Forum Heroes' Chronicles

Sylphid allongé sur le sol eut du mal à ouvrir les yeux.

Le soleil brillait en cette journée dans ce monde qu'il ne connaissait pas et la lumiere lui fit mal pendant les premieres secondes.

Ou suis-je?

Que fais-je ici?.

Et meme pire

Qui suis-je?

furent les premieres questions qui virent au pauvre elfe qui ne se souvenait de rien.

Une fois debout,il fit un tour d'horizon pour se rassurer mais aussi pour voir s'il apercevait quelqu'un.

Etait-ce de la chance ou la destinée?
Nul ne le saura jamais mais c'est vous qu'il aperçut....


Bonjour! lança t-il innocement

Après de longs mois de guerre, Thanos rentrait chez lui, enfin... Absorbé par les souvenirs de la bataille, il laissait sa monture choisir le chemin. Non loin, les Chevaliers Tonnerre rentraient eux aussi chez eux, soulevant un nuage de poussière visible à des lieux à la ronde.

-Bonjour !

Interrompu dans sa rêverie, il tira sur les rennes et chercha du regard d'où venait ce bonjour si innocent de spontanéité. Ses yeux trouvèrent enfin un jeune elfe qui lui souriait d'un air candide. Son manque d'expérience était flagrant : son aura était encore très faible, et ses atours ne couvraient que l'essentiel. Un jeunot, donc.

Le Prince Noir sourit, et de ses yeux s'echappa une étincelle bleutée. Il répondit sur un ton amusé :

Bonjour, jeune elfe ! Un membre de votre race qui salue un ennemi, voila qui est bien rare !

Ennemi?...

Mais je ne suis l'ennemi de personne moi pensa Sylphid tout en se demandant s'il n'avait était inconscient d'apostropher l'inconnu qu'il avait aperçu.

Malgré celà, il prit son courage à deux mains et en évitant de croiser le regard perçant du colosse à cheval il lui demanda:

Heu....Je suis un peu perdu méssire mais croyez-moi sur parole je ne suis pas votre énnemi.
D'ailleurs faudrait etre fou ou inconscient pour l'etre... pensa le jeune elfe jaugeant du regard la taille impréssionante que le cavalier avait sur sa monture.

J'ai du tomber ou prendre un coup sur la tete et je me suis réveillé au beau milieu de cette plaine.
Quoi qu'il en soit je ne voulais surtout pas vous importunner et soyez en sur je vous le répete je ne suis pas votre énnemi ajouta craintivement Sylphid.

Du cavalier s'echappa un rire qui n'était pas un rire de joie, car il possedait quelque chose d'incontestablement sombre.

Pas mon ennemi ? Il en va de votre choix.
Vous êtes en Lorndor, jeune elfe, et ici, la guerre est la norme. Et la majorité des gens de votre race considèrent les non-morts comme des ennemis à détruire coûte que coûte. Mon premier réflexe serait de vous décapiter, pour que vous fassiez connaissance avec la désagréable sensation qu'est la mort en ces terres, aussi passagère soit-elle.

Disant cela, il s'appuyait sur sa selle, plongeant l'elfe dans son ombre.

Mais contrairement à nombre des votres, vous semblez vouloir découvrir ce monde, avant de vous placer sous quelque bannière que ce soit, fut-elle celle de la haine ou de la peur. Aussi vous laisserais-je la vie, car peut-être en ferez vous quelque chose de bien.

Vous etes trop bon messire dit l'elfe en faisant tout de meme inconsciemment quelque pas en arriére.

Et vous avez entiérement raison.Je ne cherche pas la guerre moi....Je ne savais meme pas d'ailleurs qu'il y avait la guerre alors pensez-donc.

Le regard et la puissante aura du cavalier m'était mal à l'aise sylphid.
De plus, ses paroles ne l'avaient pas rassurées loin de là.

Bon ben je ne vais pas vous importunner plus longtemps Messire je suis sur que vous etes un homme trés occupé...à couper des tetes pensa t-il au fond de lui.

Je vous remercie de m'avoir prété attention et je vais me mettre en chemin pour trouver...heu Lorndor avez-vous dit?
Serait-ce abuser de votre temps de m'indiquer la direction de que je dois prendre? demanda Sylphid regardant partout sauf dans la direction du cavalier.

Le sourire ne quittait pas les lèvres de Thanos. Il écarta les bras, paumes vers le ciel

Lorndor, mais vous y êtes ! C'est ce monde que l'on appelle ainsi... Un monde ou les dieux sont très joueurs et adorent observer ce que nous, pauvres hères, feront de nos vies infinies.

Le rire sinistre retenti de nouveau, tandis que ses mains venaient s'appuyer sur le pommeau de la selle.

Il n'y a pas d'issue... Vous êtes condamné, comme nous tous. A vous de choisir de quelle manière vous occuperez votre éternité. Mais ne vous laissez pas guider par ceux dont les paroles enjolent, faites vous votre propre avis avant de rejoindre une cause, et quelque soit le choix que vous ferez, n'oubliez pas d'y réfléchir longuement. C'est une chose qu'oublient trop souvent les gens de votre race.

D'un geste précis, le Prince pointa son index vers le sud.

Marchez dans cette direction. Vous finirez par retrouver les votres, et vous serez plus en sécurité qu'en ces terres que l'on appelle "neutres" -pour ne pas dire insoumises. Ha, et évitez de dire bonjour à tous ceux que vous croiserez, car pour la plupart vous servirez de diner avant de vous être présenté.

Soudain, il leva les yeux au ciel, comme surpris de ses propres paroles.

D'ailleurs, j'ai omis de me présenter, tout absorbé par mes explications que j'étais. Veuillez pardonner cette impolitesse et vous souvenir de moi sous le nom du Prince Noir.

Portant la main droite à son coeur, il s'inclina légèrement dans une parodie de révérence.

Sylphid fut surpris qu'un etre qui parraissait si puissant daigne le saluer.Il ne se sentait aucune force et savait que le cavalier était bien plus puissant que lui.

Il tenta maladroitement de faire de meme.

Mes respects Prince noir.
Soyez sur que je me souviendrai de vous et de vos conseils dit l'elfe en se relevant.

Je pense que ce monde est vaste et il est temps pour moi d'aller le découvrir.

Encore merci Prince noir pour m'avoir épargné.Sachez que quel que soit mon futur dans ce monde je me souviendrai toujours de vous....

Bien... Adieu, alors ! Que la route vous sourie.

Et, sans qu'il n'ait beosin d'éperonner son cheval ou de faire claquer les rennes, celui-ci parti au galop rejoindre la colonne des Chevaliers Tonnerre. Le cavalier, quand à lui, ne se retourna pas. Sans doute, à leur prochaine rencontre, son bras s'arrêterait-il une seconde fois...