Galopant à travers plaines et étangs. Traversant les plus dangereuses montagnes, dans une période où la neige est abondante sur les plus hautes cîmes. Se sortant indème des marais vaseux et putrides de galdor. Osvald,fatigué de sa route et de sa longue chevauché de plusieurs jours, décident de s'arrêter. Il profite de ce moment de repos pour faire des provisions, porter attention à son cheval, lui laisser le temps de se reposer, et bien sur se delasser dans la rivière, où son cheval se désaltère.
Mais, il ne peut s'arrêter très longtemps, malgrès la douceur du courant, il sort de la rivière pour se préparer à repartir. L'espace d'un instant, il crois entendre une mélodie, mais le son s'estompe dans la brûme du matin. Et il reprend ses activités.
Enfin près à partir, il ne monte pas sur son Shine, car il sais que plus loin, un gué l'attend, surplombant le plus profond des précipices. Marchant le long de la rivière, il arrive près de ce gué, mais étonnement, il voit qu'une forteresse faite de troncs d'arbres surplombent d'un air effrayant le gué. Osvald pense :
"Mais que fait cela dans ces terres si paisible ? Depuis quand la garnison du roi, s'avance dans les contrées sauvages? .... Je comprend pourquoi j'ai eu une grande difficultée à trouver du gibier. Allons sur le gué, et essayons de passer sans dommage."
Arriver au pied du gué, il voit deux gardes semblant défendre le passage de l'autre coté. Sur de lui, il respire un grand coup, tape sur l'encolure de son cheval et commence la traversée. Celle -ci à son grand étonnement se passe sans dommage. Arrivé au niveau des gardes, ceux-ci lui barre la route de leurs lances et disent à voix claires et concises :
" Sur ordre du roi, ces terres sont un comté à partir de ce jour, veuillez rebrousser chemin, si vous n'avez autorisation de circuler sur ces terres."
Osvald, surpris et fou de rage répondit :
" Et depuis quand le roi, s'aventure en ces lieux bénits d'une paix plus que millénaire ? Ces lieux n'appartiennent à personne si ce n'est en Odin, lui-même. Je suis un simple voyageur, mon épée ne me sert que contre quelques bandits, veuillez me laisser passer, je vous en prie, où je ne pourrait calmer la colère de Thor lui-même."
Fière de son discourt, à la fois chevaleresque et effrayant, Osvald s'avance de quelques pas l'épée dans la main droite et les rennes de son cheval dans la main gauche. Mais cela ne suffit, apparement, ces imbéciles de gardes ne le laisseront pas passer. Soudain, il lui vint une idée des plus rocambolesques. Vu la proximité avec ceux-ci, il voit qu'il ne pourront répondre de leurs lances à une charge de cheval. Il s'arrête, siffle un air et son cheval ayant compris le signal, commence un galop des plus impressionant. Osvald grimpe sur la selle en cours de route. Et l'effet voulu se réalise, le cheval bouscule les gardes qui se retrouvent les pieds en l'air. Passé le fort, il regarde ses poursuivants qui sont déjà trop loin. il dit à l'horizon qui s'étend plus loin :
"Et bien, la présence de ce fort ne veux dire qu'une chose, les choses ont changé dans la ville millénaire, mais nous ne sommes plus très loin, nous verrons cela en temps et en heure, allez Darion, galope plus vite que tu ne l'as jamais fait...."
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