"Ecoutez moi jeune Tauren. Ecoutez et apprenez!
Depuis la nuit des temps, il apparait qu'un nom ressort de la masse, un nom inspire le respect chez nos alliés, la crainte chez ceux qui ne nous veulent rien et la terreur chez nos ennemis.
Ce nom, vous le connaissez par coeur, c'est celui de notre famille, de notre clan!
Alors laissez moi vous contez notre histoire récente et laissez vous empreindre d'orgueil, de fierté, de courage et de haine pour nos ennemis!
Rappelez vous il y à quelques temps, lorsque l'alliance honni à rameuté toutes ces forces et qu"elle fut aidé par des soi disant humains désirant être neutre!
Rappelez vous à combien il se sont mis pour nous abattres, rappelez vous l'appretez de ce combat, rappelez vous que nous ne nous sommes jamais laissez aller à la peur, celle que nous insiunons dans le coeur de nos ennemis, que nous n'avons jamais abandonnés et ceci quel que soit l'issue du combat."
Ainsi avait parlé un de nos anciens. Il était bon d'apprendre le temps passé, connaitre nos forces et nos faiblesses. S'installer dans le royaume elfe et les défier jusqu'au dernier. Seul des forces jamais réunis jusqu'a présent avait réussi à prendre nos palais.
Allions nous nous laisser abattre, allions nous faire comme ces sous hommes, perversions de la nature à peine vivante et crier, pleurer au nom de dieux et déesses inférieurs?
NON!!
Fièrs de notre passé, de notre histoire et de notre réputation, nous sommes allés vers d'autres paturages afin de "récolter" notre moisson de morts.
C'est ainsi que quelques temps après, nous entrevoyons les terres humaines et leurs fiers chateaux: faibles batisses élevés au nom d'une gloriole, de soi disant conquètes, et de force.
"Nous leurs avons appris ce qu'était la vraie force"
Ainsi était les seuls mots qui résumaient la situation. Puisque sur les ruines de leur passé, nous avons construit notre avenir. Et comme souvenirs, nous avons dans notre champ de vision, ces penses-bêtes, comme pour nous rappeler que de la bravade, il ne reste que la poussière.
C'est sur ces enseignements que je me portais vers les crénaux du chateau. Cela aurait pu être une journée comme les autres si ce n'était l'horizon qui me contredisait.
De toute part on pouvait appercevoir les ennemis toujours plus nombreux se réunir pour ce qu'ils appellent eux-mêmes la bataille finale.
"La bataille finale". Que l'on me laisse rire. Une simple bataille plutot. Bon de grande échelle certes, mais une bataille.
Une semaine de bataille rangée, une semaine de pluie de coups, de hurlements de douleurs et de morts. De tous les cotés, les troupes se massaient, alliés, ennemis ou "charognards".
Oui, des charognards, petites créatures humanoïdes veules qui ne cherchent qu'une chose: se repaitre de nos blessés, de nos carcasses.
Toujours est-il que cette semaine de bataille, a révélé en nous notre glorieux passé et chez nos ennemis, la peur.
Lors des nuits, le brouillard dense se lève amenant son cortège de mort. Tels des fléaux instopables et sortant de nulle part, jaillissant du sol les morts-vivants apparaissent dans les rangs ennemis ne laissant derrières eux que désolation, terreur, mort.
Les jours ne sont pas mieux pour nos ennemis. La tactique de harcelement mise au point par notre chef porte ses fruits. Par petits groupes, sur des Kôhrs qui n'ont de "paisibles herbivores" que le nom, lourdement harnachés, par des furieuses charges, les rangs ennemis, ploient sous le déluges des coups que nous leurs portons. Les plus jeunes tel que moi, qui se contentent pour l'instant de rester au chateau, ont l'occasion de faire valoir leur nom. Sur un signal, nous plongeons au coeur du combat afin de porter le coup de grace aux quelques adversaires trop faible pour supporter une simple charge, et trop insignifiant pour qu'on leur accorde ne serait-ce qu'un simple coup.
Cette matinée comme les autres, voyait les préparatifs à un autre combats.
Les Kôhrs de guerre dans leurs enclos, piaffent d'impatience, exité par l'odeur du sang et les combats des derniers jours. On peut voir sur les cornes de certains des restes sanguinolants de corps désarticulés dans les terribles charges que leur cavaliers ont mené.
Les taurens les plus aguerris, autour d'un crane d'elfe remplit de liqueur, parlent des combats à venir.
"C'est une bonne journée pour mourir." dit quelqu'un
"Oui, surtout pour eux"lui répondit une autre voie
Cette petite conversation se finit dans un hurlement de rire et les interlocuteur me demeurent inconnus.
De partout, les armes sont préparés, le vent apportant jusqu'a nous les cris des combats en cours. On reconnait au loin les cris de guerre de certains de nos membres. J'imagine sans peine la fureur du combat, les os se brisant sous des coups si puissant que seul un Tauren est capable de porté. De temps à autres, je perçois les sorts des mages hurlés dans notre langue, rauque et apre pour certains mais si musicale à mes oreilles. J'imagine encore une fois les éléments matérialisées par ces paroles magiques et perçant sans peine l'acier, déchirant la chair, explosant des corps.
Les hommes se tiennent près, la folie du berserk innondant leurs yeux, de cette lueur rougeatre que certains appellent la folie du sang.
Réunis au centre du chateau, les plus puissants guerriers dressés sur leurs montures faisant joués leurs muscles sous leurs armures afin que celle ci preine leur place attendent.
La fébrilité entourant la préparation d'un combat comme celui ci touche à son paroxisme. Tous le monde attend.
Puis se fut cet instant que tous le monde attend. Descendant l'escalier principal du donjon Moriar apparait. Puissant de physique et de présence. Bien que moins aguerri que certains des plus anciens, son grand sens de meneur d'homme et de stratège est reconnu par tous et craint par beaucoup.
Sur les quelques marches le séparant du sol, il gonfle sa puissante poitrine et prend enfin la parole. Son timbre énorme déchire le vent et, j'en suis certains, jusqu'au lignes ennemies, on peu l'entendre hurler son laïus galvanisant.
Résonnant encore de ces paroles tonitruantes, une clameur à peine plus puissante s'éleve ensuite de nos gorges en un bruit que je ne crois pas encore jamais égalé.
Remonté, instopable, tel un séisme, la Meute se déverse sur les lignes ennemis, tel la faux de la mort, moissonant son lot de cadavres.
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