Forum Heroes' Chronicles

La nuit tirait à sa fin. Une longue nuit de veille, une de plus... Glorfindel était fatigué, à tous points de vue.

De la puissante colonne d'Elfes qu'il avait mené au combat, il ne lui restait que quelques-uns parmi les plus aguerris... ou les plus chanceux. Depuis plusieurs jours maintenant, ils suivaient les restes de l'armée de l'Alliance dans sa déroute perpétuelle. Qu'il était loin, le jour où cet ost avait chargé la masse Hordeuse, la mettant en déroute! Bien des choses s'étaient passées depuis.

La défection de plusieures compagnies parmi les plus puissantes et les caprices divins n'avaient pas été les moindres; mais la cause principale était la démobilisation progressive des soldats, qui finissait par atteindre les chefs eux-mêmes. Les ordres n'étaient plus transmis. Plus personne ne chargeait; tout le monde reculait. Qui voudrait mourir pour une cause sans noblesse?

La veille au soir, les chefs avaient tenu conseil. Glorfindel était parti brusquement, après leur avoir soumis un énième plan. Il n'avait pas estimé avoir assez de calme en réserve pour assister à ce qui devenait une cacophonie infernale, un infâme bavardage sur la méthode à adopter pour reculer, reculer encore, toujours reculer, sous la pression de la Horde. Il en avait assez de tout ceci, les intérêts personnels primant sur le salut de l'Alliance, la diplomatie interférant avec la stratégie...

Il était donc retourner veiller auprès de ses frères d'armes.



L'aube était maintenant toute proche. Chassant les sombres pensées qui commençaient insidieusement à l'envahir, Glorfindel fit face à Arien montante. Son armure cabossée et ensanglantée n'accrochait plus aucun rayon, et sa lance était ébréchée à force de coups. S'approchant de Whisper, il s'assura de la présence rassurante d'Anglachel le long du flanc du tigre. Chacun dans le campement vérifiait l'état de son équipement et de sa monture.

Aujourd'hui encore, il faudrait fuir.



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Ceci est un rp ouvert, à plusieurs conditions:
- Il est impératif que vous soyez présent sur la zone concernée (en l'occurence, le chantier de l'Alliance) sauf si vous trouvez le moyen d'intervenir sur ce sujet sans être sur place, en tout cas je ne veux pas de hors-sujet
- Toute interaction avec un autre doit être "réelle", c'est-à-dire que vous devez rester fidèle à vos actions in-game en ce qui concerne les persos "réels". Libre à vous, ensuite, de vous inventer un petit massacre perso d'une quarantaine de Trolls non identifiés, par exemple.
- Orthographe, grammaire, syntaxe... Merci pour eux.
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edit pour Tom: c'est fait!

Tom Galin venait de sortir d'une de ses transes mystiques pendant lesquelles il perdait tout contact avec la réalité (:?).

Ces fréres d'armes l'avaient emmené avec eux, et il sortait comme d'habitude frais et reposé de la tente des officiers dans laquelle il avait dormis dans un coin. Il respira l'air de la bataille qui faisait rage. A première vue la chance étais de leur coté, mais il n'avait guère le temps de s'attarder sur les details car dans peu de temps le sommeil et les songes le reprendraient.

Ils atteignit une zone de sous-bois, terrain d'escarmouche par exellence, et s'y engouffra, sentant l'odeur de la vie dans les fourrés. Des soldats et magiciens des diverses races de l'alliance étaient en train de se reposé tandis que d'autres montaient la garde.

Il s'engouffra dans le camp et attrapa le premier individu venu. Celui ci étais un jeune guerrier humain, dont la terreur se lisait dans les yeux. Aucuns soldats ne bougea, conscient de leurs faiblesses comparé au mort-vivant.



OU SONT LES VRAIS SOLDATS hurla-t-il découvrant ainsi deux canines proéminnentes.

le soldat tandis un bras vers le Nord-Est. Tom Galin laissa s'affaler l'homme terrorisé, et repris son pas détérminé dans la direction indiquée.

Quelques centaines de metres plus loin, il tomba sur une clairière qu'occupait un marchand, et visiblement une troupe de guerriers de l'alliance. Ceux ci étaient visiblement d'une autre trempe. Se faisant plus silencieux, il contourna alors une partie du campement avant de trouver une proix idéale:

Une jolie elfette, viviblement bléssée à la jambe, et tout aussi visiblement mage de guerre accomplie.

Sortant du sous-bois il avança vers elle entouré une aura de haine presque palpable, et commença à abattre son épée sur sa barrière de mana, la faisant diminuer à chaque coup.
Après quelques coups il s'arreta, le regard désormais dement, la barrière étais maintenant réduite à un film de soie. Il leva son épée le poignée au dessus de son épaule droite et lé décapita d'un coup sec.


