Le combat faisait rage. L'Alliance revenait toujours avec de nouveaux clans, pour apporter de nouveaux souffles, mais ils étaient si jeunes ! Les Neutres bien qu'en infériorité ne lâchaient pas prise. Ils étaient plus motivés que jamais, d'autant que la horde fit son entrée. 3 pôles s'affrontant, le lorndor pourrait trembler. Mais, pourtant, les Dieux en avaient pas décidé ainsi....
Le Grunt, égorgea tout ce qu'il trouvait sur son passage. Un moment de répis se fit sentir. Il pu grimper en vitesse sur la colline sanglante, la main au fourreau, il se mit non pas à chanter, mais à crier, accompagné du bruit des fers.
Ô soldats neutres ! ô guerres ! épopées ! Contre les chefs tirant ensemble leurs épées, Hordeux, Allianceux Contre toutes les Tyrs et toutes les Sodomes, Contre le chaos, contre ce chasseur d'hommes Suivi de tous ses chiens,
Contre toute Lorndor avec ses capitaines, Avec ses fantassins couvrant au loin les plaines, Avec ses cavaliers, Tout entière debout comme une hydre vivante, Ils chantaient, ils allaient, l'âme sans épouvante Et les pieds sans souliers !
Au levant, au couchant, partout, au sud, au pôle, Avec de vieux fusils sonnant sur leur épaule, Passant torrents et monts, Sans repos, sans sommeil, coudes percés, sans vivres, Ils allaient, fiers, joyeux, et soufflant dans des cuivres Ainsi que des démons !
La Liberté sublime emplissait leurs pensées. Flottes prises d'assaut, frontières effacées Sous leur pas souverain, Ô Lorndor, tous les jours, c'était quelque prodige, Chocs, rencontres, combats
On battait l'avant-garde, on culbutait le centre ; Dans la pluie et la neige et de l'eau jusqu'au ventre, On allait ! en avant ! Et l'un offrait la paix, et l'autre ouvrait ses portes, Et les trônes, roulant comme des feuilles mortes, Se dispersaient au vent !
Oh ! que vous étiez grands au milieu des mêlées, Soldats ! L'oeil plein d'éclairs, faces échevelées Dans le noir tourbillon, Ils rayonnaient, debout, ardents, dressant la tête ; Et comme les lions aspirent la tempête Quand souffle l'aquilon,
Eux, dans l'emportement de leurs luttes épiques, Ivres, ils savouraient tous les bruits héroïques, Le fer heurtant le fer, L’Hymne des neutres ailée et volant dans les sorts, Les tambours, les epées, les haches, les sorts, Et ton rire, ô M!ck@L !
La Révolution leur criait : - Volontaires, Mourez pour délivrer tous les peuples vos frères ! - Contents, ils disaient oui. - Allez, mes vieux soldats, mes généraux imberbes ! Et l'on voyait marcher ces va-nu-pieds superbes Sur le monde ébloui !
La tristesse et la peur leur étaient inconnues. Ils eussent, sans nul doute, escaladé les nues Si ces audacieux, En retournant les yeux dans leur course olympique, Avaient vu derrière eux la grande république. Montrant du doigt les cieux ! ...
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