à le contempler…
Vous vous excusez, mais pourrais-je vous en vouloir ? Votre beauté calmerait un dragon déchaîné, comment résisterais-je à tant d’exquise suavité ? Continua Azriel, l’œil brun pétillant.

Bien que réprouvant les instincts primaires qui poussent les individus à encastrer dans le corps de leurs prochains toutes sortes d’ustensiles, je ne peux que remercier les dieux que ce curieux penchant n’ait en rien altéré la grâce et la finesse de vos traits si ravissants… Quelle perte ç’aurait été pour Lorndor, que la profanation d’une si jolie fleur… soupira-t-il avec un mélange de tristesse et de soulagement qu’il n’en ait rien été.

Quant à l’affaiblissement de vos capacités cérébrales et sensorielles, ma foi… La science que j’entrevois dans les détails si complaisamment exposés m’empêche de vous contredire, étant le moins bien placé pour discuter de ce phénomène, je me fie totalement à vous. Remercions le ciel que vos capacités aient été au départ assez exceptionnelles pour vous en laisser, après tous ces maux, de si beaux reliquats…Azriel eut un sourire ambigu et continua :

Mais, avec votre permission et avec le plus grand plaisir, j’espère empêcher cet esprit si brillant, et d’après vos dires, si menacé, de sombrer totalement…

Un brouhaha soudain l’interrompit. Un fracas brutal, un discours glacial, une disparition impromptue de la mini-vampire qu’il avait presque oubliée à son côté, lui indiquèrent que la jeune et sauvage morte-vivante venait de reprendre connaissance, et que quelqu’un allait en être désolé. Haussant les épaules, sa galanterie ne lui permettant pas de se mêler d’affaires féminines si… passionnées, et l'elfette ayant brusquement disparu, Azriel se tourna vers le poète qui l’avait questionné, mais fut interrompu une nouvelle fois, à son grand agacement, par l’arrivée inopinée d’un vampire au sourire feutré…

Son mécontentement fondit dès les premiers mots de l’inconnu, dont la voix agréable, l’élégance vestimentaire et les manières parfaites achevèrent de le conquérir. C’est avec son plus gracieux sourire qu’il se leva pour s’incliner devant Weegs Ellison O’Reilly, et lui ménagea une place entre le poète et lui-même (lui attribuant sans remords la place de la mini-Vamps, qui visiblement ne reviendrait pas avant un bon moment).

Charmé de vous rencontrer, déclara-t-il en souriant chaleureusement, je me nomme Azriel… J’espère, gracieux Seigneur, que vous trouverez ici l’objet de votre quête, ne doutant point que la délicatesse verbale du poète ici présent ne vous ravisse comme elle m’a envoûté, tandis que je m’efforcerai de ne point démériter… Conclut-il d’un air qui clamait à tue-tête sa naturelle modestie.
Enchanté par la grâce et la vivacité du nouveau venu, Azriel allait engager la conversation, quand son voisin tira un petit objet de sa poche. Azriel lorgna la pipe d’un air soupçonneux, avant de sourire affablement.
Je ne veux point vous contraindre, très cher, mais je refuse de sentir ensuite le vieux fagot… Quel tabac fumez-vous ? Il ajouta, comme dans l’espoir de le faire renoncer à fumer : Puis-je vous offrir un rafraîchissement ?

Plus le temps passe, plus Azriel l'envoute. Elle repond à son sourire, qui va finir par réellement la faire craquer... Ses petites attentions commence vraiment à la faire fondre... Mais cela fait si longtemps qu'un homme ne lui a pas fait de si jolis compliments ou même le simple fait d'être attentionné... Elle est plongé dans ses pensées, quand un vampire vint s'installer à leur table, elle l'écoute... Et soupir

- Trop de poetes maintenant, pense-t-elle Pauvre Thanos !

Elle est prise d'une envie de rire, qu'elle a d'ailleur du mal a cacher. Au bout de deux minutes, et de larmes qui coulent, elle se reprend.

- Escusez-moi... Un souvenir me revenait à l'esprit dit-elle avec un grand sourire et les yeux brillants

Pour ne pas recommencer et pouvoir observer la table, elle "plonge son nez" dans son verre.

Ne recevant pas de réponse, l'elfe se retourna face au foyer et se perdit de nouveau dans la contemplation des flammes, jouant à présent une mélodie mélancolique.