Il allait repartir quand la demarche d'un des elfes du campement le fit tiquer. C'étais une demarche altière, pleine de grace et de maitrise. Elle étais la marque d'un Noldor qu'il connaissait bien. Il se baissa, ramassa une petite pierre et la lança sur l'efle, qui se détourna au dernier moment, sortant son épée dans le meme mouvement.

Toujours aussi lent lui lança un individu sombre en lisière de foret, foret dans laquelle il disparut, laissant derirèe lui les echos d'un rire franc mais inquiètant.

Pluisieurs elfes esquissèrent un mouvement, mais le Commandant ElfPower les arreta: C'est mon affaire.

Puis il se lança à la poursuite de l'UD qui l'avait provoqué. Poursuite futile, puisque celui ci l'attendait à quelques metres sous les frondaisons.

Levant leurs deux épées à auteur de visage, ils s'observèrent, avant de déclancher une attaque au meme moment. Ils enchainèrent plusieurs passe et parade, jusqu'à ce que Tom Galin entaille l'avant bras droit de l'elfe. Il rangea alors son épée à son flanc.



Tu as beaucoup progressé Commandant Glorfindel. Tes menaces commences à m'inquieter dit-il en souriant. J'ai cru un instant que tu aurais la première touche !

A la prochaine dit-il doucement, mes amitiés à Shandra, finit-il dans un murmure en disparraissant dans l'obscurité sylvestre.

L'elfe jura, leve les yeux et comtempla la lune un instant, puis s'en retourna chez le marchand acheter de quoi penser son bras.


A peine arrivé à sa tente, Tom Galin s'ecroula.
Il serait placé dans son fauteuil plus tard dans la nuit par un aide de camp, nul ne savait jusque quand...

- Assez finassé!

Ces deux mots avaient jailli en plein milieu de la discussion. Tous les chefs se retournèrent vers celui qui avait interrompu leur joute orale.

- Continuez si ça vous chante, mais pour moi, c'est terminé. L'Alliance a perdu, et rien ne pourra la sauver cette fois-ci! Je me désintéresse de cette affaire. S'il est encore quelque fou pour tenter un miracle... Pour ma part, c'est fini.

Laissant l'assistance, Glorfindel sortit dans le froid vif de la nuit. Une nuit sans étoiles... Si l'ennemi voulait en finir avec eux, jamais il ne trouverait meilleure occasion. Les sentinelles protégeaient leurs yeux fatigués par le vent glacial, et les chefs discutaient dans une des seules tentes qu'ils aient pu conserver intacte. Là était la chaleur du foyer et le fiel des langues; dehors, il y avait le froid et la solitude complice.

- Quelles nouvelles de l'ennemi? fit-il en s'approchant d'une sentinelle.

Aucune réponse ne vint. L'Elfe qui montait la garde était mort, une flèche noire en travers de la gorge.

- Nom de... Alerte!

Deux yeux brillèrent dans la nuit. Un froissement, le bruit d'une lame qu'on tire... Glorfindel pointa sa lance. Les yeux s'embrasèrent, et une boule de feu vint s'écraser sur son armure, le faisant chanceler.

Une vive douleur dans le dos... Glorfindel eut juste le temps d'apercevoir son agresseur avant de tomber face contre terre. Un Undead. Il entendit encore le son des cors d'alarme, le choc des épées, le sifflement des flèches; puis il sombra dans l'inconscience.

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Hop hop, vu l'engouement général pour la quête, je détourne mon topic.
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La Cité brûlait. Des flammes terrifiantes montaient dans le ciel, pour aller lécher les nuages. De partout, des cris venaient, cris d'alarme des guetteurs, cris de rage des Elfes, cris rauques des Orcs, cris désarticulés des grands monstres ailés qui déferlaient sur la Tour Blanche, cris de désespoir des mères qui perdaient leur enfant, des épouses qui voyaient leur époux tomber pour ne plus se relever.

- Par ici! Il y a un passage par la montagne... Un col inconnu de l'ennemi!

- Glorfindel, c'est de la folie. Jamais nous ne passerons! Et nous ne pouvons pas abandonner le Roi et la Cité.

- Le Roi est mort... Je l'ai vu tomber. Quant à la Cité, elle est perdue, comme tout ce qui se trouve sur ces terres si nous ne partons pas! De notre fuite dépend le salut des nôtres, je le sens.

- Fais ce que tu crois devoir faire. Je ne peux me résoudre à abandonner Gondolin aux mains de Morgoth! Ce lâche n'est même pas venu en personne pour nous affronter. Mais son Capitaine paiera de sa vie!

