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Depuis deux jours, les forces de l'Atréïa tenaient un siège aux portes du palais du GIGN.
Les combats n'étaient pas aussi éprouvant que la dernière fois, et tous espéraient en finir vite avec cette bâtisse, pour pouvoir aller accomplir leur mission le plus rapidement possible.
La situation semblait catastrophique sur l'autre front, et les rapports des quelques atréïens envoyés sur place étaient terribles.
Au petit matin, alors que les troupes se réveillaient d'une nuit agitée, trois atréïens étant tombés dans leur sommeil, Amonli se prépara à mener un enième assaut en priant pour que ce soit le bon.
Il se teint tout d'abord la barbe en rouge, nouveau symbole de son rang de Prophète gouvernant, enfila sa cotte de mailles et sa cape, noires toutes deux, et sortit de sa tente pour sonner le rassemblement.
Nombreux étaient ceux qui y répondaient chaque matin, mais aujourd'hui, ils arrivèrent tous en marchant, avec un papier dans les mains, certains s'esclaffaient, d'autres s'abîmaient à tenter de le déchiffrer.
"Chef ! Chef ! Regardez ce que j'ai trouvé devant ma tente ce matin ! Y en avait un devant chaque tente, et même devant la votre, regardez !"
Se retournant, Amonli pu en effet distinguer un morceau de papier, avec un monceaux d'inscriptions dessus.
Il se retourna vers Turgle :
-Et ça dit quoi ce truc ?
-Heu ben c'est l'autre navet en chef là, il nous apprend plein de choses ! Paraît qu'on est un camp de négris ! Il nous invite à raser son palais le plus vite possible, et il a dit que sa cave était réservée à Turgle aussi !
Archange entra dans la conversation, prenant un ton plus sérieux que Turgle :
-Mouai, il tente surtout de nous diviser, bref, aucun des soldats n'a l'intention de vous quitter Amonli, notre rage à l'égard des GIGN est toujours aussi vive, et les négociations de Mephisto n'ayant menées à rien, il est temps de faire tomber cette fichue bâtisse.
Amonli monta sur une caisse de provisions, appela ses troupes et s'adressant aux atréïens dans leur ensemble il déclara :
-Conservez ces papiers, ils pourraient nous être d'une utilité car même si le siège se prolonge de trop notre bonne hygiène doit demeurer ! Et puis on m'a dit que le froid tombait, de quoi faire un p'tit feu ne sera pas de refus si c'est avéré...
Allez à vos montures ! Nous allons mener une nouvelle charge ! Pour l'Atréïa !
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