- Ecthelion! Tu n'es pas de taille contre Gothmog! Ecthelion!

Ecthelion de la Source était parti à la rencontre de son destin. Celui de Glorfindel ne serait pas si différent...

Le feu avait atteint les cavernes périphériques, et s'y propageait rapidement. Bientôt, toute fuite serait impossible. Soudain, un grand bruit vint du centre de la Cité; la Tour Blanche venait de tomber. Sa chute fut terrible, écrasant pêle-mêle assaillants et défenseurs. La fumée ne tarda pas à recouvrir le champ de batailles, rendant les mouvements imprécis. La vue de Glorfindel se troublait de plus en plus... Il ne voyait plus rien, et cherchait sa respiration.


*****


- Gondolin! La Tour! Elle... elle est tombée! Je l'ai vue tomber! Je...

Il regarda autour de lui. Le décor avait changé; il se trouvait dans une grotte... ou plutôt une crypte, à en juger par les inscriptions tracées sur les piliers. La Tour, la fuite, le col dans la montagne, le Balrog, et la chute... Tout cela était clair, mais pourquoi était-il encore en vie? Et surtout, pourquoi ne sentait-il les choses que... confusément? Il avait même l'impression que des sensations extérieures à lui-même lui parvenaient, sans aucun rapport avec ce qu'il faisait.

- Voyons, j'ai bien dû arriver ici d'une manière ou d'une autre! Oooohhhhh... J'ai l'impression d'être encore étendu par terre... Ah, on vient!

"On venait", en effet. Là encore, une présence diffuse.

Quelque chose d'énorme approchait. Une masse informe, sans consistance ni couleur, envahit bientôt la crypte. Sa masse semblait n'être que du vide, mais c'était le néant incarné. Il n'y avait pas "rien", au contraire; ce vide était presque palpable, et Glorfindel pouvait le sentir qui s'approchait de lui...

Dans un réflexe stupide, il chercha la garde de son épée. Quelle utilité pourrait avoir un tel outil face à ce qui ne pouvait être atteint? Encore aurait-il fallu qu'il trouve l'épée en question...

Glorfindel ne portait plus aucune arme, et il n'était plus vêtu de son baudrier déchiré, mais d'amples vêtements, qui ne semblaient rien peser.

- Ah, ça! Si j'y comprend quelque chose...

- Je ne te souhaite pas la bienvenue, Noldor.

Une voix sépulcrale était sortie de l'ombre immense. Une voix que Glorfindel reconnut pour l'avoir entendue maintes et maintes fois dans ses rêves, une réminiscence de leur départ de Valinor... La même voix qui avait annoncé la malédiction des Noldor.

- Mandos?

- Lui-même. Que voulais-tu donc faire avec ton épée? Me tuer? Allons, je suis plus puissant que mon déchu frère Melkor, qui n'a eu aucune peine, je crois, à tuer cet insecte de Fingolfin... C'est bien là le problème des Noldor: ils croient que tout peut se régler par le fer.

- Je... Je ne savais pas que...

- À genoux! Tu pensais peut-être pouvoir partir d'ici impunément, sans avoir à y revenir un jour? Vous êtes liés à ces terres, vous autres Quendi. Il était fatal que tu reviendrais vers moi un jour ou l'autre. As-tu oublié la Malédiction de Mandos?

- Je n'ai pas suivi Fëanor! J'ai suivi Turgon, je n'ai fait que suivre mon allégeance!

- Turgon a suivi son père Fingolfin, qui lui-même suivait son frère Fëanor. Et vous êtes tous partis, en dépit de mes avertissements. Depuis, je vois défiler les révoltés dans mes cavernes, et je me délecte de leur remors.

Glorfindel avait l'impression d'avoir déjà vécu cette scène; ou plutôt de se regarder lui-même faire face à Mandos. C'est l'esprit embrumé qu'il s'entendit répondre au Valar.

- Tu n'es rien... Tu connais peut-être l'avenir, mais le pouvoir, le vrai, est entre les mains de Manwë! Mène-moi à lui!

- Tu parles du pouvoir comme si tu savais ce que c'est. Entre mes frères et moi, il n'y a aucune notion de "pouvoir", pas plus que de rapports de forces. Mais soit, tu verras Manwë. Du reste, il t'attend...


*****


Le décor changea de nouveau brusquement. Glorfindel était en pleine lumière, et faisait face à Manwë.

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Je rame! Et j'ai dérivé sur quelque chose qui n'est pas encore prêt. Trop pressé, sans doute... Bref, je laisse ça en plan.

Libre à vous, lecteurs perspicaces, de trouver le lien entre les différentes parties... L'explication aurait dû venir plus tard, mais il y a déjà suffisament d'éléments pour deviner.